Fête de la musique de Tremblant 2024 | La chaleur et l’élégance du grand Paulo Ramos
par Frédéric Cardin
Qui dit Paulo Ramos dit élégance, classe, force tranquille, douceur chaleureuse… et impeccable musique brésilienne, bien sûr. La directrice artistique de la Fête de la Musique de Tremblant, Angèle Dubeau, avait donné au vétéran guitariste et chanteur la tâche d’apporter la chaleur et le soleil de son pays natal pour le premier des deux grands spectacles de l’édition 2024. Mission accomplie. Il faut dire que ce n’était pas difficile pour ce père de la musique brésilienne made in Québec. Le monsieur a du métier, et beaucoup d’ami(e)s. Après s’être lancé par lui-même, mais accompagné de son fidèle quintette formé de Sacha Daoud, Daniel Bellegarde, Dan Gigon, John Sadowy et Rodrigo Simoes, Paulo a invité plusieurs habitués de ses concerts, dont l’excellente Bia. Celle-ci a offert quelques chansons, dont un Chega de Saudade bellement modifié et ‘’pimpée’’, en plus d’oser quelques pas de capoeira! Toujours la belle forme pour la belle québéco-brésilienne! Le guitariste et chanteur Rommel Ribeiro, la chanteuse winnipégoise Annick Brémaud et deux danseuses, ont ajouté la couche voulue pour faire de cette soirée brésilienne un succès public incontestable.
Fête de la musique de Tremblant 2024 | Hispanité et flamenco rayonnant avec Les Rugissants
par Frédéric Cardin
L’ensemble vocal Les Rugissants, dirigé par Xavier Brossard-Ménard, a offert une belle heure de chant choral étoffé ce samedi après-midi à la Fête de la Musique de Tremblant 2024. Une dizaine de chanteurs de haut niveau, accompagnés par un guitariste et une danseuse flamenco, tous dirigés par la battue énergique, communicatrice, de Brossard-Ménard, ont transporté les spectateurs de la grande place de Tremblant dans univers vocal hispanique éloigné des clichés faciles. Que ce soit grâce à des compositeurs espagnols ou étrangers, mais habités par la magie de ce pays, les artistes n’ont pas hésité à offrir des œuvres d’un niveau de ‘’sérieux’’ et d’exigence harmonique quelque peu plus avancés que dans les autres spectacles à l’affiche. Il faut saluer la démarche. Cela dit, il aurait fallu être de bien mauvaise foi pour rechigner. Le programme construit par Brossard-Ménard était bien choisi en fonction de son expression de couleurs facilement identifiables à la péninsule ibérique, malgré quelques passages tonalement modernes. Une prestation de grande qualité et appuyée sur un raffinement qui témoigne d’une très belle intégrité artistique.
Crédit : Maryse Tapp/Fête de la Musique de Tremblant
Fête de la musique de Tremblant 2024 | Les belles envolées de Mikha.elles
par Frédéric Cardin
Mikhaëlle Salazar est ‘’Chilicoise’’, comme elle le dit elle-même. La jeune dame d’origine chilienne et québécoise a créé le quatuor vocal Mikha.elles en 2020. Bien entendu, la pandémie a fait en sorte que le rayonnement du groupe ne fait que commencer. Mais celui-ci démontre un beau potentiel de diffusion. Ce que l’on a entendu sur la scène Deslauriers de la Fête de la Musique de Tremblant en ce samedi après-midi nous a fait une agréable impression. Le quatuor a capella formé de Mikhaëlle Salazar et ses amies Marie-Neiges Harvey, Carmelle Gauvin et Judith Little-Daudelin, amène l’auditeur dans un répertoire de chanson, de compositions originales et de folklore latinos (mais pas que), sur des harmonies frôlant le jazz et appuyées par une rythmique onomatopéique qui rappelle les ensemble de barbershop masculins. C’est élégant tout en étant décontracté, une image que renforce Mikhaëlle Salazar par sa présence simple et attachante. Les jeunes dames étaient parmi les premières à lancer les activités de cette Fête de la Musique 2024, si bien qu’elles ont dû s’exécuter sous la petite pluie fine qui s’est tarie un peu plus tard seulement. Le public était néanmoins présent et est resté attentif, signe que la qualité y était.
Fête de la musique de Tremblant 2024 | Ensemble Caprice : drôle et festif
par Frédéric Cardin
Le petit crachin qui sévissait depuis la matinée venait tout juste de se terminer quand l’ensemble Caprice a commencé à jouer sur la scène Québecor de la Fête de la Musique de Tremblant. Le soleil n’était pas au rendez-vous, loin s’en faut, mais c’était déjà plus agréable, surtout que l’ensemble montréalais avait apporté de la lumière dans ses bagages. Et même deux fois plutôt qu’une. Il y avait d’abord la présence du directeur Mathias Maute, qui a offert une animation rigolote. Je savais Maute sympathique, mais je ne me rappelais pas qu’il pouvait être aussi drôle avec le public. Peut-être n’avais-je pas porté assez attention… Les propos du chef avait surtout l’avantage d’appuyer un programme pétillant, consacré à Vivaldi et aux ‘’nomades’’ d’Europe baroque. Ainsi, des concertos vivaldiens virevoltants à souhait côtoyaient avec bonheur des œuvres anonymes et de compositeurs méconnus, aux accents fortement folkloriques de divers coins du continent, particulièrement de l’Est. Je me permets de souligner la qualité sonore offerte par les techniciens de sons du festival. Le classique souffre de la performance à l’extérieur et l’amplification n’est souvent pas à la hauteur. Ce que j’ai entendu hier était d’une qualité qu’on aurait remarquée pour l’OSM ou l’OM, par exemple. Très bon point pour l’organisation.
FME 2024 Jours 2 et 3| Sans conteste une ville de hip-hop
par Alain Brunet
Souldia l’a répété quelques fois vendredi : c’était son plus gros show à vie en Abitibi. Pour un marché de cette taille, c’était effectivement considérable. Et tout à fait justifié. Rouyn-Noranda est une ville de hip-hop, de surcroît la ville de Steve Jolin dont le label 7eme Ciel est un pilier de l’écosystème musical québécois.
Plusieurs Têtes d’affiche du rap keb se sont présentés sur la scène principale du FME. Cette région est aussi celle de Zach Zoya, très présent ce week-end en tant qu’invité de marque, notamment chez Haviah Mighty, Prix Polaris 2019, sur scène samedi.
Mais celui à qui on a donné le plus de flashs, celui qui rassemble le plus, c’est assurément Souldia. Et pour cause : les bottines suivent les babines lorsqu’il est question de défendre le matériel sur scène, notamment les meilleures salves de Non Conventionnel ou encore des extraits de Portrait Robot exécutés avec le collègue Lost. Vivement le nouvel album en gestation.
Présence d’enfer sur scène, tonus supérieur, et une redoutable machine derrière lui pour exécuter en temps réel. Souldia a vraiment construit son identité d’artiste arrivé au top du rap keb. La connexion avec la plus vaste portion des fans de rap keb n’est pas l’effet du hasard. Il grafigne juste assez, il se ramène vite dans le droit chemin et rallie finalement un maximum de fans.
Lost se produisait au Petit Théâtre du Vieux Noranda qui jouxte l’allée de la scène principale. Excellent set du MC, poète, le rappeur de MTL impose le respect. La plume est acérée, le propos direct et bien exposé, les syllabes percutantes, l’autorité sur scène. Et, il va sans dire, un retour d’ascenseur avec la visite de Souldia encore gonflé à bloc. Le lendemain, le parquet de la grande scène de la 7e rue était de nouveau plein pour un autre programme de rap keb avec LaF, Haviah Mighty et Loud Lary Ajust réunis dans le contexte de la tournée Blue Volvo 10e anniversaire. Effectivement, ça se fête dans une ville de hip-hop à n’en point douter, toujours étonnante Rouyn-Noranda.
crédit photos Christian Leduc
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FME 2024 Jour 2 I Allô Fantôme, pop baroque et artsy avec une touche de tacos
par Stephan Boissonneault
Et nous sommes de retour ! L’équipe de PAN M 360 sillonne l’ensemble de la programmation du FME 2024 pour capter le plus d’artistes possible lors de cette 22e édition dans la belle ville de Rouyn-Noranda. Le deuxième jour, nous avons couvert Maryze, Amery, Feeling Figures, Alix Fernz et Allô Fantôme.
Les chansons d’Allô Fantôme, le super projet de l’auteur-compositeur Samuel Gendron, semblent tout droit sorties des années 70, avec des groupes comme Procol Harum et The Moody Blues. À la tête d’un groupe de sept musiciens composé de guitares électriques et à 12 cordes, d’une flûte, d’une basse, de synthétiseurs et d’une section de batterie stable, Gendron domine la salle de sa voix prophétique, chantant la peur, l’amour et les animaux en ballon. Cette approche maximaliste du rock était parfaite après une délicieuse dégustation de tacos, offerte par le label bonbonbon, à l’occasion de son cinquième anniversaire. Les talents de Gendron au clavier sont captivants et son groupe, dont il faut souligner le travail du bassiste, est très soudé. L’ensemble de la performance donne l’impression de regarder une peinture abstraite et de trouver la prochaine partie qui changera notre vie.
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FME 2024 Jour 2 | Feeling Figures ou le mysticisme avec les dents
par Stephan Boissonneault
Peut-être était-ce le cocktail de substances et de Sapporo que j’avais consommé, ou peut-être était-ce simplement quelque chose qui s’accrochait à l’air du FME, mais je n’ai pas pu, pour la vie, me sortir le concept de la mort de l’ego de l’esprit en regardant les Montréalais de Feeling Figures. Leur set, une dose sporadique de pop twee-shoegaze et de bruits de guitares lourdes, soutenu par une section rythmique arrondie qui a mené le groupe dans quelques trous de lapin groovy, ressemblait parfois à un rêve implacable, un rêve que l’on ne voulait jamais voir se terminer. Le double chant de Zakary Slax et Kay Moon, tout en s’acharnant sur leurs axes respectifs, était une harmonie bruyante qui rappelait la folie no-wave de l’époque de ZE Records. Revenant à l’ego death, le sentiment d’abandon ultime et de perte des sens (un sentiment apaisant, je sais), The Figs nous ont emmenés dans un voyage psychique, un voyage où il faut flotter autour des murs de la catharsis. Un voyage spirituel digne de FME.
FME 2024 Jour 2 | Amery, enfants chéris du soft rock
par Lyle Hendriks
J’ai le plaisir d’annoncer que les vibrations de soleil et d’amour pour la première fois d’Amery sont absolument évidentes dans sa performance live. Alors que certaines musiques de ce créneau s’aventurent sur le territoire de la gaieté ennuyeuse, Amery et son groupe contournent complètement ce problème grâce à un sentiment écrasant de joie authentique derrière leur musique. Doux, sensible et sucré, le groupe nous attire avec un volume inférieur à la moyenne et une énergie discrète qui ne fait que nous séduire.
Le groupe se sent à la fois serré et lâche, s’étirant et s’écoulant les uns avec les autres alors que nous sommes guidés à travers le centre émotionnel de chaque chanson. Amery elle-même est un plaisir à regarder, avec un énorme sourire sur son visage et une danse incessante que l’on ne peut s’empêcher d’aimer. Sa musique donne envie de prendre un chiot dans ses bras ou de faire une balade à vélo vers nulle part, et chaque texte nous parvient comme quelqu’un qui avoue un béguin de cour de récréation. A la fin du set, elle a conquis la salle de main de maître en reprenant « Hot Stuff » de Donna Summer, pour le plus grand plaisir de quelques papas qui se sont mis à danser sur le dancefloor. Si vous avez la chance de voir Amery en concert, assurez-vous d’être prêt à partir de bonne humeur.
Un aspect qui fait peut-être un peu défaut à la scène musicale, c’est le chaos, le chaos pur et débridé dont les grands poètes pourraient se lamenter. Mais vendredi soir au Paramount, la ville de Rouyn-Noranda a été témoin de ce chaos sous la forme d’Alix Fernz, le jeune et dynamique post-punk qui rencontre tout ce qui est synthé et qui est sur une pente ascendante avant la sortie de son premier album, Bizou. Vêtu d’une moitié de chemise et montrant sa canopée de tatouages, Alix s’est lancé dans le tourbillon, enfonçant son micro dans le fond de sa gorge et, à un moment donné, s’étranglant presque avec le câble. C’est un amusement dangereux et la plupart des spectateurs ont adoré. Quelques-uns n’avaient aucune idée de ce dans quoi ils venaient de mettre les pieds et se sentaient probablement dans le brouillard épais d’un trip préternaturel. Le projet d’Alix Fernz est certainement mieux servi avec un groupe complet ; une guitare solo volante bourdonnante, une section de basse prog-gasmique, une batterie lourde, et des interludes jammy qui ressemblent à Wire on speed. Nous sommes impatients de découvrir la suite de Bizou et toute sa splendeur.
Pour mon premier spectacle du vendredi soir au FME, nous avions Maryze, une artiste solo de Montréal qui s’inspire des plus grands noms de la pop tout en apportant une intimité de boudoir unique à ses morceaux hymniques. Maryze a joué pour une foule relativement calme dans un bar à cocktails qui aurait été sombre s’il n’y avait eu que le crépuscule.
Pour une artiste solo qui, comme elle le dit, lit essentiellement son journal intime, ce spectacle en début de soirée aurait pu être un cadre intimidant pour sa performance, ce qui aurait rendu difficile l’apport (et le maintien) de l’énergie. Heureusement, Maryze n’a pas eu ce problème. Elle a couvert beaucoup de terrain sonore et émotionnel dans son set, et a chanté à tue-tête pendant toute la durée du concert. Qu’il s’agisse d’énormes chansons pop qui seraient à leur place dans l’église de Lady Gaga, de morceaux de club sales sur les langues, d’une ballade romantique (et terriblement triste) avec juste sa voix et le piano, ou même d’une interprétation acapella de 4 minutes de La Vie en Rose alors qu’elle était assise sur le bar, Maryze a été un plaisir à regarder. Sa voix est incroyable, elle s’élève au-dessus de sa musique d’accompagnement et me donne la chair de poule alors qu’elle nous rapproche de plus en plus. Nous pourrions commencer à réserver Maryze pour les stades, car elle joue déjà comme si elle était dans un stade.
Fête de la musique de Tremblant 2024 | Sophie Faucher et la Callas, en symbiose
par Frédéric Cardin
La Fête de la musique a été lancée hier soir par la présentation hors site (dans l’église du village de Mont-Tremblant) de la pièce Callas : une voix pour être aimée, avec Sophie Faucher dans le rôle de la divina en fin de vie, Marc Hervieux dans celui de Giuseppe di Stefano, ténor et compagnon des dernières années, et Dominic Boulianne qui incarne le pianiste répétiteur Robert Sutherland.
Je ne reviendrai pas sur les détails de cette pièce qui raconte les derniers moments (plausibles, mais fictifs) de la chanteuse avant d’être retrouvée morte dans son appartement parisien. Pour cela, je vous invite à écouter l’entrevue que j’ai réalisée avec Sophie Faucher et Marc Hervieux.
Je dois faire l’aveu que je n’avais pas encore eu la chance de voir cette pièce, écrite par Sophie Faucher et Anne Bryan, et créée à l’automne 2023. Ce que j’ai vu et ressenti hier c’est surtout une Sophie Faucher habitée, bluffante de justesse. On y est, là, avec une digne dame qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. Et pourtant elle a encore beaucoup de grandeur. On aimerait lui dire. On aimerait monter sur scène et répliquer quand elle dit que sa voix était tout, que sa voix l’avait faite. Lui dire que non, c’est elle qui a fait cette voix, lui a donné son caractère si unique. C’est sa passion et son intégrité artistique extrême qui ont construit un instrument devenu iconique. C’est dire si on y croit. Marc Hervieux est aptement solaire, véritable pôle contraire de la star déprimée. Mais il a sa part d’ombre. Il aime la Callas de tout son cœur, mais il s’accroche, lui aussi, au passé. Celui où elle possédait encore ses moyens, et avec qui il pouvait régner sur les planches. Cette prochaine tournée au Japon, qu’il vient répéter chez son amie, est une bouée à laquelle il s’accroche, après un drame familial (il a perdu sa fille). Il est donc partiellement attentif au désespoir de Maria. Et le pianiste, lui, ne sait trop quoi dire, sinon des platitudes génériques, la plupart du temps.
On regrette donc que les derniers moments de Maria Callas (s’ils ont bien eu lieu) aient été alourdis par l’incapacité de deux hommes à comprendre la douleur d’une femme déchirée. L’incapacité de communier avec sa tragédie, et de percer sa carapace ténébreuse, faite de regrets, d’absence (amour maternel) et de résignation (elle ne chantera plus). En fait, les derniers moments de la Callas dans cette pièce, c’est l’histoire d’un échec. Un échec de communication. Peut-être était-il possible de percer les défenses derrière lesquelles la diva épuisée s’était refoulée, cette certitude de ne plus servir à rien sans le chant? Elle dit : ‘’la meilleure façon de servir la musique désormais, c’est de me taire’’. Mais servir la musique aurait pu devenir l’affaire d’une transmission du savoir acquis, de l’inspiration donnée à une autre génération, etc. Qui sait peut-être qu’avec les bons mots, les bons arguments, Maria aurait pu survivre à ‘’la Callas’’ encore quelque temps. Elle aurait pu éviter le piège de devoir s’éteindre comme l’un de ses personnages tant aimés, Traviata, Mimi, Tosca, Aida.
C’est tout cela qui nous passe par la tête pendant l’heure et demie du spectacle. Et c’est la preuve que le jeu de Sophie Faucher est tellement fort, car on rêve d’intervenir, trouver les bons arguments, là où ces deux messieurs échouent.
En fait, les derniers moments de la Callas dans cette pièce, c’est l’histoire d’un échec. Un échec de communication
Hervieux est bon et juste, lui aussi, dans le rôle de Di Stefano. On lui pardonne quelques bafouillages en lui reconnaissant une belle authenticité dans ses élans de tendresse et d’amour pour son amie. Ces mêmes sentiments qui le poussent à devenir dur et même cruel quand celle-ci ne se montre pas (ou plus) à la hauteur de l’idole qu’il en fait encore dans son esprit. L’avantage qu’il possède est qu’il peut chanter, aussi. Ce qu’il fait très bien d’ailleurs, et avec générosité.
Dominic Boulianne incarne le pianiste Robert Sutherland, pris au dépourvu par cette répétition qui tourne à vide.
La mise en scène, de Marc Hervieux, est très classique, sous forme de huis clos à trois dans le décor réaliste d’un appartement de Paris aux relents de luxe défraîchi. Déplacements et mise en place sont au service de la compréhension des émotions des protagonistes.
Avez-vous déjà remarqué que certains groupes punk sont un peu sérieux ? Parfois, c’est agréable d’être primal et de libérer mon âme torturée dans une catharsis de musique violente. Mais parfois, ce dont j’ai vraiment besoin, c’est de regarder six personnes s’amuser en faisant du bruit très fort. Le mot qui me vient à l’esprit en regardant Television Overdose, ou TVOD, au Petit Théâtre de Rouyn-Noranda, est » perspicace « . Il y a un clin d’œil complice derrière chaque chanson, même si nous sommes assommés par l’instrumentation d’un orchestre mineur. Le leader Tyler Wright nous offre des paroles brillantes, livrées avec une diction satisfaisante, s’assurant que ses mots se détachent toujours du mélange souvent chaotique. J’aime regarder un groupe qui s’amuse, et TVOD l’a fait. À un moment donné, Wright surfait sur la foule près de l’avant, éructant des plosives et des ponctuations dans le micro alors que la salle l’emportait vers ses funérailles vikings sur le thème de la FME. Un peu de post-punk positif ne fait jamais de mal, surtout quand il est aussi turbulent et facile à aimer. En fin de compte, un petit coup de TVOD était juste ce dont j’avais besoin pour passer la fin de ma première soirée au FME de cette année.
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