Un des mythes les plus tenaces concernant l’alto est que son répertoire est limité. Durant les vingt dernières années, pas moins d’une trentaine de concertos pour alto ont été créés! Parmi ceux-ci, le Concerto de l’Allemand Jörg Widmann, écrit pour le Français Antoine Tamestit. Ici, le compositeur et le dédicataire ont travaillé de pair, ça s’entend, ça se sent. Il est évident que cet enregistrement ne peut pas recréer fidèlement tous les détails de la partition (déplacements, spatialisation des musiciens et autres mimiques effectuées pas le soliste), mais on en ressent l’énergie, l’excitation, la transcendance du médium.
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