Little Big, nom inspiré d’un roman fantastique signé John Crowley, est un projet en deux volets du quartette que dirige Aaron Parks. Après un premier album sorti en 2018 sous étiquette Ropeadope, voici le second. Nettement mieux ficelé que ce que nous a joué Aaron Parks et son groupe à la salle Bourgie il y a quelques mois, Little Big II: Dreams of a Mechanical Man s’inscrit dans la même esthétique d’un jazz contemporain bien new-yorkais, mâtiné d’influences indie rock, rock psychédélique, indie pop, prog et électro. Constitué d’Aaron Parks au piano, claviers, vibraphone et glockenspiel, Greg Tuohey à la guitare, David Ginyard à la basse et Tommy Crane à la batterie, Little Big propose ainsi un nouvelle hybridation new-yorkaise. Les formes jazzistiques alliant le post-bop acoustique, les acquis du jazz-fusion des années 70 ainsi que les éléments plus contemporains des années 80 et 90 se trouvent au cœur de cet art signé Aaron Parks. Originaire de Seattle et transplanté à New York, ce dernier s’affirme ici comme l’un des principaux compositeurs, interprètes, improvisateurs et leaders d’orchestre de la communauté jazzistique. Little Big II: Dreams of a Mechanical Man réunit les qualités intrinsèques d’un jazz contemporain évoluant au centre gauche du spectre : haute virtuosité des participants, cohésion de l’ensemble, capacité d’absorber les innovations formelles issues de formes musicales non académiques, souci des lignes consonantes proches de la forme chanson, exécutions spectaculaires, une certaine complexité dans l’écriture. Du bon jazz, en somme…
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