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Ce lundi 15 mai au Club Soda, Héron, Jeanne Côté et Parazar se produisent à la grande finale des Francouvertes, c’est évidemment pourquoi PAN M 360 s’entretient avec les trois artistes sélectionnés au terme du processus.
Héron, alias Henri Kinkead, s’est imposé avec son mélange de folk, d’indie rock et de pop inspirée de musique traditionnelle québécoise. Bien qu’Héron constitue son premier projet solo, Henri est un habitué de la scène ; il forme le duo Kinkead avec son frère, et accompagne les musiciens Marco Ema, Simon Kernay et Julyan depuis quelques années.
PAN M 360 l’a rencontré à quelques jours de la finale.
Créées en 1995, Les Francouvertes ont pour but de faire briller les artistes issus de la francophonie canadienne et des nations autochtones. Lors de chaque spectacle, les performances sont évaluées par le jury et le public. Au terme du concours, de nombreuses récompenses sont remises, dont une bourse de 15 000 $ attribuée au gagnant ou à la gagnante. Par le passé, de nombreux artistes et formations de renom tels que Loco Locass, les Cowboys Fringants et Philippe Brach ont participé à cette aventure.
PAN M 360 : Pour commencer, peux-tu décrire un peu l’idée derrière ton projet? D’où vient le désir de mélanger la chanson traditionnelle à un son plus moderne?
Héron : La démarche derrière le projet est d’intégrer différents aspects du patrimoine musical québécois dans des compositions folk modernes, dont la musique traditionnelle.
Quand j’ai commencé le projet, j’avais envie de faire quelque chose de folk, parce que c’est ce qui m’a introduit à la musique québécoise. J’avais envie de découvrir ce répertoire, que je ne connaissais pas beaucoup. Je trouve ça fascinant, c’est au cœur de notre identité, c’est ce qui nous distingue musicalement.
PAN M 360 : À une semaine de la finale, comment te sens-tu?
Héron: Je me sens bien! Les Francouvertes, c’est un processus qui est stressant, mais depuis récemment, ça m’importe peu qu’on gagne ou qu’on perde. C’est déjà une chance incroyable de s’être rendus en finale et de pouvoir faire un spectacle au Club Soda, donc je me sens détendu, et prêt.
PAN M 360 : Que retiens-tu de ton expérience aux Francouvertes?
Héron: Ça m’a donné un énorme élan de confiance dans ce projet, qui existe depuis peu. Les Francouvertes ont été nos premiers spectacles, et ça a été un gros coup de pouce. J’en suis énormément reconnaissant.
PAN M 360 : Qu’est-ce que cela représente pour toi de t’être rendu en finale?
Héron: Je suis très fier de ça. Ça me donne confiance que les gens apprécient les spectacles et le projet, et ça me donne envie de continuer.
PAN M 360 : Si tu remportes la finale, que comptes-tu faire avec la bourse de 15 000$ ?
Héron: Je viens d’apprendre qu’on ne peut pas acheter, admettons, une voiture ou une maison! (rires). Donc je pense que je m’en servirais pour faire des activités de création, et pour commencer à créer du nouveau matériel en vue d’un éventuel album. J’ai aussi un EP qui sort à l’automne, donc je m’assurerais de bien monter ce projet là.
PAN M 360 : Finalement, victoire ou non, qu’envisages-tu pour la suite de ton projet?
Héron: D’abord, je vais me reposer! (rires) Ensuite, comme on commence à peine à effleurer le répertoire traditionnel et à voir comment on peut mélanger ça à des styles plus modernes, j’ai envie de continuer à explorer cette démarche et la pousser encore plus loin. Je crois que les possibilités sont infinies.
Crédit photo : Frédérique Ménard-Aubin