OSM : Symphonie «Pastorale» et la mythologie de Glass
par Rédaction PAN M 360
Glass s’inspire de poèmes africains pour composer Ifé, et Beethoven fait part de ses sensations lors d’une promenade à la campagne. De la mythologie du Bénin, célébrée par la chanteuse Angélique Kidjo, à la nature bucolique représentée dans la symphonie « Pastorale », vivez un délicieux moment d’évasion!
Glass drew inspiration from African poems to compose Ifé, while Beethoven conveyed his impressions as he strolled through the German countryside. From the legends of Benin, celebrated by singer Angélique Kidjo, to the rustic landscapes unfolding in the “Pastoral” Symphony, join us for a delightful moment of escape!
UdeM | Un hommage à la voix féminine sur l’impulsion du Big Band
par Michel Labrecque
Le 13 mars, les étudiantes du programme de chant jazz et les instrumentistes du Big Band de la Faculté de musique de l’Université de Montréal fusionnaient leurs efforts pour créer un concert en hommage à la voix féminine, en ce mois de mars, le mois dédié aux droits des femmes. Michel Labrecque y a assisté.
João Lenhari, le directeur musical du Big Band et lui-même trompettiste, était fébrile au moment du début du concert. Fier de présenter un hommage à la voix féminine jazz, le Brésilien d’origine, avec un charmant accent quand il parle (très correctement) français, se disait très content que six des dix-sept membres de son Big Band soient des femmes. « Un jour, elles seront 50 % » a déclaré João. Avant la première note, le ton de la soirée était donné.
Puis, la musique a commencé, d’abord avec un instrumental brésilien, Doralice de Dorival Caymini et Antônio Almeida. On sent un peu de nervosité chez les musiciens, après tout, ce sont des étudiants. Mais très vite, l’atmosphère se détend, les doigts se décrispent et la magie de l’ensemble s’installe.
Commence ensuite la succession des chanteuses, tantôt en solo, tantôt en duo, avec toujours l’appui indéfectible et complexe du Big Band. Margaux Deveze, Marie-Soleil Lambert, Gabrielle Nessel, Marie-Eve Caron, Maude Brodeur et Juliette Oudni sont étudiantes dans le programme de chant jazz universitaire, mais plusieurs d’entre elles ont déjà amorcé une carrière professionnelle. Vous pouvez les entendre dans certains bars et certains studios.
Ces voix sont toutes différentes et chacune a ses forces et ses faiblesses. Mais, dans l’ensemble, les prestations sont très agréables à écouter, en particulier lors de certains duos où les harmonies ou dialogues vocaux font mouche.
Le programme musical va de Billie Holiday à Tom Jobim en passant par Cole Porter et Jerome Kern.
À mi-chemin du concert arrive le moment le plus étonnant : les six chanteuses interprètent a cappella Central Park West, une pièce au départ instrumentale du grand saxophoniste John Coltrane. La chanteuse Gabrielle Nessel a écrit un texte et João Lenhari qui, habituellement, arrange des instruments, a fait l’arrangement vocal.
Pendant ces trois minutes, le temps s’est arrêté. La salle a lévité. Nous avons flotté avec ces six voix totalement en harmonie. Au point que la chanson a été reprise en rappel à la fin du concert et que toute la salle est restée.
Pour sa part, le Big Band d’étudiants affiche une bonne tenue. Chacun des membres a la possibilité de s’exprimer par de courts solos. Il faut comprendre que ces jeunes musiciens sont en train d’apprendre et que le Big Band est une formidable école d’écoute et de solidarité musicale.
Nul doute que la plupart d’entre eux sont promis à une carrière musicale professionnelle, à l’instar de Benjamin Cordeau, le seul diplômé du programme qui était sur scène à la trompette.
Mais surtout, ce concert a laissé place aux arrangements captivants du directeur musical João Lenhari, qui semble s’amuser à chaque moment du concert. Des arrangements indubitablement inspirés souvent pas son Brésil natal, mais pas que.
Le 16 avril prochain, le Big Band reviendra sur scène avec un invité américain de marque : le trompettiste Marcus Printup, membre du Jazz Lincoln Center Orchestra de Wynton Marsalis.
Semaine du Neuf | Paramirabo/Musikfabrik : avant-garde old school rencontre post-modernisme cool
par Frédéric Cardin
Deux ensembles consacrés à la musique contemporaine et séparés par un océan, mais aussi par deux écoles de pensée, se sont rencontrés mardi soir 11 mars à l’édifice Wilder du Quartier des spectacles à Montréal. D’un côté, l’Ensemble Musikfabrik de Cologne en Allemagne, représenté par trois de ses musiciens, hautbois/cor anglais (Peter Veale), cor (Christine Chapman) et contrebasse (Florentin Ginot). De l’autre le sextuor montréalais Paramirabo, formé d’un piano, de percussions, d’un violon, d’un violoncelle, d’une clarinette/clarinette basse et de flûtes. Au-delà de la différence de timbres imposée par l’instrumentation de chaque ensemble, c’est la dissemblance marquée entre les deux ‘’langues’’ parlées qui était frappant. Disparités évidentes, même pour les plus profanes et accentuées par le programme choisi, aux niveaux de la syntaxe, du discours, de l’importance du narratif dans la trame musicale, des références au vernaculaire et bien d’autres aspects encore.
En première partie, les trois invités de Musikfabrik ont démontré une expertise technique époustouflante dans des partitions ultra pointillistes/pointraitistes où, des instruments présents, sortaient tous les sont possibles et impossibles, sauf peut-être ceux auxquels ils ont été initialement destinés. La qualité des sons, des timbres, des textures était poussée à un très haut niveau de perfection. Le discours, stratosphériquement intellectuel, avait de quoi ravir les plus avisés des mélomanes réfléchis. À mon humble avis, c’est la pièce Blur of Lichens de Juliet Palmer qui s’est le mieux démarquée en offrant, à travers une construction hyper calculée, la plus belle impression de liberté, voire de lyrisme et de grâce. Le Canadien Gordon Williamson a offert sa vision non dénuée d’humour de la stricte abstraction avec Odd Throuple (un jeu de mot sur Odd Couple, ici en version trio), une création où il a exploré avec truculence les contrastes sonores de ce trio hors norme (un hautbois/cor anglais, un cor et une contrebasse, rappelons-le). J’ai trouvé beaucoup plus académique The Giving Sea de Dylan Lardelli, une ‘’évocation spirituelle’’ de l’océan, m’a-t-on dit. Je n’ai malheureusement pas ressentie cette élévation. C’est peut-être moi.
Ce discours strictement atonal et abstrait est ancré dans une vision de l’avant-garde très boulézienne ou post-boulézienne (même s’il ne s’agit pas de sérialisme/dodécaphonisme strict), donc déjà âgée d’une bonne cinquantaine d’années. On peut ainsi parler d’avant-garde ‘’old school’’, un oxymoron étonnant et carrément inimaginable il n’y a pas si longtemps.
Pour les profanes, c’est une impression de cérébralité qui restera en écho dans les esprits, une caractéristique typiquement (disons même stéréotypiquement) associée à la musique ‘’contemporaine’’. C’est de la bonne musique? Absolument! Mais la deuxième partie menée par Paramirabo allait nous montrer que la musique d’aujourd’hui est rendue ailleurs, et qu’il est important de ne pas l’oublier.
Cette partie s’est amorcé par une courte pièce du Vancouvérois Rodney Sharman, un très joli et très poétique hommage à John Cage pour cor anglais (Peter Veale de Musikfrabrik) et piano doublé de piano jouet (Pamela reimer de Paramirabo), drapé dans des atours néo-impressionnistes. Le message était lancé : cette deuxième partie allait nous offrir une tout autre expérience, moins cérébrale, plus organique voire sensitive, inclusive et éclectique dans ses amalgames. Post-moderniste, et très cool.
C’est ce qui est arrivé avec Un pont sanguin de Paul Frehner, une œuvre résolument narrative, rythmée, empreinte d’un post-minimalisme élargi et de sonorités amusantes telles qu’un synthétiseur genre Plan 9 From Outer Space. Une création qui méritera d’être reprise le plus souvent possible. Le Canadien Chris Paul Harman a fait un clin d’œil à la langue française avec Francisez-moi!, inspiré des compositeurs anciens français, et des grands écrivains et poètes de l’Hexagone. Le résultat est rempli d’humour, avec des narrations sur bande d’extraits de textes divers, dont un sur les multiples qualités des ‘’tétins’’ (les seins). Il y avait aussi une version polytonale de la Marche des Turcs de Lully, des passages post-folk, etc. Ludique, et souriant.
Finalement, le compositeur québécois Frédéric Lebel a présenté sa création intitulée Si le Temps, l’Espace, une très belle partition teintée de néo-spectralisme, scintillante de mille feux et agréablement épanouie, voire solaire.
Les membres de Paramirabo ont été impeccables, à la hauteur de leurs illustres invités. Le programme se déplacera en Allemagne dans les mois qui viennent. Présumons que nos cousins ‘’germains’’ seront impressionnés par la qualité de nos instrumentistes, mais aussi du genre de musique contemporaine qu’ils défendent, informée par l’Europe mais trempée dans l’Amérique.
Paramirabo :
Jeffrey Stonehouse, flûtes et direction artistique
Viviane Gosselin, violoncelle et direction générale
Après son succès remporté en 2023, Tianyi Lu retrouve l’OSM en compagnie du pianiste Pierre-Laurent Aimard, un spécialiste incontesté de Bartók. De ce dernier, il interprétera le Troisième Concerto, une partition emplie de poésie et d’emprunts au folklore hongrois. À la relative sérénité de cette œuvre, répondront les accents tourmentés de la Symphonie no 5 de Tchaïkovski dans laquelle le compositeur livre ses craintes les plus secrètes.
After her remarkable performance in 2023, Tianyi Lu returns to the OSM. She is joined by pianist Pierre-Laurent Aimard, undisputed champion of Bartók’s music who performs the composer’s exquisitely poetic Concerto no. 3, infused with elements of Hungarian folklore. This work’s relative tranquility is paired with the tormented inflections of Tchaikovsky’s Symphony no. 5, through which this composer related his most profound personal anxieties.
Duo de musique électronique qui ne cesse de redéfinir ce que cela signifie, Justice mélange prog, métal, new wave et indie à ses bases funk, disco et house d’inspiration vintage. Dès le single D.A.N.C.E., nommé aux Grammy Awards en 2007, et leur premier album † (alias Cross) la même année, le duo parisien a incarné l’esthétique audacieuse et stylée du label Ed Banger Records au milieu et à la fin des années 2000. Leur musique est devenue plus audacieuse et inattendue à chaque album : ils ont accentué les riffs sur Audio, Video, Disco en 2011, collaboré avec le London Contemporary Orchestra sur Woman en 2016, remixé leurs propres morceaux sur Woman Worldwide en 2018 – qui leur a valu un Grammy Award – et fusionné le gabber avec la pop sur Hyperdrama en 2024. Avec chaque sortie, Justice réinvente les possibilités infinies d’un monde où toute la musique est accessible en un instant – et recombinable à l’infini.
A dance music duo that constantly redefines what that means, Justice adds prog, metal, new wave, and indie to their vintage funk, disco, and house foundations. Starting with the Grammy-nominated 2007 single « D.A.N.C.E. » and that year’s full-length † (aka Cross), the Parisian duo defined the brash, stylish appeal of their label, Ed Banger Records, in the mid- to late 2000s. Their music grew bolder and more unexpected with each album, whether they cranked up the riffs on 2011’s Audio, Video, Disco, collaborated with the London Contemporary Orchestra on 2016’s Woman, mashed up their own songs on 2018’s Grammy-winning Woman Worldwide, or fused gabber with pop on 2024’s Hyperdrama. With every release, Justice have reimagined the genre-bending possibilities of a world where all music is available to hear — and recombine — in an instant.
Avec un son cinématographique et une large palette d’émotions, le groupe britannique Elbow s’est fait connaître du grand public avec son premier album acclamé, Asleep in the Back (2001), et n’a cessé depuis de produire des albums tout aussi populaires et finement arrangés. Si leurs trois premiers disques leur ont permis de s’imposer sur la scène musicale britannique, c’est leur ambitieux quatrième album, The Seldom Seen Kid, qui a véritablement consacré leur statut, remportant le Mercury Prize en 2008 et établissant un modèle d’autoproduction pour le groupe. Cette approche a influencé leurs albums suivants, comme Build a Rocket Boys! (2011) et The Take Off and Landing of Everything (2014), ce dernier devenant leur premier album à atteindre la tête des classements au Royaume-Uni. Au fil des ans, Elbow a également remporté des Brit Awards et des prix Ivor Novello, tandis que leur musique a été largement mise en avant lors des Jeux olympiques de Londres en 2012, où ils ont joué lors de la cérémonie de clôture. Little Fictions (2017) et Giants of All Sizes (2019) ont eux aussi atteint la première place des charts britanniques. En 2021, ils ont sorti Flying Dream 1, enregistré au Theatre Royal de Brighton, avant de revenir en 2024 avec Audio Vertigo, un album dynamique et axé sur le groove.
Boasting an cinematic sound and tapping into a wide range of emotions, British band Elbow rose to public consciousness with their acclaimed 2001 debut, Asleep in the Back and have continued to make similarly popular and intricately arranged albums ever since. While their first three outings established them as significant players on the U.K. scene, it was their sprawling fourth LP, The Seldom Seen Kid, that cemented their status, winning the 2008 Mercury Prize and setting a precedent for the group’s self-production. It would inform their approach on subsequent albums like 2011’s Build a Rocket Boys! and 2014’s The Take Off and Landing of Everything, the latter of which became their first U.K. chart-topper. Along the way, Elbow collected Brit and Ivor Novello awards, and their music was featured heavily in the 2012 London Olympic Games, where they performed during the closing ceremony. Both 2017’s Little Fictions and 2019’s Giants of all Sizes reached number one in the U.K.. In 2021, they delivered Flying Dream 1, recorded at Brighton’s Theatre Royal, before returning in 2024 with the kinetic and groove-oriented Audio Vertigo.
Semaine du Neuf | Nanatasis : une épopée musicale sous le signe du partage
par Alexandre Villemaire
Figures héroïques abénakises, animaux, insectes, esprits de la nature et marionnettes ont investi la scène du Théâtre Outremont, samedi et dimanche. Présenté dans le cadre de deux importants festivals, soit la Semaine du Neuf du Vivier (8 au 16 mars) et le Festival international de Castelliers (3 au 9 mars), Nanatasis est un opéra en trois légendes, élaboré par la conteuse et librettiste abénakise Nicole O’Bomsawin et la compositrice canadienne d’origine mexicaine Alejandra Odgers sur une commande de la compagnie Musique 3 Femmes.
S’il y avait un évènement à ne pas manquer pour parachever la semaine de relâche, Nanatasis fait incontestablement partie du lot. Le parterre du théâtre était garni de jeunes enfants, de parents et de familles, curieux de venir entendre et découvrir cette œuvre éminemment accessible.
Deux des trois légendes mettent en scène les aventures du jeune Abénaquis Klosk8ba, qui deviendra un héros après avoir traversé bien des épreuves pour sauver son peuple. Ces histoires se dévoilent devant nous en étant racontées par le personnage de Grand-mère Marmotte. En premier, c’est la création avec l’émergence des mondes matériels et spirituels qui s’éveillent aux sons d’un hochet et de ses rythmes musicaux qui amènent la vie. Le deuxième conte met en scène le héros Klosk8ba qui aide l’orignal géant Moz, dont la taille colossale menace la forêt, à devenir plus petit, alors que le troisième conte voit le même protagoniste parcourir le temps glacial de son pays, dominé par l’esprit Pebon, vers le sud afin d’y ramener l’esprit de l’été Niben pour que la nature et les animaux puissent ainsi sortir de leur sommeil.
Les contes se dévoilent devant nous sur un plateau avec une scénographie et une mise en scène inventive et astucieuse de Troy Hourie. Des structures et des projections sur toile avec des jeux d’ombres et d’éclairages créent un environnement dans lequel se meuvent différentes marionnettes représentant les différents personnages. Les chanteurs et chanteuses n’interprètent donc pas directement sur scène les personnages, mais prêtent leur voix à ces figures animées par Andrew Gaboury, Ivanie Aubin-Malo, Karine St-Arnaud et Lysanne O’Bomsawin. La basse William Kraushaar, par exemple, incarnait parfaitement le massif Moz avec une voix grave et profonde qui demeurait tout aussi agile et claire. Seule exception, le rôle de Klosk8ba incarné vocalement par le ténor Mishael Eusebio qui interagissait et actait de manière plus soutenue dans l’environnement avec son double au format de marionnettes. Son jeu, tant scénique que vocal, était tout à fait à propos. Chaque interprète (Odéi Bilodeau, soprano ; Kristin Hoff, mezzo-soprano ; Élise Bouchard-DeGonzague, mezzo-soprano) avait une partie vocale signifiante qui contribuait à l’action.
La musique d’Alejandra Odgers est de facture tonale. Le choix d’un instrumentarium percussif, incarné par l’ensemble SIXTRUM et dirigé pour l’occasion par Christopher Gaudreault, s’imbrique de manière naturelle et vivante dans l’univers de l’opéra. Tel que rapporté par la compositrice dans cette précédente entrevue, le choix d’un ensemble de percussions et d’une flûte rend hommage à l’emploi des instruments par les Abénakis et chaque conte possède son univers musical bien distinct. La création du monde s’ouvre avec le son des hochets qui s’amalgame de plus en plus, les pas de Moz sont exemplifiés par la lourdeur des tambours et les saisons par les sons des métallophones et de la flûte. Par ailleurs, le conte des saisons est celui où l’imagerie du langage d’Alejandra Odgers a été le plus riche, allant chercher des timbres et des effets instrumentaux recherchés, notamment les cloches tubulaires pour donner à l’hiver un enrobage mystérieux, la flûte, tenue par Josée Poirier, pour illustrer le vent et le chant des oiseaux.
D’une durée de 55 minutes sans entracte, le format est parfait pour offrir une vignette riche du langage musical de l’opéra, avec ses passages récités, ses airs et son emploi imagé du son des instruments. Il répond parfaitement aux personnes moins accoutumées au genre, sans pour autant tomber dans la complexité et les excès de conventions du style. Après l’avoir entendu une première fois, nous nous sommes dit, comme plusieurs dans l’assistance, que trois légendes c’est bien, mais qu’on aurait pu en prendre encore avec bonheur.
Philippe Katerine, généralement connu sous le nom de Katerine, est un chanteur et auteur-compositeur français alternatif qui a émergé dans les années 90, obtenant d’abord un succès underground avant de connaître une ascension commerciale au fil des années. Né Philippe Blanchard le 8 décembre 1968 à Chantonnay, en Vendée, il fait ses débuts dans l’enregistrement commercial en 1991 avec Les Mariages Chinois sur le label Rosebud. Un album lo-fi auto-enregistré composé de chansons minimalistes d’une ou deux minutes, Les Mariages Chinois s’est révélé très influent et a été réédité avec du matériel supplémentaire en 1993 sous le titre Les Mariages Chinois et la Relecture. Les albums suivants, L’Éducation Anglaise (1994), Mes Mauvaises Fréquentations (1996), Les Créatures (1997) et L’Homme à Trois Mains (1999), ont consolidé la réputation de Katerine en tant que figure de proue de la scène pop indie française. Sa réputation a été renforcée par diverses collaborations, notamment l’écriture d’un album entier pour Anna Karina, Une Histoire d’Amour (2000). Au tournant du millénaire, le fan base de Katerine avait tellement grandi qu’il commençait à figurer régulièrement dans les classements des albums français, à commencer par 8ème Ciel (2002). Son succès commercial est véritablement arrivé en 2005 avec Robots Après Tout, qui a atteint le Top 30 des classements français et a engendré le single à succès « Louxor J’adore ». Grâce à la popularité de « Louxor J’adore » et du single suivant « 100% V.I.P. », Robots Après Tout est resté près de deux ans dans les classements français, y passant un total de 97 semaines. Suite à cette percée commerciale, l’album Studiolive (2007), essentiellement une réenregistrement de Robots Après Tout en version live en studio, a été publié sous plusieurs formats, dont l’un incluait un DVD. Son album éponyme de 2010 était accompagné de vidéos pour chaque chanson — réalisées par son ami et bassiste Gaëtan Chestnut — qui combinaient l’imaginaire merveilleux de Katerine avec les visuels capturés par Chestnut. En 2011, il a entrepris un projet d’album triple avec un groupe de jazz formé par le saxophoniste François Ripoche. L’album, 52 Reprises dans l’Espace, se composait de 52 reprises de chansons d’artistes tels que Pierre Bachelet et Phenomenal Club. En plus de sa production musicale, Katerine s’est affirmé comme un acteur talentueux après le tournant du siècle, apparaissant dans de nombreux films.
Philippe Katerine, generally known simply as Katerine, is a French alternative singer/songwriter who emerged to underground acclaim in the mid-’90s and steadily garnered commercial success in subsequent years as his renown grew. Born Philippe Blanchard on December 8, 1968, in Chantonnay, Vendée, he made his full-length commercial recording debut in 1991 with Les Mariages Chinois on the Rosebud label. A home-recorded lo-fi album comprised of one- or two-minute minimalist songs, Les Mariages Chinois proved highly influential and was reissued with bonus material in 1993 as Les Mariages Chinois et la Relecture. Subsequent albums L’Éducation Anglaise (1994), Mes Mauvaises Fréquentations (1996), Les Créatures (1997), and L’Homme à Trois Mains (1999) solidified Katerine’s reputation as a leading light of the French indie pop scene. His reputation was further enhanced by a variety of collaborations; most notably, he wrote an entire album for Anna Karina, Une Histoire d’Amour (2000). By the turn of the century, Katerine’s fan base had grown to the point where he began hitting the French albums chart with regularity, beginning with 8ème Ciel (2002). His mainstream breakthrough came in 2005 with Robots Après Tout, which reached the Top 30 of the French albums chart and spawned the Top 40 hit single « Louxor J’adore. » Thanks to the popularity of « Louxor J’adore » and the follow-up single « 100% V.I.P., » Robots Après Tout spent nearly two years on the French albums chart, logging 97 weeks in total. In the wake of his mainstream breakthrough, the album Studiolive (2007), essentially a re-recording of Robots Après Tout done live in the studio, was released in a couple different formats, one of which included a lengthy DVD. His self-titled release in 2010 was accompanied by videos for each track — directed by his friend and bassist Gaëtan Chestnut — which combined the wonderful imagery Katerine had created with the visuals captured by Chestnut. During 2011 he embarked on a triple album project with a jazz band formed by saxophonist François Ripoche. The album, 52 Reprises dans l’Espace, consisted 52 cover versions of songs by artists such as Pierre Bachelet and Phenomenal Club. In addition to his musical output, Katerine established himself as a talented actor after the turn of the century, appearing in numerous films.
Artiste multi-platine Kane Brown, récompensé par 5X AMA, a annoncé les détails de sa nouvelle tournée très attendue, la tournée The High Road. Nommé « l’avenir de la musique country » (Billboard), l’auteur-compositeur-interprète multi-platine, Kane Brown a d’abord percé sur la scène avec l’arrivée de son premier album éponyme, 3X Platine (2016), où il est devenu le premier artiste à être en tête des cinq principaux palmarès country de Billboard en même temps.
Named “the future of country music” (Billboard), Multi-Platinum-selling, award-winning singer/songwriter Kane Brown first broke onto the scene with the arrival of his self-titled, 3X Platinum debut album (2016), where he became the first artist ever to lead all five of Billboard’s main country charts simultaneously.
Des beats écrasants, des hymnes électro apocalyptiques et des performances live très énergiques. Originaire du véritable cœur industriel de l’Allemagne, les anciens centres charbonniers et sidérurgiques de la région de la Ruhr, [:SITD:] s’est fait un nom il y a quelque temps et peut désormais être compté parmi les projets électroniques les plus acclamés de la scène internationale actuelle des clubs.
Bone-crunching beats, apocalyptical electro hymns and very energetic live appearances. Hailing from Germany’s real industrial heartland, the former coal and steel centers of the Ruhr area, [:SITD:] made a name for itself a while ago, and can be counted amongst the most acclaimed electronic projects of the present international club scene.
Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes : Puccini – Turandot en concert à la Maison symphonique
par Rédaction PAN M 360
Vivez une soirée inoubliable de drame, de passion et de musique saisissante avec une version concert de Turandot de Giacomo Puccini. Cet opéra emblématique, situé dans la Chine antique, raconte l’histoire palpitante de la princesse Turandot, dont le cœur glacé et le défi impitoyable envers ses prétendants créent une atmosphère de mystère et de suspense. L’opéra regorge de certaines des musiques les plus puissantes et émotionnelles de Puccini, incluant l’air célèbre Nessun Dorma, qui est devenu un symbole de triomphe et d’espoir. Des moments intenses et dramatiques aux mélodies aériennes et luxuriantes, Turandot est un voyage émotionnel qui captive le public du début à la fin. Interprété par l’Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes sous la direction de Francis Choinière, cette version concert donne vie à l’opéra avec toute la force d’un orchestre symphonique, accompagné de chanteurs de classe mondiale qui insuffleront une vie vibrante aux personnages inoubliables de cet opéra.
Enjoy an unforgettable evening of drama, passion, and stunning music with a concert version of Giacomo Puccini’s Turandot. This iconic opera, set in ancient China, tells the thrilling story of Princess Turandot, whose cold heart and ruthless challenge to her suitors create an atmosphere of mystery and suspense. The opera is filled with some of Puccini’s most powerful and emotional music, including the famous aria Nessun Dorma, which has become a symbol of triumph and hope. From the intense and dramatic moments to the soaring, lush melodies, Turandot is an emotional journey that captivates audiences from start to finish. Performed by the Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes under the baton of Francis Choiniere, this concert version brings the opera to life with the full force of a symphonic orchestra, accompanied by world-class vocalists who will bring the unforgettable characters of the opera to vivid life.
Ce contenu provient de Place des Arts et est adapté par PAN M 360
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