Un phosphène est « le phénomène qui consiste à voir la lumière sans que celle-ci ne pénètre dans l’œil. » Le titre du nouvel album résolu et déchirant de la compositrice et violoniste Jessica Moss ne pourrait être mieux choisi. Moss est désormais une praticienne chevronnée de la musique d’isolation immersive ; sur trois disques solo de postclassicisme minimal et maximal déjà acclamés, son violon acoustique, amplifié, mis en boucle, déformé et décalé électroniquement est la matière première de compositions de longue haleine profondément expressives, palpablement obsédantes et totalement engagées. Mais Phosphenes est la musique la plus incisive et inexorable que Moss ait faite à ce jour, inscrivant des halos de lumière réfractée à partir d’une profonde solitude et d’une obscurité hermétique avec une détermination et une intensité particulièrement solennelles. Ces compositions se canalisent comme l’eau qui se déplace lentement dans une grotte sombre, captant des éclats de luminescence de l’intérieur ».
”A phosphene is “the phenomenon of seeing light without light entering the eye.” The title of the resolute, heart-rending new album by composer/violinist Jessica Moss could not be better chosen. Moss is by now a seasoned practitioner of immersive isolation music; across three previously acclaimed solo records of minimal and maximal post-classicism, her acoustic, amplified, looped, distorted and electronically-shifted violin is the raw material for deeply expressive, palpably haunting, wholly committed longform compositions. But Phosphenes is the most incisive and inexorable music Moss has made to date, inscribing halos of refracted light out of deep solitude and hermitic darkness with especially solemn determination and intensity. These compositions channel themselves like slow-moving water in a dark cave, catching glints of luminescence from within”.
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Ce contenu provient de Jessica Moss et de la Sala Rossa et est adapté par PAN M 360.