Il y a de ces rencontres qui changent le cours d’une vie. Pour l’auteur-compositeur-interprète Edgar Bori, ce fut celle de Michel Garneau qui, le 13 septembre dernier, est devenu membre en règle de la Société des poètes disparus. L’œuvre et l’esprit de l’homme subsistent, cependant, et Bori les fait rayonner pleinement par l’entremise de son projet Garneau-Bori, entamé il y a déjà plusieurs années, et dont le volet le plus récent s’intitule Poésinutiles Vol. 1. Dix-sept chansons dont les textes s’inspirent de Michel Garneau, donc, et dont la musique a été composée soit par Bori solo, soit par des collaborateurs comme Allan Hurd, Yannick Rieu, Benoit Pinette – alias Tire le Coyote – ou le trio Bon Débarras, avec ou sans Bori. De la première pièce, à la mélancolie accentuée par la clarinette de Guillaume Bourque, à la dernière que viennent égayer ladite clarinette et celle de Pierre-Emmanuel Poizat, l’accordéon de Luzio Altobelli, la trompette de Némo Babin, le tuba de Julie Houle et le saxo de Damian Nisenson, Bori nous balade délicatement parmi les genres et sous-genres. Chacun de ceux-ci, qu’il s’agisse de jazz ou classique contemporains, de pop synthétique, de folk ou d’électro-pop-rock funky, s’agence parfaitement au texte. Avec pour résultat une musicalité magistrale qui fait voler haut les mots. Depuis une trentaine d’années qu’Edgar Bori nous nourrit de chansons touchantes et lucides. Son œuvre demeure d’une persistante pertinence, car ses contradictoirement nommées Poésinutiles Vol. 1 nous rappellent que l’humain ne peut faire l’économie de la poésie.
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