Les férus de nouveau jazz connaissent tous l’étiquette chicagoane International Anthem qui, grâce à des parutions essentielles d’artistes tels Makaya McCraven, Jaimie Branch, Irreversible Entanglements, Angel Bat Dawid ou Ben LaMar Gay, a su revitaliser avec succès la note bleue au cours des dernières années. Faisant partie de cette écurie désormais incontournable, la formation Dos Santos n’a, quant à elle, que des liens plus ténus avec le jazz, car celui-ci n’est qu’une composante parmi tant d’autres dans son identité musicale. Le groupe – qui compte dans ses rangs des membres d’origines mexicaine, portoricaine et panaméenne – avait déjà fait tourner quelques têtes avec Logos, un premier album paru en 2018 sur lequel il apprêtait à une sauce résolument moderne des styles latins traditionnels comme la chicha et la cumbia. Non content de ce succès d’estime, Alex Chavez, le leader du quintette, désirait faire sortir la joyeuse bande de sa zone de confort en déménageant ses pénates de Chicago vers Los Angeles, afin de travailler avec le réalisateur Elliot Bergman. Sous le regard extérieur de ce dernier, le groupe a joué de longues heures en studio. Tout ce beau monde a ensuite pigé dans le matériel enregistré, afin d’extraire des boucles rythmiques atypiques, un peu comme on fait dans le milieu du hip-hop. Sans renier ses racines latinos, Dos Santos a su leur rester fidèle tout en leur conférant de nouvelles couleurs étonnantes : synthés psychédéliques, guitares surf, basses funky, emprunts à l’afro-beat, subtiles touches d’électronique… Tout cela accompagne à merveille les textes remplis d’espoirs et les mélodies lumineuses chantées en espagnol et parfois en anglais par la voix suave de Chavez. L’opus entier est de haute tenue, mais l’irrésistible chanson-titre vaut particulièrement le détour.
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