Retour inespéré de la formation anglaise à qui l’on doit Loveless, chef-d’œuvre ultime du shoegaze des années 1990. m b v en est la suite logique; on y entend les mêmes tons de guitares perfectionnés par Kevin Shield, les voix des deux interprètes en retrait et les multiples couches de textures en fond de toile. Bien qu’inégal, l’album confirme malgré tout que My Bloody Valentine est toujours maître du son qu’il a inventé, maintes fois copié au courant de la dernière décennie.
