À 18h35 sur la scène de la Rivière sont arrivés les nouveaux chouchous australiens, Royel Maddell et Otis Pavlovic. D’où le nom de groupe rock Royal Otis, tandem guitare-voix assorti d’un batteur. Sous les acclamations d’une foule modeste mais très enthousiaste, ils étaient immergés de projections colorées, paroles manuscrites, insertions jeunes et cool. Royal Otis a offert une prestation entraînante et dégourdie.
Ils ont ouvert le set avec l’exécution énergique de Going Kokomo et nous ont également offert I Wanna Dance With You. Kool Aid, la préférée des fans, a tout de suite fait bouger le parquet. Il en fut de même pour la chanson-titre de l’album Sofa Kings.
Du côté de PRATTS & PAIN, on a eu droit à Adored et à l’incontournable Heading for the Door, qui a confondu les sceptiques, sans compter Fried Rice et Til the Morning.
Moody a été chaleureusement accueillie, plusieurs personnes en chantaient les paroles. Car a hypnotisé l’assistance pendant un instant. Les reprises Murder on the Dancefloor (Sophie Ellis-Bextor) et Linger (The Cranberries) ont été de bonnes surprises alors que le single Say Something était espéré par plusieurs.
Le tube les ayant révélés avait été gardé pour la fin, Oysters in My Pocket fut le feu d’artifice final.
Une formation qui en cette chaude fin d’après-midi était rafraîchissante et valait le détour d’être découverte dans une programmation aussi chargée. Les gars de Royel Otis auront été l’un des coups de cœur de ma journée avec leurs mélodies instinctives et leur charisme déployé sans effort.
photo Tim Snow pour Osheaga