Pour ceux qui découvrent Bruno Major, To Let a Good Thing Die est son second album. Cet album s’inscrit dans la continuité d’A Song for Every Moon, dans une ambiance très nu soul, mais nuancée par quelques pauses folk. On apprécie l’alternance entre ballades et douces vibes soul sur un piano et des guitares associées à de légers beats, mêlant élégance et romance, et les variations d’une voix tantôt à la Just Jack, tantôt à la Damien Rice. The Most Beautiful Thing est joliment revêtue de sons hawaïens, posés sur une basse aux allures folk, et la tessiture du chanteur britannique embrasse parfaitement le thème ultra-romantique d’une promenade douce, lente et sexy à travers des morceaux feel good. Si on peut lui prêter un air de déjà-vu, il reste que cette recette fonctionne, apaise et n’est pas moins surprenante parfois, si on se réfère à des morceaux tels qu’I’ll Sleep When I’m Older, où l’arpège de la guitare est sublimé par des violons qu’on n’attend pas. L’ambiance se prête au repos et à la bougie, et si on est deux, c’est encore mieux. Et de terminer en laissant filer les morceaux, et savoir se dire au revoir, pour garder le meilleur, ce léger goût debéatitude éphémère que cet album retranscrit à merveille.
