improvisation libre / Indie / musique contemporaine

FLUX | Le violoncelle intime et intense de Lori Goldston

par Frédéric Cardin

Vous l’avez peut-être entendue aux côtés de David Byrne, Terry Riley, Malcolm Goldstein, Natasha Atlas, Threnody Ensemble ou Nirvana lors du célèbre concert Unplugged en 1993. Elle s’appelle Lori Goldston et compose/improvise, enseigne, écrit et milite pour une nouvelle façon de faire de la musique ‘’savante’’. La musicienne basée à Seattle était à la Sotterenea hier soir pour un concert qui affichait également le guitariste montréalais Stefan Christoff, l’autrice libano-palestino-québécoise Elissa Kayal et la chanteuse/harpiste Christelle Saint-Julien. Le concert faisait partie de la programmation du nouveau festival montréalais Flux, focalisé sur les musiques alternatives, d’allégeance classique contemporaine, improvisée, indie, rock, expérimentale, électro, etc. Écoutez d’ailleurs l’entrevue d’Alain Brunet avec l’un des initiateurs de l’événement, Peter Burton :

LES CONCERTS DE FLUX, INFOS ET BILLET

Il faudra repasser pour la performance de la pauvre Christelle Saint-Julien, minée par toutes sortes de problèmes techniques de sonorisation. Elle s’accompagne à la harpe (décidément, Montréal est un pôle mondial de harpistes ‘’indies’’!) avec une voix fragile qui est tout de même capable d’élans lyriques plus solides. Les moments forts de la soirée ont plutôt été assurés par, d’une part, Elissa Kayal qui a lut en intro de spectacle un texte puissant sur le déracinement, l’identité, et la misère de tout un peuple (palestinien). Des phrases percutantes telles ‘’La tristesse, je la pisse hors de moi!’’ ont assuré un premier contact émotionnellement puissant avec le programme de la soirée.

Lori Goldston elle-même s’est présentée avec son violoncelle et a entamé un tour de piste constitué de quelques pièces seulement, mais d’une conséquente longueur, toutes improvisées dans un langage plutôt modal qui s’élabore à peu près toujours dans la même tessiture d’environ deux octaves. À travers cette démarche en apparence assez simple, la technique classique ultra solide de l’artiste transparaît. Interchangeant les textures entre un archet généreux et du pizzicato volubile, Goldston nous invite musicalement dans un univers personnel viscéral et émotionnellement expansif. Cela dit, il n’y a rien d’abrasif ou agressif dans son style d’impro savante contemporaine. Plutôt une porte ouverte sur un intérieur vibrant d’intensité et, j’oserais dire, modernement romantique. 

Le guitariste Stefan Christoff s’est joint à Goldston pour la fin du concert. La rencontre du violoncelle lyrique et de la guitare électrique planante, éthérée, de Christoff a permis à la soirée de se terminer comme sur un coussin d’air méditatif. Très très beau. 

Dans le même esprit, je vous invite à découvrir ci-contre l’album A Radical Horizon de Goldston et Christoff, paru plus tôt cette année. Même si Christoff est au piano plutôt qu’à la guitare, vous y ressentirez sensiblement la même chose qu’hier soir.

Pour des infos sur le reste du festival Flux, consultez

LA BILLETTERIE EN LIGNE

L’ÉVÉNEMENT FACEBOOK

ENTREVUE D’ALAIN BRUNET AVEC LA LÉGENDE WADADA LEO SMITH, EN CONCERT POUR FLUX LE LUNDI 7 OCTOBRE

Afrique / Instrumental

Akwaba Trio au Balattou

par Rédaction PAN M 360

Le collectif Akwaba Trio fait un retour aux sources en revisitant les classiques chansons africaines à travers les styles et les époques. Dans une touche originale et festive, la musique instrumentale côtoie allègrement les riffs de guitare dans un hommage à Ali Farka.

The Akwaba Trio collective return to their roots, revisiting classic African songs across styles and eras. In an original and festive touch, instrumental music merrily rubs shoulders with guitar riffs in a tribute to Ali Farka.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient Club Balattou et est adapté par PAN M 360.

rock

Boubé au Balattou

par Rédaction PAN M 360

Boubé, avec ses rythmes des nomades berbères du Sahara central, a littéralement séduit le public comme les spécialistes lors de la dernière édition des Syli d’or de la musique du monde, où il est arrivé en 2e position.

Boubé, with its rhythms of the Berber nomads of the central Sahara, literally seduced audiences and specialists alike at the last edition of the Syli d’or de la musique du monde, where it came 2nd.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du Club Balattou et est adapté par PAN M 360.

Traverser une débâcle et un désert et en sortir transformé: voyage dans les univers sonores de Marc Hyland et Nour Symon

par Alexandre Villemaire

Le cadre industriel du Théâtre La Chapelle a ouvert une fenêtre sur des univers musicaux à l’intensité émotionnelle bien de notre époque et au monde intérieur des interprètes et des compositaires. À l’honneur de cette soirée, une production Ad Lib présenter par Le Vivier, deux créations immersives de Marc Hyland et de Nour Symon qui étaient d’une poignante complémentarité.

En ouverture, le public – nombreux et attentif de ce concert – a été le témoin d’une débâcle sonore avec Le grand dégel, pièce pour voix, guitare électrique et bande. L’œuvre prend comme source Orlando, roman phare de Virginia Woolf. L’extrait que Marc Hyland a choisi d’illustrer parle d’un grand dégel et d’une peine d’amour, que l’autrice représente et décrit comme « une effroyable débâcle, où les flots et les glaces emportent avec elles humains, animaux et objets ». Plongée dans une pénombre avec comme seul éclairage une lumière rouge projetée sur le cyclo en fond de scène, l’œuvre s’ouvre sur une récitation déclamatoire accompagnée par une trame électroacoustique qui augmente progressivement en intensité et en transformation, faisant apparaître des galops de chevaux, dont le mouvement est la « force vitale » servant de matériau motivique qui se fond dans l’introduction de la guitare électrique. Une fois cette introduction lancée, nous entrons dans une deuxième phase de l’œuvre où l’interaction se passe entre le guitariste Simon Duchesne et le baryton Vincent Ranallo qui dialogue dans un récitatif déjanté. Il faut saluer et noter la performance des deux artistes pour leur prouesse technique respective. Ainsi, Ranallo s’illustre dans ce long récitatif à saveur opératique où il alterne avec aisance passage en falsetto et sa voix grave, tandis qu’il est accompagné par des grappes sonores à la guitare que Duchesne traite de différentes manières. Progressivement, les sons et même la voix se tordent, accentuant le dramatisme du texte et l’effet de vague sonore qui y est sous-jacents.

Tant les œuvres de Marc Hyland et de Nour Symon demandent un abandon total et un laisser aller de l’esprit de la part du spectateur et de l’auditeur. Les univers sonores dans lesquels ils nous transportent sont si chargés au niveau des sens qu’ils demandent un temps d’adaptation. C’est particulièrement le cas pour la deuxième œuvre du programme J’ai perdu le désert du compositaire Nour Symon. De son propre aveu, son univers musical est si chargé et chaotique qu’il demande une nécessaire acclimatation avant que l’auditeur et les interprètes trouvent leur vitesse de croisière. J’ai perdu le désert, de par son titre, laisse présager un lien avec la précédente grande œuvre de l’artiste, soit son opéra Le Désert mauve, basé sur le roman éponyme de Nicole Brossard. L’intensité du propos de l’œuvre et de la musique y demeure, mais l’approche y est ici plus personnelle. En effet, Nour Symon nous convie à une traversée de ses déserts intérieurs et à nous aventurer avec ielle dans une quête de l’identité sous une forme de tarab, une méditation sonore emblématique de la culture égyptienne « où toutes les émotions qui nous habitent sont convoquées en même temps ».

Pièce-fleuve d’une heure, elle présente un effectif instrumental éclaté : piano (Symon); harmonica (Benjamin Tremblay-Carpentier); oud (Nadine Altounji); violon (Lynn Kuo) et violoncelle (Rémy Bélanger de Beauport) qui évoluent avec des partitions graphiques projetées en fond de scène qui servent de guide pour les musiciens, mais aussi pour le public. Chaque image, chaque trait et vidéo présenté, surimposé dans la présentation, a une signification musicale à laquelle les artistes répondent, évoluent, s’écoutent et improvisent avec moult techniques de jeu étendues.

Malgré l’apparence de désorganisation, l’écriture de Nour Symon est d’une étonnante précision, chaque changement de dynamique et de matériau sonore et visuel s’exécutant à la seconde près. Du désert égyptien aux alentours du Caire en passant par le désert aquatique et même par le désert d’un sentier de neige, la musique de Nour Symon fait appel à nos sens. Si ielle expose en filigrane la confrontation entre son identité et ses origines égyptiennes, notamment par les extraits vidéo tirés de ses propres voyages, c’est aussi l’expérience du choc vis-à-vis du génocide palestinien qui a habité la création de cette œuvre. Des moments de grande intensité, de colère et de chaos s’alternent ainsi avec des passages plus apaisés. Ces derniers sont vécus un peu comme si on reprenait notre souffle après qu’on eut hurlé et pleuré toutes les larmes de notre corps, avant de plonger à nouveau dans cet univers sonore.

Entre la symbolique d’une débâcle à la fois émotionnelle et environnementale et l’incommensurabilité du désert, confronté à ses identités multiples et à la violence du monde, tant physique qu’intérieur, nous sommes sortis de cette soirée cathartique avec des images fortes imprimées sur notre rétine, une myriade sonore accrochée dans nos tympans et des émotions fortes ancrées en notre être.

Crédits photo : Claire Martin

musique contemporaine

De lumière et de velours : premier concert de la saison de la SMCQ

par Frédéric Cardin

L’entrée en matière de la saison 2024-2025 de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) a été une réussite. Un programme d’une grande cohérence stylistique a permis aux différents interprètes de la SMCQ, additionnés des Petits chanteurs du Mont-Royal, de faire rayonner une musique magnifique, contemporaine dans sa rigueur et son exigence, mais parfois romantique dans ses affects suggérés. L’amusante pièce pour chœur Horloge Tais-toi de Kaija Saariaho lançait la soirée dans une version avec piano seulement, et la terminait aussi, dans une version avec orchestre. Comme le titre le laisse deviner, il y a quelque chose de mécanique et ludique dans cette pièce où les tic-tacs insistants de l’objet semblent s’incarner particulièrement bien dans la bouche d’enfants qu’on imagine redouter l’heure du lever pour aller à l’école. Une version de la Maîtrise de Radio France disponible sur YouTube montre une spatialisation élargie du chœur, qui laisse beaucoup de place entre les chanteurs et chanteuses. Ce n’était pas le cas hier, les Petits chanteurs étant regroupés de façon traditionnelle, en groupe serré. J’aurais aimé entendre le résultat avec la disposition des Français. Je pense que l’effet des tic-tacs doit être plus impressionnant. 

Suivait une autre pièce de Saariaho, Lichtbogen, inspirée directement des aurores boréales. Si vous imaginez un tant soit peu le genre de musique qui pourrait émaner de ces ondulations colorées hypnotisantes, il y a de fortes chances que cela sonne comme Lichtbogen. Un orchestre de chambre étoffé fait naître un kaléidoscope sonore d’abstraction luminescente et scintillante d’autant plus agréable qu’il est chaleureux. Les projections d’authentiques aurores boréales ont ajouté une magie visuelle entièrement appropriée. 

Je ne savais pas à quoi m’attendre du jeune compositeur Hans Martin, qui m’était inconnu jusqu’à hier. J’avouerai avoir été agréablement séduit par sa proposition musicale pour chœur (encore les Petits chanteurs) et orchestre, intitulée Stance et appuyée sur un texte du poète de la Renaissance Claude de Pontoux. Le poème traite du passage du temps qui détruit tout, sauf, apparemment, le caractère de la personne visée (la bien-aimée?). Ce qui frappe surtout c’est la rondeur sonore dessinée par Martin, qui se gorge d’une tonalité charnue mais fuyante car une fois sa plénitude atteinte, elle est parcourue de frissons dissonants qui l’invitent à s’échapper plus haut dans la gamme. Mais celle-ci est toujours rattrapée, dans une course poursuite lente et soutenue. C’est franchement très beau et j’aurai beaucoup de plaisir à la réécouter, un jour ou l’autre.

Jardin secret de Saariaho, pour support stéréo et appuyé de projections graphiques, amorçait la deuxième partie du concert avec une expression électronique vaguement impressionniste.

Le morceau de choix de la soirée suivait, soit Arras de la Montréalaise Keiko Devaux, une belle et grande plage de musique mouvante, organique, somptueuse, comme le laisse deviner le titre, qui ramène à la ville du Pas-de-Calais qui fut un haut-lieu de la tapisserie flamande au Moyen-Âge. Telle une commande pour les ducs de Bourgogne du 14e siècle, Devaux tisse un riche entrelacs de motifs et de textures, assemblées dans un canevas général montrant un arrière-plan d’harmonies qui cherchent la consonance. Sur ce panorama, des saillances modernistes viennent camper la partition dans notre 21e siècle. Comme un paysage romantique estival sur lequel une brume voilée se dépose, et qui serait parcourue de frémissements et de percées laissant voir la perspective sous-jacente. 

Musicalement, on sait par Devaux elle-même que beaucoup de références personnelles et de souvenirs musicaux sont intégrés à la partition. On sent et on entend dans le soutien harmonique un Romantisme fondamental auquel s’ajoutent des velléités exploratoires contemporaines. La fusion est magnifique et Arras mérite d’être joué en Europe, à Arras même, berceau inspirant de cette musique exceptionnelle.

J’ai dit ailleurs que Devaux est à mon avis l’une des plus stimulantes compositrices de la génération actuelle en Amérique. Je le redis sans hésitation et j’ajouterai que l’Europe est tout à fait à sa portée (en souhaitant qu’elle reste ici pour toujours, cela dit!).

La 59e saison de la SMCQ, si le concert d’hier était un indicateur, sera un bon cru. 

CONSULTEZ LA PROGRAMMATION 2024-2025 DE LA SMCQ

noise-rock / rock alternatif / shoegaze

M pour Montréal : Bonnie Trash + Breeze + Dermabrasion

par Rédaction PAN M 360

Ouverture des portes: 22h00
Spectacle: 23h00
Dermabrasion (23h)
Breeze (23h45)
Bonnie Trash (00h30)

Doors: 10 pm
Show: 11:00 pm
Dermabrasion (11 pm)
Breeze (11:45 pm)
Bonnie Trash (0:30 pm)

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de M pour Montréal et est adapté par PAN M 360

R&B

M pour Montréal : Jaron Marshall (BLACK PUMAS) + Hansom Éli

par Sami Rixhon

Ouverture des portes: 22h00
Spectacle: 23h00
Hansom Eli (23h00)
JaRon Marshall (23h50)

Doors: 10 pm
Show: 11 pm
Hansom Éli (11 pm)
JaRon Marshall (11:50 pm)

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de M pour Montréal et est adapté par PAN M 360

musique contemporaine

SMCQ | Horloge, tais-toi! — Hommage à Kaija Saariaho

par Rédaction PAN M 360

Découvrez les textures et sonorités lumineuses et colorées de la grande compositrice finlandaise Kaija Saariaho dans un programme avec des œuvres de Kaija Saariaho, Hans Martin et Keiko Devaux.

Comme le compositeur hongrois György Ligeti, Kaija Saariaho a inspiré plusieurs générations de compositeurs et compositrices. Jouée dans le monde entier, elle est à l’origine de plusieurs opéras qui ont été des succès internationaux, notamment L’amour de loin, sur un livret de Amin Maalouf.

Le programme s’ouvre et se clôt sur les deux versions de Horloge, tais-toi! de Kaija Saariaho composées pour sa fille Aliisa avec un livret de son fils Aleksi.

Discover the luminous, colorful textures and sonorities of the great Finnish composer Kaija Saariaho in a program featuring works by Kaija Saariaho, Hans Martin and Keiko Devaux.

Like the Hungarian composer György Ligeti, Kaija Saariaho has inspired several generations of composers. Performed all over the world, she is the creator of several internationally successful operas, including L’amour de loin, with libretto by Amin Maalouf.

The program opens and closes with two versions of Kaija Saariaho’s Horloge, tais-toi! composed for her daughter Aliisa, with a libretto by her son Aleksi.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient du SMCQ et est adapté par PAN M 360.

bossa nova / jazz brésilien

Marcos Valle, l’éternel jeune homme de la musique brésilienne

par Rédaction PAN M 360

Summer Samba, c’est lui et tellement plus. Au Brésil, cet éternel jeune homme au look de beach bum est considéré comme un des derniers monstres sacrés de la bossa nova, un style que le claviériste, chanteur et compositeur a contribué à jazzifier et actualiser sa vie durant. Pour ses 80 ans, Marcos Valle vient de sortir un album, T​ú​nel Ac​ú​stico, dont il défendra la matière au Théâtre Fairmount. Obrigado Marcos !

The super hit « Summer Samba » it’s from him and he has so much more. In Brazil, this eternal young man is considered one of the last living icons of bossa nova, a style that the gifted keyboardist, singer and composer has helped jazzify and update throughout his life. To celebrate his 80th birthday, Marcos Valle has just released an album, Túnel Acústico, which he will perform at the Fairmount Theatre. Obrigado Marcos!

INFOS ET BILLETS ICI

Indie / pop / rock

M pour Montréal : Wizaard + Radiant Baby + Grand Public

par Rédaction PAN M 360

Portes : 22h00
Spectacle: 23h00
Grand Public (23h00)
Radiant Baby (23h45)
Wizaard (00h30)

Doors: 10:30 pm
Show : 11 pm
Grand Public (11 pm)
Radiant Baby (11:45 pm)
Wizaard (00:30 am)

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de M pour Montréal et est adapté par PAN M 360

Afrique / punk rock

Malasartes : Noubi Trio + 1 + Dumaï Dunaï

par Rédaction PAN M 360

Noubi Trio + 1 (20h30)

Noubi est un artiste-musicien, un comédien et un conteur a fait ses premiers pas artistiques dès son plus jeune âge au Sénégal, puis s’est enrichi en développant plusieurs projets en France. Il a déposé ses valises à Montréal en 2016 pour offrir une musique afro-acoustique très contemporaine qui s’affranchit des frontières culturelles et musicales et dans laquelle s’entremêlent différentes influences. Socialement engagé, muni d’un charisme singulier, assis sur son cajón et guitare à la main, il puise ses inspirations dans le quotidien de l’Afrique de l’Ouest pour nous embarquer dans les rues du vieux continent. Noubi sera accompagné par la merveilleuse guitariste Caroline Planté, du bassiste Héctor Alvarado Pérez, et Damian Nisenson aux saxophones.

Noubi is an artist-musician, actor and storyteller who took his first artistic steps at an early age in Senegal, then enriched himself by developing several projects in France. He settled in Montreal in 2016 to offer a highly contemporary Afro-acoustic music that breaks free from cultural and musical boundaries and in which different influences intermingle. Socially engaged, equipped with a singular charisma, sitting on his cajon and guitar in hand, he draws his inspiration from the everyday life of West Africa to take us on a journey through the streets of the old continent. Noubi will be accompanied by the wonderful guitarist Caroline Planté, bassist Héctor Alvarado Pérez, and Damian Nisenson on saxophones.

Dumaï Dunaï (21h45)

Cet ensemble basé à Montréal possède un son tout à fait éclectique. Formé en 2021, il apporte les grooves profonds du dub et l’énergie du punk rock aux anciens styles de chant slaves et à la fureur euphorique des fanfares de mariage des Balkans. Natalia Telentso et Eli Camilo chantent et écrivent des paroles dans plusieurs langues, dont l’ukrainien, l’anglais, le serbe et le français, et le groupe, diversifié, compte des membres originaires d’Ukraine, de Bulgarie, du Canada et des États-Unis.

This Montreal-based ensemble has an eclectic sound. Formed in 2021, they bring the deep grooves of dub and the energy of punk rock to ancient Slavic singing styles and the euphoric fury of Balkan wedding bands. Natalia Telentso and Eli Camilo sing and write lyrics in several languages, including Ukrainian, English, Serbian and French, and the diverse band includes members from Ukraine, Bulgaria, Canada and the USA.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de Malasartes et est adapté par PAN M 360.

disco / folk / pop

Coup de coeur francophone : BAIE et Pataugeoire

par Rédaction PAN M 360

BAIE

La pop et le disco se lient d’amitié sur les scènes que foule le groupe acadien BAIE. Aux rythmes sautillants se greffent des textes aux effluves mélancoliques pour ainsi créer le meilleur remède au mal d’amour. Le groupe constitué de Matt Boudreau (claviers et voix), Chloé Breault (basse et voix), Marc-André Boudreau (guitare électrique et voix) et Maxence Cormier (batterie) chante haut et fort les pièces de son premier album Grand Bleu, sorti en 2022. Pour se guérir le cœur une danse à la fois.

Pop and disco make friends on the stages of Acadian band BAIE. Bouncy rhythms are grafted onto melancholy lyrics to create the perfect cure for lovesickness. The group, made up of Matt Boudreau (keyboards and vocals), Chloé Breault (bass and vocals), Marc-André Boudreau (electric guitar and vocals) and Maxence Cormier (drums), sings the songs from their debut album Grand Bleu, released in 2022. To heal your heart one dance at a time.

Pataugeoire

Pataugeoire, c’est l’univers musical d’Agathe Dupéré, qui plonge dans un emo-aquatique à la fois nostalgique et joyeux. Avec sa guitare boisée et abrasive, elle tisse des chansons accrocheuses qui s’impriment en nous grâce à ses mélodies. Après un passage mémorable aux Francouvertes, elle s’illustre sur scène auprès d’autres artistes, dont Safia Nolin. Sur scène, son spectacle est captivant et riche en surprises. Pour les amoureux·se·s de folk alternatif et celles·ceux qui pleurent parfois.

Pataugeoire is the musical universe of Agathe Dupéré, who plunges into a nostalgic yet joyful emo-aquatic. With her woody, abrasive guitar, she weaves catchy songs that imprint themselves on us thanks to her melodies. After a memorable appearance at the Francouvertes, she went on to shine on stage with other artists, including Safia Nolin. Her live show is captivating and full of surprises. For lovers of alternative folk and those who sometimes cry.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de Coup de cœur francophone et est adapté par PAN M 360

Inscrivez-vous à l'infolettre