blesse est issu de la fin de Zen Bamboo, et la réponse chimique de Léo Leblanc, Xavier Touikan et Charles-Antoine Olivier (alias CAO) à ladite fin a été un élan créatif : sitôt encabanés dans un chalet lanaudois à jammer, réunissant des idées écartées au fil des ans pour les étayer davantage, s’ouvrant au vaste pan de la post-prod DIY – catalyseur d’expérience acquise, accélérateur d’expression développée, affranchissement émancipé et al.
Et là, maintenant que ça s’est dit, à leur instar on se concentre sur le neuf : ils se sont mis à écouter de la musique comme jamais – s’inspirant notamment de Porches, My Bloody Valentine et Indochine et des mouvances hyperpop et bedroom pop – en ayant en mire de créer une pop idiosyncrasique, plurielle, abrasive et surtout catchy; se sont mis à jaser de structures de pièces avec des étoiles dans les yeux; ont réalisé que ce qui leur importait d’abord, c’était d’avoir une signature sonore sur enregistrement plutôt que sur scène.
Ça aura pris 9 mois avant qu’ils trouvent le son composite recherché – mais, une fois saisi, le reste a coulé de façon quasi autonome, nourri par une incessante collaboration cyclique. Le groupe devient donc le groupe qu’il veut être à chaque pièce, les voix principales s’alternent, tout se renouvelle. En résultent des crédits de type « Paroles et musique par blesse ». Ça part souvent de compositions guitare + voix qui sont écrites en même temps qu’enregistrées, augmentées d’arrangements synthétiques revirés de bord 1000 fois qui vont venir à leur tour bonifier le sens des paroles. Ça part, pour rarement revenir au point de départ – pour découvrir toujours, sans finalité annoncée. La seule contrainte, c’est de ne pas être constamment maximaliste – ça, c’est le bout pas facile.
C’est un départ, donc – un départ qui veut conserver l’énergie du départ longtemps. C’est blesse, et ça commence maintenant.
POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient de blesse et est adapté par PAN M 360.