Pays : États-Unis Label : Metal Blade Genres et styles : death-metal Année : 2023

Cannibal Corpse – Chaos Horrific

· par Laurent Bellemare

Avec 35 ans à son actif, Cannibal Corpse s’est facilement hissé au sommet de la chaîne alimentaire du death metal. Qu’il s’agisse des chansons relativement accrocheuses, des pochettes d’album sanglantes, de la participation au film Ace Ventura ou de la censure dont le groupe a fait l’objet dans certains pays, il y a toutes les raisons d’avoir entendu parler d’eux. Mais qu’en est-il de la musique du seizième album de Cannibal Corpse ?

Pour les fans de Cannibal Corpse, le style musical du groupe est facile à cerner : du death metal, toujours exécuté avec force, avec peu de place pour la dynamique ou l’atmosphère. Les morceaux sont soit des successions denses de riffs rapides et anguleux, soit des hits lents et pesants, qui font hocher la tête et chantent des paroles. Quand il y a des solos de guitare, c’est une cacophonie à la Kerry King de Slayer. Au chant, George Fisher émet son rugissement habituel dans un registre moyen, changeant parfois de technique pour quelques cris aigus et perçants. À la batterie, le cofondateur Paul Mazurkiewicz se distingue de ses contemporains par son jeu efficace mais limité. Alex Webster, bassiste extraordinaire, agrémente le tout d’une flopée de notes à peine perceptibles.

Dans Chaos Horrific, tous ces éléments sont encore présents. Et ce depuis plus de trois décennies, chaque nouvel album étant plus applaudi pour sa cohérence que pour son originalité. Mais cette fidélité à sa marque de commerce a, pour le quintette américain, ses avantages et ses inconvénients. En effet, ce nouvel opus n’est que cela : le seizième album de Cannibal Corpse.

Bien exécuté, certes, mais sans surprise. Même la présence d’Erik Rutan (Hate Eternal, ex-Ripping Corpse) ne change pas grand-chose, si ce n’est l’inclusion de quelques passages lents et boueux qui rappellent la participation du guitariste à Morbid Angel à la fin des années 1990. Les fans de Cannibal Corpse voient toutefois cette prévisibilité comme une vertu, puisque le groupe n’a pas perdu de son attrait et tourne sans cesse.

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