avant-garde / installation / japon / percussions

Festival FLUX : Nakatani Gong Orchestra, Tatusuya Nakatani solo et ARTS CARE

par Rédaction PAN M 360

Tatsuya Nakatani

Tatsuya Nakatani est un percussionniste d’avant-garde, un compositeur et un artiste sonore. Actif sur la scène internationale depuis les années 1990, Nakatani a publié plus de 80 enregistrements et effectué de nombreuses tournées, donnant plus de 150 concerts par an. Il se consacre principalement à son travail en solo et à son projet de grand ensemble, le Nakatani Gong Orchestra. Il donne des classes de maîtres et des conférences dans les universités et les conservatoires de musique du monde entier. Originaire du Japon, il vit dans la ville désertique de Truth or Consequences, au Nouveau-Mexique. Grâce à ses activités dans les domaines de la musique nouvelle, de l’improvisation et de la musique expérimentale, Nakatani multiplie les collaborations.
La musique de Nakatani est centrée sur un gong adapté pour être joué à l’archet, soutenu par un ensemble de tambours, de cymbales et de bols chantants. Avec ses archets Kobo qu’il sculpte à la main, il a consacré des décennies à affiner et développer son univers sonore, tel un agencement de formations vibratoires, enchâssées dans des strates scintillantes de silence et de texture. Au cœur de cette œuvre contemporaine, on perçoit encore le rythme dramatique, l’élégance formelle et l’espace (ma) caractéristiques de la musique traditionnelle japonaise.

Tatsuya Nakatani is an avant-garde percussionist, composer, and artist of sound. Active internationally since the 1990s, Nakatani has released over 80 recordings and tours extensively, performing over 150 concerts a year. His primary focus is his solo work and his large ensemble project, the Nakatani Gong Orchestra. He teaches master classes and lectures at universities and music conservatories around the world. Originally from Japan, he makes his home in the desert town of Truth or Consequences, New Mexico. With his activity in new music, improvisation, and experimental music, Nakatani has a long history of collaboration.
Nakatani’s distinctive music centered around his adapted bowed gong, supported by an array of drums, cymbals, and singing bowls. In consort with his personally hand-carved Kobo Bows, he has spent decades refining and developing his sound as an arrangement of formations of vibrations, incorporated in shimmering layers of silence and texture. Within this contemporary work, one can still recognize the dramatic pacing, formal elegance and space (ma) felt in traditional Japanese music.

Les musicien.ne.s de cette édition du Tatsuya Nakatani Gong Orchestra seront:

Geneviève Ackerman
Miel Azevedo
Annabelle Chouinard
Oscar Coyoli
Marilou Craft
Susanna Hood
Atsushi Ikeda
Chloe Jackson-Reynolds
Pablo Jimenez
Jean Néant aka Joni Void
Shota Nakamura
Roxanne Nesbitt
Fahmid Nibesh
Élise Paradis
Christelle Saint-Julien
Tahlia Stacey

The musicians for this edition of the Tatsuya Nakatani Gong Orchestra will be:

Geneviève Ackerman
Miel Azevedo
Annabelle Chouinard
Oscar Coyoli
Marilou Craft
Susanna Hood
Atsushi Ikeda
Chloe Jackson-Reynolds
Pablo Jimenez
Jean Néant aka Joni Void
Shota Nakamura
Roxanne Nesbitt
Fahmid Nibesh
Élise Paradis
Christelle Saint-Julien
Tahlia Stacey

ARTS CARE

ARTS CARE est une installation sonore interactive de l’artiste interdisciplinaire Jesse Stewart qui sera exposée dans le hall de la Sala Rossa avant le concert du Nakatani Gong Orchestra. Des gongs-lettres en aluminium épelant les mots « ARTS » et « CARE » résonneront grâce à l’instrument de musique à usage adapté (AUMI), conçu à l’origine par la compositrice et improvisatrice américaine Pauline Oliveros. Les visiteur.rice.s sont invité.e.s à se mouvoir autour de l’œuvre en se déplaçant dans le champ de vision d’un iPad équipé de l’AUMI détectant les mouvements et les convertissant en impulsions électriques qui sont ensuite envoyées à des percuteurs mécaniques. Ces derniers font vibrer les gongs-lettres en réponse aux déplacements des visiteur.rice.s.

ARTS CARE is an interactive sound installation by interdisciplinary artist Jesse Stewart that will be on display in the lobby of the Sala Rossa during this concert. Aluminum letter-gongs that spell the words “ARTS” and “CARE” are activated by the Adaptive Use Musical Instrument (AUMI), originally conceived by American composer, improviser, and humanitarian, Pauline Oliveros. Visitors are invited to engage with the work by moving within the field of view of an AUMI-equipped iPad that detects motion and converts it into electrical impulses that are sent to mechanical strikers that will play the letter-gongs in response to visitors’ movements.

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Électronique / expérimental

Festival Akousma : Soirée 2 – Bloc_2

par Rédaction PAN M 360

Horacio Vaggione (ar/fr)

Horacio Vaggione (Argentine, 1943), vit à Paris depuis 1978. Etudes de composition à l’Université Nationale de Cordoba, puis doctorat en musicologie à l’Université de Paris VIII. Études d’informatique musicale à l’Université de l’Illinois (1966). Co-fondateur du Centre de Musique Expérimentale de l’Université de Cordoba (1965-68), membre du groupe de musique électronique ALEA de Madrid (1969-73), il a travaillé en France à l’IRCAM, à l’INA-GRM, au GMEB. Résident à Berlin (DAAD, 1987-1988). Entre 1989 et 2012 il a été professeur titulaire (composition et recherche) à l’université de Paris VIII, où il est actuellement professeur émérite.

Horacio Vaggione (Argentina, 1943), has lived in Paris since 1978. Composition studies at the National University of Cordoba, then doctorate in musicology at the University of Paris VIII. Studied computer music at the University of Illinois (1966). Co-founder of the Center for Experimental Music at the University of Cordoba (1965-68), member of the electronic music group ALEA of Madrid (1969-73), he worked in France at IRCAM, at INA- GRM, at GMEB. Resident in Berlin (DAAD, 1987-1988). Between 1989 and 2012 he was full professor (composition and research) at the University of Paris VIII, where he is currently professor emeritus.

Programme

Gymell I (2003) 9’20 suivi de Gymell III (2024) 16’00
On peut penser le principe actif (corpusculaire) de ces Gymel en s’inspirant des mots de Bachelard (1932) : «Le corpuscule n’a plus de réalité que la composition qui le fait apparaitre».
Et encore : «Autant dire que l’existence du corpuscule a une racine dans tout l’espace».
Ceci explique non seulement l’irréalité du corpuscule — s’il n’est pas habité par la composition — mais aussi la réalité de l’espace où il apparait en tant que continuité.
Quant aux oeuvres : Gymel I a été produit en 2003 au studio du CICM, Université de Paris VIII. Il a engendré par la suite plusieurs avatars, dont Gymel III, créé récemment, en 2024, à l’ICST (University of the Arts) de Zürich.
Les deux Gymel réunies ici sont donnés en création canadienne.

Program

Gymell I (2003) 9’20 followed by Gymell III (2024) 16’00
We can think of the active (corpuscular) principle of these Gymel by drawing inspiration from the words of Bachelard (1932): “The corpuscle has no more reality than the composition which makes it appear”.
And again: “Suffice it to say that the existence of the corpuscle has a root in all space.”
This explains not only the unreality of the corpuscle —if it is not inhabited by the composition— but also the reality of the space where it appears as continuity.
As for the works: Gymel I was produced in 2003 at the CICM studio, University of Paris VIII. It subsequently spawned several avatars, including Gymel III, created recently, in 2024, at the ICST (University of the Arts) of Zurich.
The two Gymel gathered here are Canadian premieres.

Florence-Delphine Roux (ca)

Florence-Delphine Roux est une artiste numérique et sonore originaire de la ville de Québec et basée à Tiohtà:ke/Montréal. Son travail explore l’intersection entre l’art, la science et la technologie, avec une orientation vers le médium radiophonique. Ses créations se manifestent sous forme d’expériences d’écoute, d’installations sonores immersives, de performances, de vidéos d’art et d’œuvres radiophoniques.
Porté par une pratique liée au son, qui trouve en particulier sa source dans une matière emmagasinée à partir d’enregistrements effectués en grande partie en extérieur, la travail de Florence-Delphine Roux tient pour beaucoup d’une réflexion basée sur la possibilité de jouer avec des textures non perceptibles de manière rétinienne, des champs électromagnétiques notamment, participant ainsi d’une perturbation du réel.
Avec la volonté de développer une pratique de la fiction, l’artiste investit également le champ de la production radiophonique, avec comme ambition l’élaboration d’un « cinéma pour l’oreille ». “

Florence-Delphine Roux is a digital and sound artist originally from Quebec City and based in Tiohtà:ke/Montreal. Her work explores the intersection of art, science, and technology, with a focus on the medium of radio. Her creations take the form of listening experiences, immersive sound installations, performances, video art, and radio works.
Driven by a sound-based practice, largely sourced from material stored from outdoor recordings, Florence-Delphine Roux’s work is significantly based on the possibility of playing with textures that are not perceptible to the eye, particularly electromagnetic fields, thus contributing to a disruption of reality.
With a desire to develop a practice of fiction, the artist also invests in the field of radio production, with the ambition of creating a « cinema for the ear».

Programme

Cime propose une ascension disruptive dans le paysage sonore de l’un des sommets les plus mystérieux du Québec, le Mont-Saint-Hilaire. Inscrit dans l’imaginaire collectif des habitants de la Montérégie, ce mont a inspiré un grand nombre de légendes, dont les mythes perdurent, nourris par de nouvelles croyances liées au paranormal. L’artiste naviguera entre captation de paysage sonore ambiphonique, très basse fréquence radio naturelle, et synthèse analogique et granulaire.
Cette œuvre puise dans des archives phonographiques réalisées dans le cadre d’un projet de recherche performatif sur la littératie extrasensorielle et l’écoute disruptive du territoire de la Réserve Naturelle Gault.

Program

Cime (2024) 11’00
Cime proposes a disruptive ascent into the soundscape of one of Quebec’s most mysterious peaks, Mont-Saint-Hilaire. Embedded in the collective imagination of the residents of Montérégie, this mountain has inspired numerous legends, with myths that endure, fueled by new beliefs related to the paranormal. The artist will navigate between capturing ambisonic soundscapes, natural very low-frequency radio signals, and analog and granular synthesis.
This work draws from phonographic archives created as part of a performative research project on extrasensory literacy and disruptive listening of the Gault Nature Reserve.

Shane Turner (ca)

Shane Turner fait usage des propriétés fluides de l’art acousmatique afin de créer des expériences qui vont à l’encontre de l’essentialisme. Sa pratique comprend des compositions individuelles et collectives, des bandes sonores, des œuvres de nature installative ainsi que des performances électroniques en direct. Son travail a été diffusé par le netlabel Panospria sous Notype, par la CEC et a été présenté dans divers festivals, dont Mutek. Turner a étudié la composition musicale électroacoustique à l’Université Concordia.

Shane Turner is a composer who is drawn to the mutable boundaries and properties of acousmatic music as a way of expressing experiences omitted by essentialism. Their music encompasses solo fixed works, audio for installations, popular forms in soundtracks, as well as group performances with live electronics and synthesis. Shane’s works have been released on the Panospria Label under NoType, by the CEC, and performed at various festivals, including Mutek. They studied electroacoustic music composition at Concordia University.

Programme

rumors, approximated (2024) 10’00
rumors, approximated est une exploration de la synthèse sonore, du chant (Simone Pitot/Delorca) et d’un modèle conjuguant les deux.
Cartographier la discordance sensorielle : dissolution et resynthèse perpétuelle des sens, événements vécus lors du passage entre régimes sensoriels contradictoires au cours d’une année particulièrement dynamique. Des écosystèmes d’information complets alimentés par des algorithmes privés, reflétant et modelant leurs sensoriums permissibles, sont entrés en collision frontale, pendant que des schismes culturels surgissaient sur les assises de formes d’expressions anciennes et inédites.

Program

rumors, approximated (2024) 10’00
rumors, approximated is an exploration of synthesis, vocals (Simone Pitot/Delorca) and a model combining the two.
Charting sensory discord: the constant dissolution and resynthesis of the senses experienced while moving between conflicting sensory regimes over the course of a particularly dynamic year. Complete information ecosystems, fed by private algorithms that reflected and molded their permissible sensoriums, ran headlong into collision while cultural schisms arose over the basis of old and nascent forms of expression.

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expérimental / industriel / no-wave / shoegaze

Festival FLUX : Phew et Celestial Cabbage Foundation

par Rédaction PAN M 360

Phew

Phew, également connu sous le nom de Hiromi Mortani, est une musicienne basée à Kanagawa, au Japon. Alors qu’elle était à la tête de Aunt Sally, l’un des premiers groupes punk d’Osaka, Phew a joué un rôle essentiel dans le développement de la scène musicale underground japonaise. L’œuvre de Phew couvre un large éventail de sons expérimentaux : des hymnes de synthétiseurs no-wave, des sons poétiques, shoegaze et industriels, ou encore des drones sinistres et incandescents. Depuis les années 1970, la voix dynamique et irrésistible de Phew, ainsi que son engagement en faveur d’une expérimentation sans entrave, ont contribué à définir les sonorités de la musique d’avant-garde, tant au Japon qu’à l’étranger.

Phew, otherwise known as Hiromi Mortani, is a musician based in Kanagawa, Japan. While fronting Aunt Sally, one of Osaka’s earliest punk groups, Phew played a critical role in developing Japan’s underground music scene. Phew’s oeuvre spans a vast array of experimental sounds: from no-wavey synth-hymns; to poppy, shoegazing, industrial undertones; to eerie incandescent drones. Since the 1970s, Phew’s dynamic, compelling voice, and her commitment to unfettered experimentation has been critical in shaping the sound of avant-garde music both in Japan and internationally.

Celestial Cabbage

Celestial Cabbage Foundation, composée de Maya Kuroki et Sarah Pagé, accompagnées de Joni Void, propose un mélange expérimental de voix avec des paysages sonores psychédéliques cultissimes à base de voix et d’éléments bruitistes.

Celestial Cabbage Foundation, consisting of Maya Kuroki and Sarah Pagé, accompanied by Joni Void, delivers an experimental blend of vocals featuring cultish psychedelic vocal-based soundscapes and noise elements.

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Électronique / scifi-turntablism

Festival FLUX : SlowPitchSound et Bana Haffar

par Rédaction PAN M 360

SlowPitchSound

SlowPitchSound est un compositeur primé, un mentor et un explorateur du son et de l’image basé à Toronto, avec plus de vingt ans d’expérience. Il a collaboré avec de brillant.e.s créateur.rice.s issu.e.s d’un large éventail de disciplines, dont l’opéra, le jazz, la musique classique, la musique électronique, le théâtre et la danse. Son style unique de production musicale, autoproclamé « scifi-turntablism », a été présenté sur les scènes du monde entier, notamment au Canada, en Australie, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Suède, en Allemagne et à Taïwan. Passionné par la profondeur et le détail dans son travail, SlowPitchSound est fortement inspiré par la nature, l’espace et la science-fiction dystopique. Son approche de la création et de la présentation de la musique comprend le turntablism, le sampling en direct et le field recording.

SlowPitchSound is an award winning Toronto-based composer, mentor, and explorer of sound & visuals with over two decades of experience. He has collaborated with brilliant creators from a wide range of disciplines including opera, jazz, classical, electronic music, theatre and dance. His unique style of music production, self proclaimed as “scifi-turntablism”, has been featured on stages around the world including Canada, Australia, USA, United Kingdom, France, Sweden, Germany and Taiwan. With a passion for depth and detail in his work, SlowPitchSound is heavily inspired by nature, outer space, and dystopian sci-fi. His approach to making and presenting music includes turntablism, live sampling and field recordings.

Bana Haffar

Bana Haffar est une compositrice de musique électronique vivant à Montréal, au Canada. Elle travaille avec des motifs, du design sonore et du séquençage basé sur des échantillons, cherchant à relier les univers sonores et les motifs à divers systèmes non musicaux. En 2014, Bana a fondé, avec Eric Cheslak, Modular on the Spot à Los Angeles, et en 2021, elle a co-fondé le Beirut Synthesizer Center au Liban.

Bana Haffar is an electronic music composer living in Montreal, Canada. She works with patterns, sound design, and sample based sequencing, attempting to relate sound worlds and patterns to various non-musical systems. In 2014 Bana, together with Eric Cheslak, founded Modular on the Spot in Los Angeles and in 2021 she co-founded the Beirut Synthesizer Center in Lebanon.

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jazz moderne

Caity Gyorgy et l’Orchestre national de jazz interprètent Ella Fitzgerald

par Alain Brunet

Sous la direction de Jean-Nicolas Trottier, l’Orchestre national de jazz de Montréal (ONJ) est très heureux d’accueillir la fabuleuse chanteuse Caity Gyorgy dans un deuxième Opus tiré du répertoire du Great American Songbook, cette fois-ci celui de Irving Berlin dans des arrangements originaux réalisés pour Ella Fitzgerald.

Caity Gyorgy est une chanteuse canadienne récompensée à deux reprises par des prix JUNO et connue pour sa musique bebop et swing. Elle s’est produite dans des clubs et festivals de jazz au Canada, au Mexique, au Japon et aux États-Unis. Elle a travaillé et enregistré avec des musiciens tels que Christine Jensen, Pat LaBarbera, Jocelyn Gould, Ira Coleman, Bryn Roberts et Joe LaBarbera, pour n’en citer que quelques-uns.

Détails

  • Salle : Cinquième Salle
  • Producteur / Diffuseur : Production ONJ
  • Durée : 1h30 sans entracte
  • Saxophones : Jean-Pierre Zanella, Samuel Blais, André Leroux, Frank Lozano, Alexandre Coté
  • Trombones : Dave Grott, Margaret Donovan, David Russell Martin, Jean-Sébastien Vachon
  • Trompettes : Jocelyn Couture, Aron Doyle, David Carbonneau, Bill Mahar
  • Piano : Marianne Trudel
  • Contrebasse : Rémi-Jean LeBlanc
  • Batterie : Kevin Warren

INFOS ET BILLETS ICI

Under the direction of Jean-Nicolas Trottier, the Orchestre national de jazz de Montréal (ONJ) is delighted to welcome the fabulous singer Caity Gyorgy in a second Opus drawn from the Great American Songbook repertoire, this time by Irving Berlin in original arrangements for Ella Fitzgerald.

Caity Gyorgy is a two-time JUNO Award-winning Canadian singer known for her bebop and swing music. She has performed in jazz clubs and festivals in Canada, Mexico, Japan and the United States. She has worked and recorded with musicians such as Christine Jensen, Pat LaBarbera, Jocelyn Gould, Ira Coleman, Bryn Roberts and Joe LaBarbera, to name but a few.

Details

  • Venue : Cinquième Salle
  • Producer / Presenter : Production ONJ
  • Duration : 1h30 without intermission
  • Saxophones : Jean-Pierre Zanella, Samuel Blais, André Leroux, Frank Lozano, Alexandre Coté
  • Paper clips : Dave Grott, Margaret Donovan, David Russell Martin, Jean-Sébastien Vachon
  • Trumpets : Jocelyn Couture, Aron Doyle, David Carbonneau, Bill Mahar
  • Piano : Marianne Trudel
  • Double bass : Rémi-Jean LeBlanc
  • Drums : Kevin Warren
avant-rock

Polly Jean Harvey à la Place Bell

par Alain Brunet

Considérée par les mélomanes comme faisant partie d’une classe à part, la géniale Britannique a sorti en 2023 I Inside the Old Year Dying, son 10e album studio, on imagine que ce sera la matière principale de l’escale montréalaise à la Place Bell. L’expression, l’instrumentation, le mélange des genres à base de rock, l’excellence du personnel, le génie créateur de l’employeure. PJ Harvey n’est pas une pop star autant qu’on le croirait, elle touche surtout l’aile gauche de la mélomanie, et c’est pourquoi il reste encore des billets pour la représentation de samedi, hautement recommandable.

INFOS ET BILLETS ICI

Considered by music lovers to be in a class of her own, the brilliant Briton released I Inside the Old Year Dying, her 10th studio album, in 2023, and we imagine this will be the main subject of the Montreal stopover at Place Bell. The expression, the instrumentation, the rock-based genre mix, the excellence of the personnel, the creative genius of the employee. PJ Harvey isn’t as much of a pop star as you’d think; she appeals mainly to the left wing of music lovers, which is why tickets are still available for Saturday’s highly recommended performance.

arabe / danse

Festival du monde arabe : Sema, les Voies de l’Extase

par Rédaction PAN M 360

Conçu comme une offrande au 25ème FMA, ce spectacle est un voyage mystique où l’élévation emporte le public dans un tourbillon de grâce et de lumière. Accompagnées d’une instrumentation de sonorités persanes, les derviches tourneurs se livrent à une méditation giratoire dont la ferveur et l’élégance nous bercent jusqu’aux confins de l’Amour éternel.

Specially created for the 25th Festival du Monde Arabe by whirling dervish Tanya Evanson, this show takes the audience on a mystical journey carried on a whirlwind of grace and light.
Backed by a musical ensemble blending Persian and Arabian styles, Tanya Evanson’s and Shraddha Blaney’s divine dance depicts the fervent embrace of eternal Love.

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clarinette / électronique / trompette

Festival FLUX : Louise Campbell, Naomi Silver-Vézina, Amy Horvey et Rebecca Barnstaple présentent GIFT

par Rédaction PAN M 360

Le projet GIFT a été initié par la musicienne Louise Campbell, qui est tour à tour cheffe d’orchestre, médiatrice culturelle, et professionnelle de la santé des musiciens. Avec des œuvres musicales pour clarinette solo, trompette solo, électronique et projection vidéo, ce concert exprime la générosité des expériences partagées et des processus de co-création. 
Explorant les thèmes des relations familiales touchées par le déclin cognitif, de l’altération de la perception du temps dans la maladie de Parkinson et de l’utilisation du processus créatif pour exprimer des émotions lorsque les mots manquent, GIFT explore les diverses façons de traverser le monde, de connecter avec les autres, et de chercher à être compris. 
En marge du concert sont proposés des ateliers, des conférences et des tables rondes. Le 7 octobre se tiendra un double événement, avec le lancement conjoint de la ressource Musique créative en santé du Réseau canadien pour les musiques nouvelles et du nouveau numéro de la revue Circuit, musiques contemporaines sur la Création musicale participative. La journée comprend également une conférence, une activité de médiation culturelle et une table ronde sur le thème de la prescription sociale, explorant le lien entre le geste créatif et la santé. Le 9 octobre, Le Vivier propose une table ronde Musiques nouvelles et handicap où seront présentées des initiatives visant l’accessibilité de la musique de création aux personnes vivant avec de la diversité capacitaire.

Programme du concert GIFT

Louise Campbell : Swirl (2023) – 7 min
Anna Hostman : My words are in your tea (2024, création) – minutage
Louise Campbell : …sounds like static (2021) – 4 min
Engagement du public animé par Rebecca Barnstaple – appr. 7 min
Anne McIsaac, Louise Campbell : Musical Diaries (2024, création) – 13 min
Giota Boussios, Amy Horvey, Louise Campbell : Pass (2022) – 15 min 30 secs (création de vidéo)

The GIFT project was initiated by musician Louise Campbell, who is a conductor, cultural mediator, and music health professional. Featuring musical works for solo clarinet, solo trumpet, electronics, and video projection, this concert expresses the generosity of shared experiences and co-creation processes.
Exploring themes of family relationships affected by cognitive decline, altered perception of time in Parkinson’s disease, and the use of the creative process to express emotions when words fail, GIFT explores the various ways of navigating the world, connecting with others, and seeking to be understood.
Alongside the concert, workshops, conferences, and panel discussions are offered. On October 7th, a double event will be held, with the joint launch of the Creative Music and Health resource from the Canadian New Music Network and the new issue of revue Circuit, musiques contemporaines on Participatory Creative Music. The day also includes a conference, a cultural mediation activity, and a panel discussion: Social Prescribing, exploring the link between creative practice and health. On October 9th, Le Vivier will host a panel discussion on New Music and Disabilities, presenting initiatives aimed at making creative music accessible to people living with diverse abilities.

GIFT concert program

Louise Campbell: Swirl (2023) – 7 min
Anna Hostman: My words are in your tea (2024, world premiere) – [duration]
Louise Campbell: …sounds like static (2021) – 4 min
Audience Engagement led by Rebecca Barnstaple: approx. 7 min
Anne McIsaac, Louise Campbell: Musical Diaries (2024, world premiere) – 13 min
Giota Boussios, Amy Horvey, Louise Campbell: Pass (2022) – 15 min 30 secs (video creation)

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classique / Piano

OSM : L’impérial Concerto pour piano no 5 de Beethoven

par Rédaction PAN M 360

En y introduisant d’audacieuses innovations, Beethoven engage son ultime Concerto pour piano dans la voie du romantisme. Quant à la relation qui s’instaure entre le soliste et l’orchestre, elle reflète la position du compositeur dans la société du XIXe siècle, un artiste indépendant s’opposant parfois au monde qui l’entoure. L’énergie et la puissance présentes chez Beethoven animent également la Symphonie no5 de Sibelius, une œuvre lumineuse, au ton souvent conquérant.

Through its bold innovations, Beethoven’s last piano concerto opened a new path to musical Romanticism. The relationship he instilled between soloist and orchestra mirrors his social status in the 19th century: that of an independent artist sometimes at odds with the world around him. The drive and intensity of Beethoven’s Emperor Concerto also enliven Sibelius’ Symphony no. 5, a radiant work that is often triumphant in character.

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Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

classique

Rentrée réussie à l’OSM

par Alexis Desrosiers-Michaud

L’Orchestre symphonique de Montréal jouait cette semaine en guise d’ouverture de sa 91e saison les rares et impressionnants Gurrelieder d’Arnold Schoenberg, à l’occasion du 150e anniversaire de disparition de ce dernier.

Cette œuvre est rare et impressionnante en raison du nombre d’artistes requis; un orchestre très élargi (on comptait vendredi, à titre d’exemple 7 trombones et 14 contrebasses), 6 solistes et un immense chœur; soit environ 300 à 350 exécutants pour une durée d’environ 1h45 minutes.

Les Gurrelieder (prononcer Gourrelider) est l’une des dernières pages que Schoenberg composera avant la cassure qu’il provoquera trois ans plus tard avec l’atonalité. À titre d’information, en 1913 avec Pierrot Lunaire, il se défait du système sur lequel tous les compositeurs écrivent depuis Bach, pour traiter les sons séparément et non selon la notion de gamme, ou de tonalité. Pour situer le lecteur, les Gurrelieder sont à mi-chemin entre l’esthétique de Richard Wagner pour les mélodies et les thèmes et celle de Richard Strauss pour l’orchestration. Le texte des poèmes provient du danois Jans Peter Jacobsen qui raconte l’histoire du roi Waldemar tombé amoureux de Tove. Jalouse, sa promise Colombe Waldemar, cause la mort de Tove. Furieux, le roi se choque contre Dieu à qui il en veut d’avoir fait en sorte que cet événement ait lieu. Puis, le roi soulève une armée des morts qui, le temps d’une nuit, sèmera terreur et destruction.

La première chose que l’on remarque est la capacité incroyable d’accompagnement de Rafael Payare. Constamment attentif, il réussit à faire en sorte que l’immense orchestre suive avec grande précision la ligne mélodique chantée par les solistes. Avec un effectif pareil, il est normal que ceux-ci soient enterrés par-ci par-là, mais c’est lors des moments purement instrumentaux que l’on constate à quel point les musiciens faisaient preuve de retenue et d’écoute. Voyant cela, nous avons déjà hâte aux versions concert des opéras de Mozart qu’il dirigera plus tard cette saison.

En parlant des solistes, deux ressortent du lot; Clay Hilley (ténor, Waldemar) et Karen Cargill (alto, Colombe). Le premier excelle avec des lignes mélodiques claires et une présence scénique convaincante, et la deuxième est carrément terrifiante dans l’annonce de la mort de Tove, à la fin de la première partie. Lentement, mais sûrement, son unique intervention a brillamment mené vers un tragique accord de si bémol mineur chez les trombones. Sa voix profonde était si touchante qu’il nous est impossible de mesurer la durée de ce lied tellement nous étions emportés. Mention honorable à Ben Heppner (narrateur); celui dont on entendait le plus, et de loin, au-dessus de l’orchestre.

Après plus d’une heure de musique, le chœur entre scène et malgré la distance qui nous sépare, nous avons été surpris par le premier « Holà » des hommes, puissant. Dans un allemand net et une justesse chirurgicale, ceux-ci nous ont offert un autre moment sublime lorsqu’accompagnés par quelques musiciens (bois et trombones). Symbolisant l’armée de morts, le chœur d’hommes avec les cuivres graves nous apporte un rare et long moment de calme. Ce genre de passage à découvert est dangereux alors que la masse sonore est dense depuis longtemps; ce fut maitrisé.

Ce concert aurait été excellent sans, mais on a jugé intéressant d’y ajouter un jeu d’éclairage; une cerise sur le sundae. Cet ajout plongeait le spectateur dans l’esprit de l’histoire et l’aidait à suivre le cours du récit. Selon le caractère et les émotions, les lumières de fond de scène changeaient subtilement ou drastiquement, sans jamais attirer notre regard subitement. Exception parfaitement justifiée que la fin de l’œuvre, où au moment du lever du soleil, c’est la salle au grand complet qui s’illuminait dans cette apothéose d’une majestuosité sans égal.

crédit photo: Antoine Saito

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arabe / blues / rock

Festival du monde arabe : Dendana, aux dunes de Paris

par Rédaction PAN M 360

À la croisée des influences blues, rock et de musique traditionnelle, le chanteur algérien DenDana retrace son exil en France, jalonné de rencontres décisives, tout en reprenant les chansons de son patrimoine saharien. Un périple musical aux émotions contagieuses et aux textes d’une rare poésie.

Blending blues, rock and traditional music, Algerian singer DenDana performs songs from his Saharan heritage while reflecting on his time in France and his major influences. Join us for a musical journey fuelled by passionate emotions and breathtaking lyrics.

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Ce contenu provient du Festival du monde arabe de Montréal et est adapté par PAN M 360

arabe / immersion / opéra

Festival du monde arabe : Sainte Marine, opéra immersif

par Rédaction PAN M 360

À la fois opéra ultramoderne, réflexion spirituelle et lettre d’amour féministe, cette œuvre lyrique tridimensionnelle revisite avec une invention sans pareille la figure de Sainte-Marine, cette femme qui s’est travestie toute sa vie pour pouvoir être moine maronite au Liban. Présenté à la satosphère de la S.A.T, ce spectacle, fruit de la collaboration entre trois conceptrices avant-gardistes, Marie-Annick Béliveau, Katia Makdissi-Warren et Charlie Poirier-Bouthille, est une occasion rare de vivre, dans un univers immersif, une expérience sonore, visuelle et humaine des plus riches.

Part ultramodern opera, part spiritual reflection, part feminist love letter, this multifaceted work reimagines the story of Saint Marina, a fifth-century Lebanese woman who lived as a man among Maronite monks. Presented in the innovative S.A.T. Satosphère modular theatre, this show is the result of a collaboration between three renowned avant-garde artists: Marie‑Annick Béliveau, Katia Makdissi‑Warren and Charlie Poirier‑Bouthillette. Don’t miss this rare opportunity to engage in a richly immersive aural, visual and emotional experience.

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Ce contenu provient du Festival du monde arabe de Montréal et est adapté par PAN M 360

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