électro

Igloofest: Adriatique, Marten Lou et Yulia Niko

par Rédaction PAN M 360

Que contient un nom ? Pour Adrian Shala et Adrian Schweizer, cela représente une décennie – et bien plus – de créativité commune. Après s’être rencontrés à Zurich en 2008, Adrian & Adrian sont devenus inséparables, non seulement en tant qu’amis, mais aussi en tant qu’artistes. Ils ont tracé leur carrière en tant que l’un des duos DJ/producteurs les plus constants et distinctifs de la scène house et techno : Adriatique. La clé d’un partenariat durable est, bien sûr, de se compléter, et les deux Adrians le font admirablement. Musicalement, leurs goûts variés se combinent en un son unique, et leur préférence respective pour le travail en studio et la performance fait que les deux aspects sont également bien couverts. Les sets DJ d’Adriatique, tout comme leurs productions, sont longs, méditatifs, et bâtissent progressivement une ambiance, défiant toujours l’auditeur avec des subtilités qui viennent enrichir un groove hypnotique. Cependant, il y a bien plus chez ce duo que juste une machine musicale électronique bien huilée. Ils vivent ensemble, conçoivent des projets ensemble, et soutiennent l’art sous toutes ses formes ensemble. 2016 a vu la réalisation d’un vœu de longue date : la création du propre label d’Adriatique et d’une plateforme pour les arts. Appelé Siamese, leur label publie leur propre musique ainsi que des productions d’autres artistes, tant que cela adhère au credo des Adrians : que la musique doit être une forme de méditation. Allant bien au-delà du standard d’un label, Siamese soutient également les artistes visuels et performeurs, organisant des soirées en club qui mettent ces collaborateurs en lumière tout autant que les stars musicales. En plus de sortir leur musique via Siamese, Adriatique est signé sur les labels de renom Diynamic et Afterlife. Le premier, le label et la série d’événements de Solomun, est depuis longtemps un chez-soi pour Adriatique, tandis qu’Afterlife est une aventure plus récente. Le label de Tale Of Us a sorti leur single «  »Ray » » au début de 2018, marquant le début du projet «  »Nude » ». L’album de debut d’Adriatique est leur déclaration artistique la plus personnelle à ce jour, une collection de chansons, de sentiments et de souvenirs qui se distinguent dans le catalogue d’Afterlife. Le titre «  »Nude » » fait référence à un autre aspect d’Adriatique qui se dévoile sur l’album. Le duo prouve qu’il est tout aussi talentueux pour créer des chansons mélodiques et belles que pour produire des beats club puissants. Puisant dans leur propre expérience de deux étrangers devenus partenaires à plein temps, Adrian et Adrian savent que c’est le pont entre les différences qui nourrit la créativité. C’est pourquoi, dans le futur, ils prévoient d’étendre leur réseau de collaborateurs ainsi que la portée créative des activités d’Adriatique et de Siamese. Cela fait déjà une décennie qu’ils sont dans le métier, mais la véritable mission d’Adriatique ne fait que commencer.

What’s in a name? For Adrian Shala and Adrian Schweizer, it represents a decade – and more – of shared creativity. After meeting in Zurich in 2008, Adrian & Adrian have become inseparable, not only as friends, but also as artists. They have charted their careers as one of the most consistent and distinctive DJ/producer duos on the house and techno scene: Adriatique. The key to a lasting partnership is, of course, to complement each other, and the two Adrians do this admirably. Musically, their varied tastes combine into a unique sound, and their respective preferences for studio work and performance mean that both aspects are equally well covered. Adriatique’s DJ sets, like their productions, are long, meditative and gradually build a mood, always challenging the listener with subtleties that enrich a hypnotic groove. However, there’s much more to this duo than just a well-oiled electronic music machine. They live together, conceive projects together, and support art in all its forms together. 2016 saw the realization of a long-held wish: the creation of Adriatique’s own label and platform for the arts. Called Siamese, their label publishes their own music as well as productions by other artists, as long as it adheres to the Adrians’ credo: that music should be a form of meditation. Going far beyond the standard of a label, Siamese also supports visual artists and performers, organizing club nights that put these collaborators in the spotlight as much as the musical stars. In addition to releasing their music via Siamese, Adriatique is signed to renowned labels Diynamic and Afterlife. The former, Solomun’s label and event series, has long been a home for Adriatique, while Afterlife is a more recent venture. The Tale Of Us label released their single “”Ray“” in early 2018, marking the start of the “”Nude“” project. Adriatique’s debut album is their most personal artistic statement to date, a collection of songs, feelings and memories that stand out in Afterlife’s catalog. The title “”Nude“” refers to another aspect of Adriatique that is revealed on the album. The duo prove that they are just as talented at creating melodic, beautiful songs as they are at producing powerful club beats. Drawing on their own experience as two strangers turned full-time partners, Adrian and Adrian know that it’s the bridge between differences that fuels creativity. That’s why, in the future, they plan to expand their network of collaborators as well as the creative scope of Adriatique and Siamese’s activities. They’ve already been in the business for a decade, but Adriatique’s real mission is just beginning.

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électro

Igloofest: Bon Entendeur, Boston Bun et Regularfantasy

par Rédaction PAN M 360

Bon Entendeur virtuose la rencontre des sons, des voix et des époques. A chacun de ses albums, le duo imagine un set de musique écrit comme une balade. Aux prémices, Bon Entendeur se fait connaître grâce à ses mixtapes réalisées sur fond de voix de personnalités. Leur premier album, Aller-Retour, sorti en 2019, a l’idée originale de mettre à l’honneur la vague francophone des seventies sur des sons contemporains. Joli succès : quatre ans plus tard, le disque est certifié platine et son titre phare, Le temps est bon, single de diamant. Leur deuxième album, Minuit, disque d’or en quelques mois, voit le jour en 2021. Il file l’allégorie de l’heure de la bascule et cette envie furieuse de déconfiner le jour jusqu’au bout de la nuit. S’en suivent deux tournées exceptionnelles : l’une à la française passant par les prestigieuses salles de l’Olympia et du Zénith. Une autre à l’internationale : le Transatlantic Tour exporte leur french touch à guichet fermé sur les pas de leurs aînés. Automne 2023. Bon Entendeur navigue au regard des rives latines. Leur troisième album, Rivages, distille l’été dans l’hiver et insuffle un vent de nouveautés. Le soleil est encore haut, l’après-midi décline. Des amis sur le pont d’un bateau embrassent l’horizon, les pieds sablés, la peau dorée de sel. Rivages raconte un voyage sur la mer, en escales de la French Riviera à la Bossa Nova. Bon Entendeur rassemble dans cet album, le cœur chéri de leurs souvenirs et met la Méditerranée à l’honneur, berceau de leur amitié. Rivages puise dans les odeurs de garrigue et de maquis la lumière longue du soleil et mêle dans ses titres, des parfums de pins et d’immortelles. La bande son grimpe tout doux en décibels, au rythme d’une instru lancinante de guitares. Sicilia s’écoute en introduction insulaire. La traversée s’annonce festive, le set mûri de soleil. Rivages chante la géographie des escales. A l’italienne, on aime l’élégance de Rome. Une balade à écouter le corps dansant, les yeux fermés. On l’imagine bien au cinéma, ce couple amoureux déambuler dans les rues de Rome, sur des notes humblement inspirées de Vladimir Cosma. Basta Cazzate souffle ses accords électro. A l’origine une BO de Christophe, ici signée Bon Entendeur, repensée en fond de chorale d’enfants. La traversée prend le large jusqu’aux sonorités d’Afrique du nord. Les corps se mouvent sur le savoureux titre seventies, Disco en Égypte. Puis on vogue en langue espagnole et on groove et on savoure Petit Bonbon, interprété par Rigoberta Bandini. Angelo monte le son avant de mettre le cap sur les côtes françaises. Le duo revisite en signature des classiques de la francophonie. Fio Maravilha écrite dans les années 60 en hommage au joueur de foot éponyme, traduite puis reprise par Nicoletta, se réinvente au gré des flots. Baby c’est vous électrise le refrain envoûtant de Sylvie Vartan « Comment donner l’amour ». La traversée a été belle, le vent se lève sur Orages, l’ancre peut être jetée, Rivages a atteint son Clair de Lune. Bon Entendeur compose un album, plus que jamais, fidèle à ce qu’ils aiment : la danse de la nuit, l’énergie du soleil de leurs origines méditerranéennes, la pluralité des musiques du monde. Rivages s’inscrit en signature de leur esthétique, vintage, disco et électronique. Un album voulu plus personnel qu’ils ont hâte de promener au large de leur tournée, en escale étoilée, l’Olympia, les 4 et 5 avril 2024.

Bon Entendeur virtuosizes the meeting of sounds, voices and eras. With each of their albums, the duo imagines a set of music written like a ballad. In the early days, Bon Entendeur made a name for themselves with mixtapes featuring the voices of celebrities. Their first album, Aller-Retour, released in 2019, has the original idea of honoring the Francophone wave of the seventies with contemporary sounds. It was a great success: four years later, the album was certified platinum, and its lead single, Le temps est bon, went on to become a diamond single. Their second album, Minuit, went gold in just a few months, and was released in 2021. It is an allegory of the hour of change and the furious desire to deconfiner the day until the end of the night. This was followed by two exceptional tours: one in France, at the prestigious Olympia and Zenith venues. The other was international: the Transatlantic Tour exported their French touch to sold-out audiences, following in the footsteps of their elders. Autumn 2023. Bon Entendeur sails to the shores of Latin America. Their third album, Rivages, distils summer into winter and breathes a wind of newness. The sun is still high, the afternoon waning. Friends on the deck of a boat embrace the horizon, their feet sanded, their skin golden with salt. Rivages tells the story of a voyage by sea, from the French Riviera to Bossa Nova. In this album, Bon Entendeur gathers the cherished heart of their memories, and gives pride of place to the Mediterranean, the cradle of their friendship. Rivages draws on the scents of garrigue and maquis, the long light of the sun, and blends the fragrances of pine and immortelle in its tracks. The soundtrack climbs gently in decibels, to the rhythm of a haunting guitar instrumentation. Sicilia is the perfect island introduction. The crossing promises to be festive, the set ripe with sunshine. Rivages sings of the geography of ports of call. Italian-style, we love the elegance of Rome. A stroll to listen to, body dancing, eyes closed. We can just imagine this loving couple strolling through the streets of Rome in a film, to the humbly inspired notes of Vladimir Cosma. Basta Cazzate blows its electro chords. Originally a soundtrack by Christophe, here by Bon Entendeur, reworked for a children’s choir background. The journey takes in the sounds of North Africa. Bodies move to the tasty seventies track, Disco en Égypte. Then it’s on to Spanish-language grooves and Petit Bonbon, sung by Rigoberta Bandini. Angelo turns up the volume before heading for the French coast. The duo revisit French classics in their signature style. Fio Maravilha, written in the 60s as a tribute to the soccer player of the same name, translated and then covered by Nicoletta, is reinvented as the waves flow. Baby c’est vous electrifies with Sylvie Vartan’s bewitching refrain “Comment donner l’amour”. The crossing was beautiful, the wind rises on Orages, the anchor can be dropped, Rivages has reached its Clair de Lune. More than ever, Bon Entendeur have composed an album faithful to what they love: the dance of the night, the energy of the sun of their Mediterranean origins, the plurality of world music. Rivages is the signature of their vintage, disco and electronic aesthetic. It’s a more personal album, and one they can’t wait to take on their tour, with a star-studded stopover at the Olympia on April 4 and 5, 2024.

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danse / électronique

Igloofest: Skepta, artiste mystère, Syreeta et plus!

par Rédaction PAN M 360

Vétéran de la scène grime du Royaume-Uni, Skepta est l’une des figures du hip-hop britannique les plus reconnues à l’international. MC, producteur et propriétaire de son propre label, il a joué un rôle clé dans le passage du grime de l’underground aux charts pop au cours des années 2000, en partie grâce au succès de son collectif Boy Better Know, ainsi qu’à sa résurgence au milieu des années 2010. Avec la sortie de son quatrième album, Konnichiwa, en 2016, Skepta a réalisé sa percée commerciale et critique, remportant le Mercury Prize de cette année-là et obtenant la certification or. L’album Ignorance Is Bliss, sorti en 2019, a également bien réussi dans les charts britanniques, et Insomnia, sorti en 2020, en collaboration avec Chip et Young Adz, a atteint la troisième place. Il a élargi son champ d’action et son public grâce à des collaborations avec des artistes tels que J Balvin, Kid Cudi, Playboi Carti et de nombreux autres. En 2023, Skepta et son compatriote de Boy Better Know, Jammer, ont formé le label house Más Tiempo et ont commencé à sortir des morceaux de danse, y compris plusieurs collaborations ainsi que le titre de Skepta « Can’t Play Myself », qui sample Amy Winehouse.

A veteran of the UK grime scene, Skepta is one of the most internationally recognized figures in British hip-hop. MC, producer and owner of his own label, he played a key role in grime’s transition from the underground to the pop charts during the 2000s, thanks in part to the success of his collective Boy Better Know, as well as its resurgence in the mid-2010s. With the release of his fourth album, Konnichiwa, in 2016, Skepta achieved his commercial and critical breakthrough, winning that year’s Mercury Prize and achieving gold certification. The 2019 album Ignorance Is Bliss also did well in the UK charts, and Insomnia, released in 2020 in collaboration with Chip and Young Adz, reached number three. He expanded his reach and audience through collaborations with artists such as J Balvin, Kid Cudi, Playboi Carti and many others. In 2023, Skepta and his Boy Better Know compatriot Jammer formed the house label Más Tiempo and began releasing dance tracks, including several collaborations as well as Skepta’s track “Can’t Play Myself”, which samples Amy Winehouse.

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électronique

Igloofest: Zeds Dead, Tape B, Distinct Move & plus!

par Rédaction PAN M 360

Formé en 2009 à Toronto par les producteurs et DJs Dylan “DC” Mamid et Zachary “Hooks” Rapp-Rovan, Zeds Dead est l’un des groupes indépendants les plus accomplis de la musique électronique de la dernière décennie, cumulant des centaines de millions d’écoutes en streaming, des dizaines de hits classés dans le Top 20 du Billboard et plusieurs nominations aux prix JUNO. Zeds Dead a créé un son sans limite à travers sa vaste discographie, comprenant de nombreux singles à succès, des remixes et des EP. En 2016, Zeds Dead a sorti son premier album, Northern Lights, qui inclut des collaborations avec Diplo, Twin Shadow, Pusha T, Rivers Cuomo de Weezer, entre autres. Classé dans le Top 10 du Billboard dans les catégories Top Dance/Electronic Albums et Heatseekers Albums, l’album a également été nommé pour l’Enregistrement de l’année en danse aux JUNO Awards de 2017. En 2016, Zeds Dead a lancé son label influent, Deadbeats Records, aujourd’hui l’un des labels indépendants de premier plan dans la musique électronique, avec plus de 150 sorties d’artistes émergents comme DNMO, PEEKABOO, Subtronics, 1788-L et d’autres. Deadbeats a sorti plusieurs compilations, notamment Deadbeats Compilation (Vol. 1), Deadbeats Compilation (Vol. 2), We Are Deadbeats (Vol. 3) et We Are Deadbeats (Vol. 4), qui proposent des morceaux originaux de leur large répertoire d’artistes, dont REZZ, Megalodon, et Zeds Dead eux-mêmes. Zeds Dead et Deadbeats se sont récemment lancés dans les événements en direct avec la tournée Deadbeats Tour et l’événement annuel DeadRocks, un spectacle en tête d’affiche au Red Rocks Amphitheatre de Denver, qui affiche complet chaque année depuis son lancement en 2014.

Formed in 2009 in Toronto by producers and DJs Dylan “DC” Mamid and Zachary “Hooks” Rapp-Rovan, Zeds Dead is one of the most accomplished independent electronic music acts of the past decade, racking up hundreds of millions of streaming streams, dozens of Billboard Top 20 hits and multiple JUNO Award nominations. Zeds Dead has created a boundless sound through his extensive discography, including numerous hit singles, remixes and EPs. In 2016, Zeds Dead released his debut album, Northern Lights, which includes collaborations with Diplo, Twin Shadow, Pusha T, Rivers Cuomo of Weezer, among others. Ranked in Billboard’s Top 10 in the Top Dance/Electronic Albums and Heatseekers Albums categories, the album was also nominated for Dance Recording of the Year at the 2017 JUNO Awards. In 2016, Zeds Dead launched his influential label, Deadbeats Records, now one of the leading independent labels in electronic music, with over 150 releases from emerging artists such as DNMO, PEEKABOO, Subtronics, 1788-L and others. Deadbeats has released several compilations, including Deadbeats Compilation (Vol. 1), Deadbeats Compilation (Vol. 2), We Are Deadbeats (Vol. 3) and We Are Deadbeats (Vol. 4), featuring original tracks from their wide repertoire of artists, including REZZ, Megalodon, and Zeds Dead themselves. Zeds Dead and Deadbeats have recently branched out into live events with the Deadbeats Tour and the annual DeadRocks event, a headlining show at Denver’s Red Rocks Amphitheatre, which has sold out every year since its launch in 2014.

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cloud rap / électronique / vaporwave

Igloofest: Bladee, Doss & Coucou Chloe

par Rédaction PAN M 360

Bladee, ayant émergé aux côtés de Yung Lean, a été essentiel dans la définition du cloud rap avec leur collectif Drain Gang, en lien étroit avec Sad Boys. Leur style mélancolique et atmosphérique a marqué le rap underground, et leurs collaborations avec des artistes grand public comme Charli XCX, Skrillex, A$AP Rocky et FKA Twigs leur ont apporté une visibilité accrue.

Inspiré par l’esthétique vaporwave et la culture internet Tumblr des années 2010, Bladee incarne un mélange de sonorités éthérées et d’influences en ligne qui continue de résonner dans la scène cloud rap. Pour un avant-goût de sa performance, écoute sa dernière chanson, KING NOTHINGG.

Il sera en perfo sur la scène Sapporo à Igloofest Montréal le jeudi 23 janvier. Prends vite tes billets! 

Bladee, having emerged alongside Yung Lean, was instrumental in defining cloud rap with their Drain Gang collective, closely linked with Sad Boys. Their melancholic, atmospheric style has left its mark on underground rap, and their collaborations with mainstream artists such as Charli XCX, Skrillex, A$AP Rocky and FKA Twigs have brought them increased visibility.

Inspired by the vaporwave aesthetic and Tumblr internet culture of the 2010s, Bladee embodies a blend of ethereal sounds and online influences that continues to resonate in the cloud rap scene. For a taste of his performance, listen to his latest song, KING NOTHINGG.

He’ll be performing on the Sapporo stage at Igloofest Montreal on Thursday, January 23. Get your tickets now!

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baroque / chant choral / classique moderne / classique occidental / période romantique

UdeM | Des voix lumineuses dans une calme nuit chorale

par Alexandre Villemaire

La nef de l’église Saint-Viateur d’Outremont était garnie d’une constellation de gens de tous âges rassemblés pour venir assister au concert, adéquatement baptisé Nuit d’étoiles, de La Chorale de l’Université de Montréal, dirigé par le chef et professeur invité à la Faculté de musique Matthew Lane, accompagné par Myriam Bernard au piano. Un concert qui était placé sous le thème intemporel de la nuit : une inspiration quasi infinie aux compositeurs et compositrices et est une manne excellente pour n’importe quelle direction musicale d’un ensemble pour sa programmation.

Les oeuvres choisit qui articulaient autour de cette thématique étaient des pièces profanes et religieuses de différentes époques, allant de la Renaissance au romantisme en passant par la musique chorale « contemporaine », soit composée par des compositeurs encore vivants. Le concert s’est ouvert avec la pièce-titre de son évènement : Nuit d’étoiles. Pièce très connue de Claude Debussy, originellement faite pour voix solo, l’ensemble a interprété une version arrangée pour quatre voix efficaces qui traduit assez bien le timbre original de la mélodie. La pièce suivante, O Schöne Nacht de Brahms, poursuit dans le même esprit avec des harmonies tout aussi diaphanes, mais plus conservatrices dans leur traitement. Ces deux pièces nous ont permis de constater d’emblée la qualité et l’homogénéité vocale qui se dégagent de cette chorale. Essentiellement composée d’étudiant·es de la Faculté de musique qui le suivent comme cours dans le cadre de leurs études, la chorale est également ouverte pour les personnes provenant d’autres facultés qui disposent déjà de connaissances musicales de base.

S’ensuivit une portion de chants à portée liturgique, soit deux Ave Mari Stella – où la Vierge symbolise l’étoile de la mer pour les marins – d’Edward Elgar et Tomas Luis da Victoria ainsi que le Stabat Mater du compositeur liechtensteinois Josef Rheinberger. Cette œuvre était la plus contrastante des trois œuvres religieuses et parmi les plus variées au niveau des dynamiques au programme. L’évocation dans ce poème du Moyen-Âge de la douleur de la mère du Christ qui assiste à sa crucifixion a été interprétée avec justesse et témérité, notamment par les voix d’hommes qui ont entonné les premières notes avec une justesse vindicative. Le caractère à la fois tourmenté et lyrique de l’œuvre a porté un nouvel élan dynamique et stylistique au programme qui est demeuré, à l’image de la voûte céleste, pétri de sonorités éthérées et de nuances douces et méditatives. Ainsi, les pièces Anand du compositeur cree Andrew Balfour, Viri Galilæi de Gonzague Monney, Stars de l’Afro-Américain George Walker et The Language of the Stars de Katerina Gimon perpétuaient cet état d’esprit. La pièce de Gimon était une autre pièce qui se démarquait du lot par son esthétique lumineuse accompagnée d’un rythme actif, sautillant et claironnant. La création de la compositrice Caroline Tremblay Empreintes enneigées était intéressante sur le plan du timbre vocal, mais redondante au niveau du développement motivique. L’élément percussif contrastant souhaité, incarné par la podorythmie de Benjamin Tremblay-Carpentier – le « tapeux de pieds » tel qu’écrit dans le programme –, était une idée mal exploitée dont la présence n’était pas totalement impertinente, mais qui, dans son utilisation, n’enrichissait pas le discours. À contrario, la pièce de clôture du concert Stars du compositeur letton Ēriks Ešenvalds faisait intervenir un savant et original mélange d’harmonies vocales combiné aux harmoniques naturelles produites lorsqu’on frotte le buvant de verres à eau. L’effet ainsi produit était tout bonnement céleste.

Les membres de la chorale ne sont peut-être pas tous des chanteurs ou chanteuses d’expérience, mais nous avons pu constater le beau potentiel et la qualité certaine que la chorale de l’UdeM peut produire, notamment par une solide capacité de performance, une écoute et une attention diligente aux nuances et aux dynamiques souhaitées instiguées par le chef.

Au-delà de l’aspect performatif noté dans le cadre d’un cours académique, les éléments sur lesquels Matthew Lane devra se pencher dans le développement de la chorale sont la projection vocale de ses étudiant·es/choristes et l’intelligibilité du texte. Certes, l’acoustique de l’église sert grandement le répertoire choral dans son ensemble, en particulier des œuvres aux harmonies ouvertes et flottantes, mais, malgré les paroles et traductions de celles-ci fournies dans le programme, la compréhension des textes, notamment ceux en français, était hasardeuse. Entendre la chorale dans une plus grande variété de styles et d’esthétiques sera également un beau et plaisant défi autant formateur pour les choristes qu’agréable pour le public.

crédit photo: Tiago Curado

baroque / chant choral / chant lyrique

Ensemble Caprice et Ensemble ArtChoral | Un Messie divinement accessible

par Alexandre Villemaire

L’Ensemble Caprice et l’Ensemble ArtChoral, tous deux sous la direction du chef Matthias Maute, ont sonné la fin de la traditionnelle « saison des messies ». Devant une Maison symphonique fortement remplie pour un dimanche après-midi, les ensembles ont présenté leur version du fameux oratorio de Georg Friedrich Haendel. 

D’emblée, il faut le dire : la version de Caprice n’est pas nécessairement pour les puristes. Déjà en ouverture, Matthias Maute a présenté avec les musiciens « son » Hallelujah, une composition patine moderne classique dans laquelle le public était invité à participer en entonnant une mélodie simple qui formait un contre-chant compétitif avec les chanteurs et chanteuses de l’Ensemble ArtChoral.

Si l’attente du public était d’assister à un Messie de Haendel conventionnel d’environ trois heures avec le ritualisme habituel qu’appellent les salles de concert et l’aura de cette œuvre, alors vous risquez d’être déçu. Parlez-en à ma voisine de siège qui n’a pas passé un bon moment entre les interventions sympathiques de Matthias Maute et les applaudissements répétés du public entre les mouvements – que le chef n’a d’ailleurs jamais corrigés. Nous pouvons vivre avec des applaudissements sincères entre chaque air, dans la mesure où le contexte familier amené par Maute s’y prêtait. Mais des applaudissements pendant que l’orchestre s’affaire à donner la note pour le départ d’un récitatif… Au moins, cela n’est arrivé qu’une fois!

Cela étant dit, ces écarts aux usages du décorum n’affectent en rien la qualité globale du rendu de l’œuvre et de l’expérience musicale. La sélection des passages effectuée par Maute ne venait en aucun cas modifier le récit de la Nativité qui est au cœur de l’œuvre. La présentation qu’il a faite de chacune des parties, en déclinant les passages importants et la nature des interventions des personnages, était une médiation fort bien venue qui donnait à ce concert une ambiance ludique. La performance, quant à elle, était vocalement et musicalement engageante, magnifiée par une dynamique de scène qui se rapprochait pratiquement plus de l’opéra que de l’oratorio à la dimension plus austère. Les quatre solistes ont offert des performances senties et incarnées dont les affects ont encore une fois été mis en valeur par la présentation de Maute. Marianne Lambert était un ange Gabriel qui volait effectivement très vite avec des vocalises véloces et aériennes portées par un son cristallin. Sa performance, tout en contraste, de l’air « I know that my redeemer liveth » a été parmi les plus beaux moments du concert. La contralto Rose Naggar-Tremblay, même si elle n’avait pas le plus grand nombre d’interventions, les a livrées avec un sens dramatique où elle était autoritaire et « crachait du feu », notamment dans l’air « But who may abide the day of His coming ». Emmanuel Hasler, qui a aussi fait montre d’une présence scénique incarnée, était juste et royal dans ces interventions portées par un timbre cuivré, alors que Geoffrey Salvas en tant que « prophète qui aura réponse à toutes nos questions » était impérial et inquisiteur dans son air « The trumpet shall sound ». 

Aux performances des solistes, les chanteurs et chanteuses de l’Ensemble ArtChoral ont également fait forte impression dans une performance rigoureuse. Les intonations étaient justes, les nuances et dynamiques exécutées avec soin et intelligence. L’intelligibilité du texte était précise du début à la fin et entonnée avec vigueur. Seul petit accroc technique du concert : une confusion à l’orchestre pour une entrée royale de percussions et de trompettes précédant l’« Hallelujah ». Pour ajouter à la vivacité du concert, l’assistance s’est instinctivement levée alors que l’ensemble a entonné l’emblématique pièce.

Au final, dans la pléthore de concerts du Messie qui peuple le temps de l’Avent, la version de Caprice et d’ArtChora est un excellent compromis entre le traditionnel et l’accessible où la rigueur et la qualité ne sont en aucun cas sacrifiées. Au contraire, ce n’est que pur plaisir.

crédit photo: Tam Lan Truong

classique occidental / musique contemporaine

Dans le silence de la Nuit, la parole de Molinari

par Alexandre Villemaire

« Sombre, épuré et assuré de nous faire oublier les cantiques traditionnels de Noël. » C’est en ces termes, avec un brin d’ironie et d’humour, que la directrice artistique et premier violon du Quatuor Molinari a dressé l’esthétique du dernier programme de l’ensemble montréalais qui avait lieu à la salle de concert du Conservatoire de musique de Montréal avant les fêtes. Intitulé Nocturnes, ce concert n’était pas « la belle nuit de Noël » dans son sens le plus angélique, mais une évocation du caractère multiforme de la nuit, qui peut être à la fois douce et calme, mais aussi troublée et tourmentée. En introduction, Olga Razenhofer, Antoine Bareil (violons), Frédéric Lambert (alto) et Pierre-Alain Bouvrette (violoncelle) ont interprété deux extraits, soit le troisième et le cinquième mouvement du cycle Aus der Ferne de György Kurtág et Notturno de Luciano Berio. Les quatre comparses musiciens ont livré une interprétation investie avec aplomb et grande musicalité dans un univers musical aux dynamiques contrastantes et introspectives.

Dans Aus der Ferne – qui signifie « du lointain » en allemand –, les lignes musicales dépouillées et l’esthétique sobre des deux mouvements nous laissent dans un sentiment de suspension dans le temps alors que les sons nous parviennent comme des échos émanant du silence. Aus der ferne III est soutenu par le violoncelle qui martèle une pédale jouée en pizzicato dolce, autour de laquelle s’articule des traits aux cordes dans l’aigu et le médium de l’instrument, créant ainsi un état de flottement. Aus der ferne V porte le sous-titre Alfred Schlee, in memoriam. Composé par Kurtág quelques semaines après la mort de celui qui était le directeur des éditions Universal à Vienne et qui a notamment protégé des mains des nazis plusieurs grandes œuvres, ce court mouvement reprend le même écrin illustré précédemment avec la pulsation du violoncelle que les violons complètent par des interventions déchirantes et tendues avant qu’un fortissimo dissonant entonné par les quatre instrumentistes émerge de ce ton monotone, comme pour représenter le caractère tragique de la mort de Schlee.

Pièce centrale de la première partie, Notturno de Luciano Berio est une œuvre qui joue sur la dynamique du silence.  Berio disait lui-même : « Notturno […] il est silencieux, parce qu’il est fait de non-dits et de discours incomplets. Il est silencieux même lorsqu’il est bruyant, car la forme elle-même est silencieuse et non argumentative. » Ces discours incomplets, ces phrases fragmentées illustrent un discours qui se déploie constamment en allant de l’avant et qui évolue sans cesse. La dimension éclatée du discours musical est apparente et s’articule entre des moments d’une certaine sérénité et des interventions mordantes et dynamiques. Dans sa forme en apparence très ouverte, chaque instrument, chaque son et texture que ceux-ci créent ont leur importance. Et, dans ce qui peut sembler être une désorganisation, tout est calculé à la milliseconde près et rendu avec justesse et précision par les membres de Molinari.

Dernière œuvre du concert, le Quatuor no 6 de Bartók est un des sommets du répertoire du quatuor à cordes. Œuvre poignante composée vers la fin des années 30, alors que l’occupation nazie de la Hongrie commence, son caractère anxiogène et désespéré est palpable. Elle est traversée par un thème triste (Mesto) qui est réitéré sous différentes formes à travers les quatre mouvements telle une idée fixe. Dans le deuxième mouvement, le caractère martial tranche par son ironie avec le caractère sombre du thème principal. Peu à peu, la marche se transforme, se déforme, perd sa stabilité et son identité et entre dans une section rubato où le violoncelle entonne une mélodie folklorique pendant que les trois instruments poursuivent le thème de la marche, imperturbable. Le mouvement suivant reprend le caractère folklorique du précédent par une danse burlesque aux rythmes irréguliers. La pièce se conclut par le retour de la ritournelle qui envahit l’ensemble de l’instrumentarium du quatrième mouvement dans une des pages les plus intimistes du compositeur, où les nuances des instruments sont poussées dans leurs extrêmes douceurs avant de s’évanouir.

Fait rare pour un concert du Molinari, les musiciens ont offert au public un rappel avec humour: la version de Stille Nacht d’Alfred Schnittke, arrangée pour quatuor à cordes par Antoine Bareil. Le caractère ludique de cette prestation parsemé de dissonances savoureuses tranchait avec l’univers dramatique dans lequel nous évoluions depuis le début de la soirée et a apporté une certaine légèreté qui accompagnait la fin de ce programme nocturne magistral.

Au final, il n’y a qu’une seule chose sur laquelle on nous a menti : nous sommes immanquablement repartis en fredonnant « Ô, nuit de paix » !

alt-folk / chanson keb franco

Taverne Tour : Velours Velours

par Rédaction PAN M 360

Exutoire de Raphaël Pépin-Tanguay, Velours Velours roule sa bosse depuis 2020, se taillant rapidement une place parmi les coups de cœur de mélomanes d’ici.  Sa pop décomplexée, tantôt teintée d’accents rétro, tantôt brûlante de jeunesse, sert autant de trame sonore aux errances montréalaises qu’aux road trips gaspésiens. Il s’apprête à dévoiler toutes ses couleurs sur un tout premier album à paraître en janvier 2025.

Velours Velours has been making waves since 2020, quickly earning a place among the favorites of local music lovers. His uninhibited pop, sometimes tinged with retro vibes, sometimes brimming with youthful energy, serves as the soundtrack for both Montreal wanderings and Gaspé road trips. He is set to unveil his full spectrum of colors with a debut album coming in January 2025.

LE SPECTACLE EST GRATUIT!

Ce contenu provient du Taverne Tour et est adapté par PAN M 360

classique persan

Au Centre des musiciens du monde : ravissement persan avec Kayhan Kalhor

par Frédéric Cardin

Hier soir au Centre des musiciens du monde de Montréal, ce sont près de 90 minutes ininterrompues de musique sublime que nous avons entendues, interprétées par l’un des plus grands musiciens au monde, Kayhan Kalhor, maître du kamancheh. Je ne parle pas ici uniquement de son statut au sein de la musique classique persane, pour laquelle il est certainement LE musicien de son époque, et peut-être même de toutes les époques, mais bien de son génie comme artiste musical, tous genres confondus. Kalhor est un virtuose et interprète dans une classe à part.

Hier, il était sur scène pour donner le dernier concert d’une vaste tournée internationale pour le programme intitulé Chants d’espoir. Il était entouré des Montréalais Kiya Tabassian au setar et Hamin Honari au tombak ainsi que de son compatriote Hadi Hosseini au chant. 

Concert de Paris (sans Hadi Hosseini) : 

Un tour de force artistique ou l’improvisation instrumentale côtoie naturellement la poésie classique persane (celle de Saadi, qui a vécu au 13e siècle) rendue avec brio par Hosseini, l’une des voix les plus affirmées et accomplies du chant classique persan. De longues mélopées savamment ornementées ont échangé avec les commentaires des instrumentistes, enchaînant épisodes contemplatifs et introspectifs, avec d’autres plus énergiques et mouvementés. Les airs qui se sont imbriqués les uns dans les autres sans aucune pause, provenaient en partie du répertoire savant mais surtout de la spontanéité des musiciens sur scènes, tous remarquables improvisateurs. Un concert qui affichait complet, investi en grande partie par de nombreux membres de la communauté iranienne, mais pas que. Un public très attentif et respectueux duquel je n’ai entendu aucune sonnerie inopinée de téléphone! Le public de l’OSM et de l’OM devrait en tirer quelques leçons…

Concert au centre des musiciens du Monde à Montréal : 

 

Montréal se doit d’être fière de ce genre d’événement car c’est un peu grâce à elle qu’il peut exister. Kiya Tabassian, de l’ensemble Constantinople, est un ancien élève de Kalhor, qui a lui-même vécu un temps tout près de la métropole (il a d’ailleurs un passeport canadien en plus de l’iranien), et Hamin Honari est déménagé de Vancouver pour pouvoir profiter des opportunités artistiques offertes ici. Et au milieu de tout cela, le Centre des musiciens du monde, qui continue d’impressionner par la qualité de ses projets et l’influence grandissante qu’il exerce sur la scène des musiques savantes non-occidentales, participant activement à construire la réputation de Montréal comme l’une des meilleures villes pour les musiques du monde en Occident, peut-être la meilleure en Amérique. 

DÈS JANVIER AU CENTRE DES MUSICIENS DU MONDE : UNE NOUVELLE SÉRIE DE CONCERTS TRÈS INTIMES, UN MERCREDI PAR MOIS. DÉTAILS À VENIR SUR LE SITE DE L’ORGANISME.

nu-métal / rock

Linkin Park au Centre Bell

par Rédaction PAN M 360

Linkin Park est un groupe de rock américain originaire d’Agoura Hills, en Californie. Depuis sa formation en 1996, le groupe a vendu plus de 100 millions d’albums et a été récompensé par la Recording Academy à deux reprises. Le groupe a connu le succès avec son premier album, Hybrid Theory, qui a été certifié Diamant par la RIAA en 2005.

Linkin Park is an American rock band from Agoura Hills, California. Since its formation in 1996, the band has sold more than 100 million albums and has been awarded by The Recording Academy in two occasions. It achieved mainstream success with its debut album, Hybrid Theory, which was certified Diamond by the RIAA in 2005.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient d’evenko et est adapté par PAN M 360

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