Évoluant dans la scène underground allemande, Cio D’Or explore la profondeur de ce que la techno a à offrir, loin des productions préformatées du dancefloor. Elle réussit le pari de marier avec justesse paysages sonores et puissance du rythme. Tout comme pour son précédent album, Die Faser (2009), elle livre ici un bijou de musique électronique cinématique, sombre et poétique au point de faire sonner les machines de manière organique (elles respirent presque). Tomorrow Was Yesterday en est la parfaite illustration.
