POP Montréal : Découvrez Maxime. , naturel de l’indie pop

Entrevue réalisée par Jacob Langlois-Pelletier
Genres et styles : électronique / indie pop / indietronica / pop

renseignements supplémentaires

Depuis le début de sa très jeune carrière, il cumule plus de 35 millions d’écoutes en ligne. the apathy song étant sa chanson la plus écoutée sur les plateformes d’écoutes. 

Mais qui donc est ce mec, illustre pour les uns et inconnu pour les autres ?

Né à Ottawa, Maxime Trippenbach, alias Maxime., a récemment emménagé à Montréal. À l’âge de 13 ans, il avait été charmé par la musique de Deadmau5 lors d’une sortie en voiture avec son père.  « À mon retour à la maison, j’ai découvert que le DJ canadien utilisait le logiciel FL studio. Immédiatement, j’ai téléchargé le logiciel et j’ai appris à l’utiliser », indique-t-il.

À la fois auteur, interprète et producteur, le jeune artiste de 24 ans navigue entre l’indie pop, la bedroom pop et l’indietronica. En août dernier, Maxime. a lancé Rubber Checks, un EP de cinq titres. À travers ce projet, il aborde la solitude d’un jeune artiste. « J’ai écrit la majeure partie de mon EP peu de temps après mon déménagement à Montréal », précise-t-il. 

Maxime. souhaite « créer quelque chose de différent qui attire les auditeurs dès les premiers instants de ses chansons.» 

Lors de son spectacle à POP, Montréal, soit au Diving Bell Social Club mercredi, Maxime. compte jouer ses chansons les plus populaires ainsi que quelques morceaux inédits. « En concert, j’aime modifier mes chansons et offrir une version différente de celle disponible sur les plateformes d’écoutes en ligne. Sinon, à quoi bon venir à mes spectacles », mentionne-t-il en riant. 

Sur scène, il est accompagné de James Clayton à la guitare et Lucas Kuhl à la batterie, deux amis de longue date. 

Pan M 360 s’est entretenu avec lui afin d’en connaître plus sur sa musique, son processus créatif et sa présence au festival Pop Montréal. 

PAN M 360 : Comment et pourquoi avez-vous commencé à faire de la musique?

MAXIME. : J’ai commencé à faire de la musique à 13 ans. Quand j’étais jeune, j’ai pris des leçons de guitare. Mon père avait toujours des compilations sur CD dans le lecteur de la voiture familiale. Un jour, il a fait jouer une chanson de Deadmau5 et j’ai trouvé ça vraiment bon. À mon retour à la maison, j’ai découvert que le DJ canadien utilisait le logiciel FL studio. Immédiatement, j’ai téléchargé le logiciel et j’ai appris à l’utiliser. À environ 20 ans, j’ai décidé de laisser de côté la musique électronique, de reprendre ma guitare et de commencer à chanter. C’est là que l’univers musical de Maxime. a débuté.

PAN M 360 : Quelles sont vos influences musicales?

MAXIME. : J’ai grandi en écoutant beaucoup d’électronique, de Cage the Elephant à Radiohead. Aujourd’hui, j’écoute majoritairement de l’alternatif et de l’indie. Quand je crée, j’incorpore des éléments d’EDM, car je produis encore sur le même logiciel depuis mon enfance. Toutes mes percussions sont électroniques, je modifie beaucoup ma voix et utilise beaucoup de synthétiseurs. 

PAN M 360 : Quelle est votre vision créative?

MAXIME. : Je veux créer quelque chose de différent qui attire les auditeurs dès les premiers instants de mes chansons. Aussi, je souhaite que ma musique soit un véritable ver d’oreille. Les mélodies sont très importantes pour moi et j’aime quand ma musique est proche de la pop. De plus, j’aime faire des chansons imprévisibles.

PAN M 360 : Vous avez récemment lancé votre EP Rubber Checks. Parlez-nous de la création de ce projet ?

MAXIME. : J’ai écrit la majeure partie de mon EP peu de temps après mon déménagement à Montréal. Je ne connaissais pas beaucoup de gens et je ne sortais pas énormément. Je restais beaucoup dans ma chambre et j’écrivais des chansons. J’y parle de ma vie et de mes états d’âme à ce moment-là. Mes paroles sont vagues afin de laisser mes auditeurs les interpréter à leur manière. 

PAN M 360 : Vous êtes en concert mercredi  dans le cadre du festival POP Montréal. Que représente cette expérience pour vous?

MAXIME. : Je ne m’attendais pas à être accepté pour faire partie du festival, je viens tout juste de commencer à faire des spectacles. D’ailleurs, ma prestation à Pop Montréal sera ma quatrième à vie. Sur scène, je suis accompagné de Clay (guitare) et Lucas (batterie). Ce sont deux de mes amis et nous avons  énormément de plaisir à jouer ensemble. Ce que j’aime de Pop Montréal, c’est que les différents évènements ne se déroulent pas tous au même endroit. Il y a énormément d’artistes à découvrir. Aussi, j’adore Montréal alors c’est une bonne excuse pour y être! 

PAN M 360 : Comment se sont déroulés vos premiers spectacles? 

MAXIME. :  Jusqu’à maintenant, j’ai énormément de plaisir. Cependant, je commence à comprendre à quel point c’est difficile d’un point de vue technique de faire un spectacle sans embûches. Récemment, j’ai fait un spectacle à Montréal et le courant s’est éteint à la moitié de ma dernière chanson. Je n’étais pas certain de ce que je devais faire, c’était une fin très étrange. J’espère que tout ira bien mercredi. 

PAN M 360 : À quoi doit-on s’attendre de vous mercredi soir?

MAXIME. : Je vais jouer mes chansons les plus populaires et quelques morceaux inédits. En concert, j’aime modifier mes chansons et offrir une version différente de celle disponible sur les plateformes d’écoutes en ligne. Sinon, à quoi bon venir à mes spectacles ?!

MAXIME. SE PRODUIT CE MERCREDI, 21H DANS UN PROGRAMME PRÉSENTÉ AU DIVING BELL SOCIAL CLUB, DANS LE CADRE DE POP MONTRÉAL. POUR INFOS ET BILLETS, C’EST ICI

Tout le contenu 360

Domaine Forget 2025 | Le Winterreise de Schubert dans les doigts et dans la voix de Rachel Fenlon

Domaine Forget 2025 | Le Winterreise de Schubert dans les doigts et dans la voix de Rachel Fenlon

Virée classique 2025 | Composer pour l’octobasse: un défi de taille?

Virée classique 2025 | Composer pour l’octobasse: un défi de taille?

Festival des traditions du monde de Sherbrooke (FTMS): la diversité d’aujourd’hui, bien au-delà des folkores 

Festival des traditions du monde de Sherbrooke (FTMS): la diversité d’aujourd’hui, bien au-delà des folkores 

Virée classique| Le pianiste Martin Helmchen : passion et intensité jusqu’au bout des doigts

Virée classique| Le pianiste Martin Helmchen : passion et intensité jusqu’au bout des doigts

Virée classique | Orchestre de Jeux Vidéo : Quand Mère Nature rencontre carte mère

Virée classique | Orchestre de Jeux Vidéo : Quand Mère Nature rencontre carte mère

12e Virée classique de l’OSM expliquée par Marianne Perron | La nature sublimée par la musique

12e Virée classique de l’OSM expliquée par Marianne Perron | La nature sublimée par la musique

Présence autochtone | Native Mafia Family, pionnier du hip-hop innu

Présence autochtone | Native Mafia Family, pionnier du hip-hop innu

Virée classique | Obiora : Concert-festin pour les yeux et les oreilles de toute la famille!

Virée classique | Obiora : Concert-festin pour les yeux et les oreilles de toute la famille!

Orford 2025 | Stick&Bow, hommage aux transgresseurs

Orford 2025 | Stick&Bow, hommage aux transgresseurs

Présence autochtone 2025 | Forestare présente le conte musical  »Passeurs »

Présence autochtone 2025 | Forestare présente le conte musical  »Passeurs »

Présence autochtone | Incantations maories, aborigènes et inuites pour les baleines

Présence autochtone | Incantations maories, aborigènes et inuites pour les baleines

Changement de baguette à l’Orchestre de la Francophonie: le chemin vers la succession dans les mots d’Hélène Archambault

Changement de baguette à l’Orchestre de la Francophonie: le chemin vers la succession dans les mots d’Hélène Archambault

Présence Autochtone 2025 | « Montréal est la ville la plus anti-MAGA d’Amérique » (et on parle de la programmation avec le directeur)

Présence Autochtone 2025 | « Montréal est la ville la plus anti-MAGA d’Amérique » (et on parle de la programmation avec le directeur)

Ensemble Obiora : musique afro-classique dans les parcs

Ensemble Obiora : musique afro-classique dans les parcs

Vitta Morales, notre collègue aux multiples chapeaux

Vitta Morales, notre collègue aux multiples chapeaux

Festival d’art vocal de Montréal | La Flûte enchantée pour conclure le mois lyrique de l’ICAV

Festival d’art vocal de Montréal | La Flûte enchantée pour conclure le mois lyrique de l’ICAV

Festival de Lanaudière | Kent Nagano : l’éternel, et attendu, retour

Festival de Lanaudière | Kent Nagano : l’éternel, et attendu, retour

Festival de Lanaudière | Sol Gabetta et les rencontres fortuites

Festival de Lanaudière | Sol Gabetta et les rencontres fortuites

Orford 2025  | Collectif9 : le folk qui innove et qui groove

Orford 2025  | Collectif9 : le folk qui innove et qui groove

Festival de Lanaudière | Les étincelles de Strauss, Schumann et Brahms à Joliette

Festival de Lanaudière | Les étincelles de Strauss, Schumann et Brahms à Joliette

Festival de Lanaudière | Franco Fagioli et la voix du bel canto

Festival de Lanaudière | Franco Fagioli et la voix du bel canto

Le féminin est pluriel au Festival d’opéra de Québec

Le féminin est pluriel au Festival d’opéra de Québec

Festival d’art vocal de Montréal | Former la relève en art lyrique, de la voix à la mise en scène

Festival d’art vocal de Montréal | Former la relève en art lyrique, de la voix à la mise en scène

Nuits d’Afrique | El Gato Negro, le son de la pop subtropicale

Nuits d’Afrique | El Gato Negro, le son de la pop subtropicale

Inscrivez-vous à l'infolettre