Les jeunes Danois d’Iceage, à peine majeurs à leurs débuts, se font d’abord remarquer pour leurs trois albums de hardcore punk brutaux et viscéraux. Prenant un virage post-punk avec leur dernier effort, ils proposent un album plus mature et plus ambitieux. Le chanteur Elias Bender Rønnenfelt réalise une performance presque théâtrale de poète torturé, faisant écho à Nick Cave dans The Birthday Party. L’album mélange une énergie punk bien dosée à des textes inspirés du spleen baudelairien, créant une atmosphère sombre et mélancolique, voire malsaine.
