Pour le dernier programme du Festival de Lanaudière, Yannick Nézet-Séguin et l’Orchestre métropolitain passe de la fin du 19e siècle, la première tranche du 20e et l’actuel 21e.
Voici les créateurs:
Le compositeur tchèque Anton Dvořák vécut un moment de sa carrière à New York, soit à la fin du 19e siècle. L’Amérique moderne était en pleine effervescence, la musique n’y faisant pas exception. Terreau fertile pour la composition de sa symphonie la plus célèbre.
Naissait à cette époque Bohuslav Martinů, aussi d’origine tchèque et transplanté en permanence aux États-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale. Moderniste dans la mouvance Debussy, Ravel, Roussel (etc.) il était aussi fasciné (notamment) par la Renaissance et ses fameuses fresques italiennes. Et c’est pourquoi L’OM et YNS ont retenu Les Fresques de Piero della Francesca, H. 352.
En début de concert, Yannick Nézet-Séguin et l’Orchestre Métropolitain créent une œuvre commandée à la compositrice anichinabée Barbara Assiginaak. Autre signe de cette grande renaissance culturelle des Premières Nations.
PROGRAMME
Barbara Assiginaak
Eko-Bmijwang (Aussi longtemps que la rivière coule) – création mondiale, commande de l’Orchestre Métropolitain
Bohuslav Martinů
Les Fresques de Piero della Francesca, H. 352
Antonín Dvořák
Symphonie no 9 en mi mineur, op. 95 « Du Nouveau Monde »