Bruckner l’architecte construit ici une véritable cathédrale, un monument grandiose, ciselé à la perfection, bouleversant de dévotion. N’ayant pas pu achever sa neuvième et dernière symphonie, il a lui-même suggéré que son célèbre Te Deum soit joué en guise d’ultime mouvement de cette œuvre. Le résultat, aujourd’hui interprété par quatre solistes de calibre international et le Chœur Métropolitain, est tout simplement monumental. L’OM et Yannick Nézet-Séguin, tandem brucknérien par excellence, reconnu depuis son enregistrement de l’intégrale des symphonies du compositeur, lui rendent avec ce programme un vibrant hommage soulignant son 200e anniversaire de naissance. Comme le veut la tradition à l’OM, les premières notes de la saison seront celles d’un compositeur autochtone. Andrew Balfour, chef d’orchestre d’origine crie, a écrit de nombreuses œuvres chorales et a été en nomination aux prix Juno pour le meilleur album classique en 2023.
Montréal
Festival Akousma : Soirée 1 – Bloc_1
Mikael Meunier-Bisson (ca)
Mikael Meunier-Bisson est un compositeur de musique expérimentale et électroacoustique montréalais. Ce n’est qu’aux alentours de 2020 que son attention se pose sur la composition de musique ambiante et de texture. Cette pratique autodidacte s’est rapidement complexifiée grâce aux dernières années de flirt avec les techniques acousmatiques. Son travail récent cherche à se sortir de la “localité” de l’ambient en travaillant le “global”, à explorer la tonicité sur un mode abstrait, pour ultimement rejoindre les affects, le ressenti, par des combinaisons de méthodes qui nous sont encore peut-être inconnues. Il poursuit depuis 2023 des études au baccalauréat en Musiques Numériques à l’Université de Montréal. Sa pièce “musicfriend” fut composée sous la direction de Martin Bédard à l’hiver 2024.
Mikael Meunier-Bisson is a Montréal-based experimental and electroacoustic music composer. Around 2020, his compositional focus shifted to explore the realms of ambient and textural music. This self-taught practice quickly became more intricate in recent years as he flirted with acousmatic techniques. His current work aims to transcend the “locality” of ambient music by engaging with the “global,” to explore tonality in an abstract way, and ultimately reach emotional resonance through combinations of methods that may still be unfamiliar to us. Since 2023, he is pursuing a bachelor’s degree in Musiques Numériques at Université de Montréal. His work ‘musicfriend’ was composed under the teaching of Martin Bédard in the winter of 2024.
Programme
musicfriend (2024) 8’00”
Faisant l’objet de rencontres franches entre plusieurs tableaux, musicfriend est l’aboutissement de multiples réorganisations. Teintée d’une matériologie suggestive, à fort accent, la rhétorique de ce projet est parsemée de doutes, d’essais, d’erreurs, dans un va et vient continu entre le référentiel, l’onirique et le ludique.
Program
musicfriend (2024) 8’00”
Arising as the outcome of frank encounters between several frames, musicfriend is the culmination of many reorganizations. Infused with a suggestive and strongly accentuated materiality, the rhetoric of this project is strewn with doubts, trials and errors, in a continual vacillation between the referential, the dreamlike and the playful.
Vivian Li (cn/ca)
Vivian Li est une artiste interdisciplinaire basée à Tiohtià:ke/Montréal, travaillant principalement dans le domaine du son et de la musique. Animée par une fascination pour les propriétés thérapeutiques et temporelles du son, sa musique combine des mélodies hypnotiques, des ambiances synthétiques apaisantes, des enregistrements de terrain autobiographiques et des textures bruiteuses pour explorer des moments d’introspection et d’intimité.
Elle a joué et présenté son travail dans des lieux et festivals nationaux et internationaux, tels que MUTEK (Montréal), Pique (Ottawa), Sound Art Lab (Struer), Inkonst (Malmö), Eastern Bloc (Montréal), perte de signal (Montréal), Kwia (Berlin), Fondation Phi x Nuit Blanche (Montréal), Hectolitre (Bruxelles) et Karachi Biennale.
Depuis 2021, Vivian anime une émission de radio mensuelle – Lo Signal – sur la station de radio communautaire de Montréal CKUT 90.3fm. Ce créneau de deux heures sert de terrain de jeu sonore où elle partage ses fragments ambiants, enregistrements de terrain, drones, montages expérimentaux et journal audio.
Vivian Li is a Tiohtià:ke /Montreal based interdisciplinary artist working primarily in sound and music. Driven by a fascination with the therapeutic and time binding properties of sound, her music combines hypnotic melodies, soothing synth ambiences, autobiographical field-recordings and soft noises to explore moments of introspection and intimacy.
She has performed and presented work at venues and festivals nationally and internationally, such as MUTEK (Montreal), Pique (Ottawa), Sound Art Lab (Struer), Inkonst (Malmö), Eastern Bloc (Montreal), perte de signal (Montreal), Kwia (Berlin), Fondation Phi x Nuit Blanche (Montreal), Hectolitre (Brussels) and Karachi Biennale .
Since 2021, Vivian hosts a monthly radio show – Lo Signal – on Montreal’s community radio station CKUT 90.3fm. This two-hour slot serves as a sonic playground where she shares her ambient scraps, field recordings, drones, experimental edits, and audio diary.
Programme
Memory Playback (2024) 7’00”
Cette pièce explore le potentiel du son à préserver et ressusciter les souvenirs. Profondément autobiographiques, la plupart des enregistrements proviennent du parcours personnel de la compositrice. Dans ce paysage auditif, des fragments d’intimité et de souvenirs refont surface, de manière distordue, presque distante, oscillant à la limite de la désintégration totale. Alors que ces bribes du passé se superposent, elles créent de nouvelles images et sensations, transcendant en « hyper souvenirs » (Maria Chávez, 2020).
Program
Memory Playback (2024) 7’00”
This piece explores the potential of sound to preserve and resurrect memories. Profoundly autobiographical, most recordings originate from the composer’s personal journey. Within this auditory landscape, fragments of intimacy and souvenirs resurface, in a distorted, almost distant manner, teetering on the brink of utter disintegration. As these bits and pieces of the past overlap on each other, they create new imageries and feelings, transcending to “hyper memories” (Maria Chávez, 2020).
Byron Westbrook (us)
Byron Westbrook, arrivé sur la scène musicale expérimentale new-yorkaise au cours de la dernière décennie et désormais basé à Los Angeles, tisse des tapisseries sonores complexes qui relient les mondes de l’art sonore, de l’installation, de la musique électronique d’avant-garde et de la synthèse.
Westbrook crée des compositions sculpturales et immersives. Ses albums, très acclamés, ont été publiés sur des labels comme Root Strata, Hands In The Dark, Umor Rex et Ash International, et il a présenté son travail au Walker Art Center, à l’ICA de Londres, au MOCA de Los Angeles, au MoMA PS1, au MaerzMusik et aux festivals Rewire, entre autres. Son dernier album, Translucents, a été publié par Shelter Press en 2024.
First emerging from within New York’s experimental music scene over the last decade and a half and now based in Los Angeles, Byron Westbrook has woven intricate tapestries of sonority that bridge the worlds of sound art, installation, avant-garde electronic music and synthesis. Westbrook creates sculptural and immersive compositions, with highly acclaimed full-lengths on imprints like Root Strata, Hands In The Dark, Umor Rex, and Ash International, and presentations at the Walker Art Center, ICA London, MOCA Los Angeles, MoMA PS1, MaerzMusik and Rewire Festivals among others. His newest release Translucents was published by Shelter Press in 2024.
Programme
Translucents (Remix) (2024) 20’00’’
Inspirée des panneaux de couleurs du peintre abstrait Blinky Palermo, Translucents explore le concept de «l’image sonore rémanente». L’œuvre présente une série de scènes sonores, avec l’intention de s’imprimer dans l’esprit de l’auditeur afin d’influencer la façon dont chaque scène consécutive apparaît. Elle expérimente une dynamique entre la perception de la présence dans l’espace où l’on écoute et la perception d’un espace ou d’un lieu extérieur. Il s’agit d’un jeu avec la mémoire, avec la présence et avec le temps. Translucents est présentée ici sous une forme « Remix » différente de sa version publiée, en exclusivité pour Akousma.
Program
Translucents (Remix) (2024) 20’00’’
Inspired by the color panels of abstract painter Blinky Palermo, Translucents explores the concept of « audio after-image ». The work presents a series of audio scenes, with the intention of imprinting on the listener’s mind in order to influence the way each consecutive scene appears. It is a play with memory, with presence, and with time. It experiments with a dynamic between perceiving presence in the space where one is listening vs the perception of an external space or place. Translucents is presented here in a « Remix » form that differs from its published release, exclusively for Akousma.
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Festival FLUX : Wadada Leo Smith, Sylvie Courvoisier et Rehab Hazgui
Wadada Leo Smith
Wadada Leo Smith est un trompettiste et compositeur américain. Il est devenu membre de l’Association for the Advancement of Creative Music, basée à Chicago, en 1967, et a enregistré et joué de nombreuses œuvres depuis lors. Leo Smith sera accompagné de la pianiste Sylvie Courvoisier pour interpréter Central Park’s Mosaics of Reservoir, Lake, Paths and Gardens.
Smith a été finaliste du prix Pulitzer de musique 2013 pour Ten Freedom Summers, (Defining Moments in the History of the United States of America), une collection de compositions inspirées par le mouvement des droits civiques et publiée sous la forme d’un coffret de 4 CD.
Smith a été nommé compositeur de l’année par le magazine DownBeat en 2013.
En 2016, Smith a reçu un Doris Duke Artist Award et un doctorat honorifique de CalArts, où il a également été célébré en tant que professeur émérite. En outre, le musée Hammer lui a décerné en 2016 le prix Mohn pour l’ensemble de sa carrière, qui rend hommage à sa brillance et à sa résilience. En 2018, il a reçu le prix Religion et Arts de l’Académie américaine de religion. En 2019, il a reçu la médaille UCLA, la plus haute distinction décernée par l’université de Californie à Los Angeles. United States Artists a nommé Smith 2021 USA Fellow, et il a été sélectionné comme 2022 Mellon Arts & Practitioner Fellow au Yale Center for the Study of Race, Indigeneity and Transnational Migration (RITM).
Il a joué et/ou enregistré avec Anthony Braxton, Leroy Jenkins, Roscoe Mitchell, Henry Threadgill, Lester Bowie, Joseph Jarman, Cecil Taylor, Steve McCall, Anthony Davis, Carla Bley, Don Cherry, Jeanne Lee, Tadao Sawai, Muhal Richard Abrams, Ed Blackwell, Kazuko Shiraishi, Han Bennink, Marion Brown, Charlie Haden, Malachi Favors Magoustous, Jack DeJohnette, Vijay Iyer, Ikue Mori, Min Xiao Fen, Bill Laswell, John Zorn, Ronald Shannon Jackson, Frank Lowe, parmi beaucoup d’autres.
Wadada Leo Smith is an American trumpeter and composer. He became a member of the Chicago based Association for the Advancement of Creative Music in 1967 and has recorded and performed extensively since this time. Smith will be joined by pianist Sylvie Courvoisier to perform Central Park’s Mosaics of Reservoir, Lake, Paths and Gardens.
Smith was a finalist for the 2013 Pulitzer Prize in Music for Ten Freedom Summers, (Defining Moments in the History of the United States of America), a collection of compositions inspired by the civil rights movement and released as a 4-CD boxed set. Smith was named DownBeat Magazine’s Composer of the Year in 2013.
In 2016 Smith received a Doris Duke Artist Award and earned an honorary doctorate from CalArts, where he was also celebrated as Faculty Emeritus. In addition, he received the Hammer Museum’s 2016 Mohn Award for Career Achievement “honoring brilliance and resilience.” In 2018 he received the Religion and The Arts Award from the American Academy of Religion. In 2019 he received the UCLA Medal, the highest honor bestowed by the University of California, Los Angeles. United States Artists named Smith a 2021 USA Fellow, and he has been selected as a 2022 Mellon Arts & Practitioner Fellow at the Yale Center for the Study of Race, Indigeneity and Transnational Migration (RITM).
Smith has performed and/or recorded with Anthony Braxton, Leroy Jenkins, Roscoe Mitchell, Henry Threadgill, Lester Bowie, Joseph Jarman, Cecil Taylor, Steve McCall, Anthony Davis, Carla Bley, Don Cherry, Jeanne Lee, Tadao Sawai, Muhal Richard Abrams, Ed Blackwell, Kazuko Shiraishi, Han Bennink, Marion Brown, Charlie Haden, Malachi Favors Magoustous, Jack DeJohnette, Vijay Iyer, Ikue Mori, Min Xiao Fen, Bill Laswell, John Zorn, Ronald Shannon Jackson, Frank Lowe, among many others.
Sylvie Courvoisier
La pianiste-compositrice Sylvie Courvoisier, originaire de Suisse et installée à Brooklyn, lauréate du prix international de piano jazz en Allemagne en 2022, est réputée pour son équilibre entre deux mondes distincts : la musique de chambre profondes et riches de subtilités liées à ses racines européennes et les sons groovy et syncopés de la scène avant-jazz de New York, où elle vit depuis plus de vingt ans.
Peu d’artistes se sentent vraiment à l’aise à la fois dans les salles de concert et dans les clubs de jazz, qu’ils jouent de la musique improvisée ou composée. Mais Mme Courvoisier – « une pianiste à la fois audacieuse et pleine d’assurance », selon le New York Times – est aussi convaincante lorsqu’elle interprète l’épique Sacre du printemps de Stravinsky, avec le pianiste de musique nouvelle Cory Smythe, que lorsqu’elle improvise avec son propre trio de jazz adulé par la critique et composé du contrebassiste Drew Gress et du batteur Kenny Wollesen.
Ses collaborations avec des sommité.e.s telles que John Zorn, Wadada Leo Smith, Evan Parker, Ikue Mori, Ned Rothenberg, Fred Frith, Andrew Cyrille, Mark Feldman, Christian Fennesz, Nate Wooley et Mary Halvorson ont largement contribué à ouvrir toujours davantage ses oreilles.
Pianist-composer Sylvie Courvoisier, a Brooklyn-based native of Switzerland and winner of Germany’s International Jazz Piano Prize in 2022, has earned renown for balancing two distinct worlds: the deep, richly detailed chamber music of her European roots and the grooving, hook-laden sounds of the avant-jazz scene in New York City, her home for more than two decades.
Few artists feel truly at ease in both concert halls and jazz clubs, playing improvised or composed music. But Courvoisier — “a pianist of equal parts audacity and poise,” according to The New York Times — is as compelling when performing Stravinsky’s epochal Rite of Spring in league with new-music pianist Cory Smythe as she is when improvising with her own acclaimed jazz trio, featuring bassist Drew Gress and drummer Kenny Wollesen.
Then there are her ear-opening collaborations with such luminaries as John Zorn, Wadada Leo Smith, Evan Parker, Ikue Mori, Ned Rothenberg, Fred Frith, Andrew Cyrille, Mark Feldman, Christian Fennesz, Nate Wooley and Mary Halvorson.
Rehab Hazgui
Rehab Hazgui est compositrice et écologiste sonore. Ses œuvres d’art explorent les moyens d’apprendre de nouvelles formes de langages par l’écoute consciente et la relation que les êtres entretiennent avec leur culture, leur patrimoine, leur société et leur paysage en tant que participants impliqués et vivants. Ses recherches portent sur la manière dont le son émerge à travers des paysages dynamiques, y compris ceux qui sont biologiques, géophysiques et issus des conséquences humaines. Rehab Hazgui s’intéresse principalement à l’acte d’écoute lui-même, dans la mesure où il est lié à notre perception de l’espace, à notre relation avec lui et au niveau profond d’engagement avec le monde que nos oreilles nous procurent. Dans sa musique, elle explore constamment le mouvement sans fin du son, la répétition et l’utilisation du silence comme une troisième dimension permettant de naviguer entre différentes formes d’écoute.
Au cœur de sa recherche sonore se trouve le concept d’interaction cognitive synergique, qui intègre une collaboration transparente entre les humains et les machines afin de créer une performance musicale liminale. Sa musique est une expérience unique et innovante qui transcende les notions traditionnelles de musique et de technologie, offrant à l’auditeur.rice. un voyage sonore sans précédent. Ses créations sonores défient la perception du temps et de l’espace de l’auditeur.rice., mettant en valeur son approche distincte de l’expérimentation et de l’exploration sonores. Le travail de Rehab Hazgui a été présenté dans de nombreux festivals et lieux : The Art Week (Singapour), Phonetics (Alger), CTM (Berlin), Kikk (Namur, Belgique), Savvy Contemporary (Berlin), Phonetics (Saint Denis, Paris), Perte de Signal (Montréal), Sight & Sound (Montréal), The Mannheimer Sommer Festival (Mannheim, Allemagne) ; ainsi que d’innombrables ateliers à travers l’Europe consacrer à la construction de synthétiseurs et d’appareils audio DIY.
Rehab Hazgui is a composer and sound ecologist. Her artworks explore ways to learn new forms of languages through conscious listening and the relationship that beings have with their culture, heritage, society and landscape as involved and living participants. Her research examines the ways in which sound emerges through dynamic landscapes, including those that are biological, geophysical, and human consequences. Rehab Hazgui’s primary focus is on the act of listening to itself, as it relates to our perception of space, our relationship to it, and the profound level of engagement that our ears provide with the world. In her music she is constantly exploring the endless movement of sound, repetition, and the use of silence as a third space to navigate between different forms of listening.
At the heart of her sonic research is the concept of achieving a synergetic cognitive interaction, which involves the seamless collaboration between human and machine to create an integrated and boundary-pushing musical performance. Her music is a unique and innovative experience that transcends traditional notions of music and technology, offering an unparalleled sonic journey for the listener. Her sonic creations challenge the listener’s perception of time and space, showcasing her distinct approach to sonic experimentation and exploration. Rehab Hazgui’s work has been presented in many festivals and venues: The Art Week (Singapore), Phonetics (Algiers), CTM (Berlin), Kikk (Namur, Belgium), Savvy Contemporary (Berlin), Phonetics (Saint Denis, Paris), Perte de Signal (Montreal), Sight & Sound (Montreal), The Mannheimer Sommer Festival (Mannheim, Germany); as well as countless workshops across Europe on building DIY synthesizer and audio devices.
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Festival FLUX : Nakatani Gong Orchestra, Tatusuya Nakatani solo et ARTS CARE
Tatsuya Nakatani
Tatsuya Nakatani est un percussionniste d’avant-garde, un compositeur et un artiste sonore. Actif sur la scène internationale depuis les années 1990, Nakatani a publié plus de 80 enregistrements et effectué de nombreuses tournées, donnant plus de 150 concerts par an. Il se consacre principalement à son travail en solo et à son projet de grand ensemble, le Nakatani Gong Orchestra. Il donne des classes de maîtres et des conférences dans les universités et les conservatoires de musique du monde entier. Originaire du Japon, il vit dans la ville désertique de Truth or Consequences, au Nouveau-Mexique. Grâce à ses activités dans les domaines de la musique nouvelle, de l’improvisation et de la musique expérimentale, Nakatani multiplie les collaborations.
La musique de Nakatani est centrée sur un gong adapté pour être joué à l’archet, soutenu par un ensemble de tambours, de cymbales et de bols chantants. Avec ses archets Kobo qu’il sculpte à la main, il a consacré des décennies à affiner et développer son univers sonore, tel un agencement de formations vibratoires, enchâssées dans des strates scintillantes de silence et de texture. Au cœur de cette œuvre contemporaine, on perçoit encore le rythme dramatique, l’élégance formelle et l’espace (ma) caractéristiques de la musique traditionnelle japonaise.
Tatsuya Nakatani is an avant-garde percussionist, composer, and artist of sound. Active internationally since the 1990s, Nakatani has released over 80 recordings and tours extensively, performing over 150 concerts a year. His primary focus is his solo work and his large ensemble project, the Nakatani Gong Orchestra. He teaches master classes and lectures at universities and music conservatories around the world. Originally from Japan, he makes his home in the desert town of Truth or Consequences, New Mexico. With his activity in new music, improvisation, and experimental music, Nakatani has a long history of collaboration.
Nakatani’s distinctive music centered around his adapted bowed gong, supported by an array of drums, cymbals, and singing bowls. In consort with his personally hand-carved Kobo Bows, he has spent decades refining and developing his sound as an arrangement of formations of vibrations, incorporated in shimmering layers of silence and texture. Within this contemporary work, one can still recognize the dramatic pacing, formal elegance and space (ma) felt in traditional Japanese music.
Les musicien.ne.s de cette édition du Tatsuya Nakatani Gong Orchestra seront:
Geneviève Ackerman
Miel Azevedo
Annabelle Chouinard
Oscar Coyoli
Marilou Craft
Susanna Hood
Atsushi Ikeda
Chloe Jackson-Reynolds
Pablo Jimenez
Jean Néant aka Joni Void
Shota Nakamura
Roxanne Nesbitt
Fahmid Nibesh
Élise Paradis
Christelle Saint-Julien
Tahlia Stacey
The musicians for this edition of the Tatsuya Nakatani Gong Orchestra will be:
Geneviève Ackerman
Miel Azevedo
Annabelle Chouinard
Oscar Coyoli
Marilou Craft
Susanna Hood
Atsushi Ikeda
Chloe Jackson-Reynolds
Pablo Jimenez
Jean Néant aka Joni Void
Shota Nakamura
Roxanne Nesbitt
Fahmid Nibesh
Élise Paradis
Christelle Saint-Julien
Tahlia Stacey
ARTS CARE
ARTS CARE est une installation sonore interactive de l’artiste interdisciplinaire Jesse Stewart qui sera exposée dans le hall de la Sala Rossa avant le concert du Nakatani Gong Orchestra. Des gongs-lettres en aluminium épelant les mots « ARTS » et « CARE » résonneront grâce à l’instrument de musique à usage adapté (AUMI), conçu à l’origine par la compositrice et improvisatrice américaine Pauline Oliveros. Les visiteur.rice.s sont invité.e.s à se mouvoir autour de l’œuvre en se déplaçant dans le champ de vision d’un iPad équipé de l’AUMI détectant les mouvements et les convertissant en impulsions électriques qui sont ensuite envoyées à des percuteurs mécaniques. Ces derniers font vibrer les gongs-lettres en réponse aux déplacements des visiteur.rice.s.
ARTS CARE is an interactive sound installation by interdisciplinary artist Jesse Stewart that will be on display in the lobby of the Sala Rossa during this concert. Aluminum letter-gongs that spell the words “ARTS” and “CARE” are activated by the Adaptive Use Musical Instrument (AUMI), originally conceived by American composer, improviser, and humanitarian, Pauline Oliveros. Visitors are invited to engage with the work by moving within the field of view of an AUMI-equipped iPad that detects motion and converts it into electrical impulses that are sent to mechanical strikers that will play the letter-gongs in response to visitors’ movements.
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Festival Akousma : Soirée 2 – Bloc_2
Horacio Vaggione (ar/fr)
Horacio Vaggione (Argentine, 1943), vit à Paris depuis 1978. Etudes de composition à l’Université Nationale de Cordoba, puis doctorat en musicologie à l’Université de Paris VIII. Études d’informatique musicale à l’Université de l’Illinois (1966). Co-fondateur du Centre de Musique Expérimentale de l’Université de Cordoba (1965-68), membre du groupe de musique électronique ALEA de Madrid (1969-73), il a travaillé en France à l’IRCAM, à l’INA-GRM, au GMEB. Résident à Berlin (DAAD, 1987-1988). Entre 1989 et 2012 il a été professeur titulaire (composition et recherche) à l’université de Paris VIII, où il est actuellement professeur émérite.
Horacio Vaggione (Argentina, 1943), has lived in Paris since 1978. Composition studies at the National University of Cordoba, then doctorate in musicology at the University of Paris VIII. Studied computer music at the University of Illinois (1966). Co-founder of the Center for Experimental Music at the University of Cordoba (1965-68), member of the electronic music group ALEA of Madrid (1969-73), he worked in France at IRCAM, at INA- GRM, at GMEB. Resident in Berlin (DAAD, 1987-1988). Between 1989 and 2012 he was full professor (composition and research) at the University of Paris VIII, where he is currently professor emeritus.
Programme
Gymell I (2003) 9’20 suivi de Gymell III (2024) 16’00
On peut penser le principe actif (corpusculaire) de ces Gymel en s’inspirant des mots de Bachelard (1932) : «Le corpuscule n’a plus de réalité que la composition qui le fait apparaitre».
Et encore : «Autant dire que l’existence du corpuscule a une racine dans tout l’espace».
Ceci explique non seulement l’irréalité du corpuscule — s’il n’est pas habité par la composition — mais aussi la réalité de l’espace où il apparait en tant que continuité.
Quant aux oeuvres : Gymel I a été produit en 2003 au studio du CICM, Université de Paris VIII. Il a engendré par la suite plusieurs avatars, dont Gymel III, créé récemment, en 2024, à l’ICST (University of the Arts) de Zürich.
Les deux Gymel réunies ici sont donnés en création canadienne.
Program
Gymell I (2003) 9’20 followed by Gymell III (2024) 16’00
We can think of the active (corpuscular) principle of these Gymel by drawing inspiration from the words of Bachelard (1932): “The corpuscle has no more reality than the composition which makes it appear”.
And again: “Suffice it to say that the existence of the corpuscle has a root in all space.”
This explains not only the unreality of the corpuscle —if it is not inhabited by the composition— but also the reality of the space where it appears as continuity.
As for the works: Gymel I was produced in 2003 at the CICM studio, University of Paris VIII. It subsequently spawned several avatars, including Gymel III, created recently, in 2024, at the ICST (University of the Arts) of Zurich.
The two Gymel gathered here are Canadian premieres.
Florence-Delphine Roux (ca)
Florence-Delphine Roux est une artiste numérique et sonore originaire de la ville de Québec et basée à Tiohtà:ke/Montréal. Son travail explore l’intersection entre l’art, la science et la technologie, avec une orientation vers le médium radiophonique. Ses créations se manifestent sous forme d’expériences d’écoute, d’installations sonores immersives, de performances, de vidéos d’art et d’œuvres radiophoniques.
Porté par une pratique liée au son, qui trouve en particulier sa source dans une matière emmagasinée à partir d’enregistrements effectués en grande partie en extérieur, la travail de Florence-Delphine Roux tient pour beaucoup d’une réflexion basée sur la possibilité de jouer avec des textures non perceptibles de manière rétinienne, des champs électromagnétiques notamment, participant ainsi d’une perturbation du réel.
Avec la volonté de développer une pratique de la fiction, l’artiste investit également le champ de la production radiophonique, avec comme ambition l’élaboration d’un « cinéma pour l’oreille ». “
Florence-Delphine Roux is a digital and sound artist originally from Quebec City and based in Tiohtà:ke/Montreal. Her work explores the intersection of art, science, and technology, with a focus on the medium of radio. Her creations take the form of listening experiences, immersive sound installations, performances, video art, and radio works.
Driven by a sound-based practice, largely sourced from material stored from outdoor recordings, Florence-Delphine Roux’s work is significantly based on the possibility of playing with textures that are not perceptible to the eye, particularly electromagnetic fields, thus contributing to a disruption of reality.
With a desire to develop a practice of fiction, the artist also invests in the field of radio production, with the ambition of creating a « cinema for the ear».
Programme
Cime propose une ascension disruptive dans le paysage sonore de l’un des sommets les plus mystérieux du Québec, le Mont-Saint-Hilaire. Inscrit dans l’imaginaire collectif des habitants de la Montérégie, ce mont a inspiré un grand nombre de légendes, dont les mythes perdurent, nourris par de nouvelles croyances liées au paranormal. L’artiste naviguera entre captation de paysage sonore ambiphonique, très basse fréquence radio naturelle, et synthèse analogique et granulaire.
Cette œuvre puise dans des archives phonographiques réalisées dans le cadre d’un projet de recherche performatif sur la littératie extrasensorielle et l’écoute disruptive du territoire de la Réserve Naturelle Gault.
Program
Cime (2024) 11’00
Cime proposes a disruptive ascent into the soundscape of one of Quebec’s most mysterious peaks, Mont-Saint-Hilaire. Embedded in the collective imagination of the residents of Montérégie, this mountain has inspired numerous legends, with myths that endure, fueled by new beliefs related to the paranormal. The artist will navigate between capturing ambisonic soundscapes, natural very low-frequency radio signals, and analog and granular synthesis.
This work draws from phonographic archives created as part of a performative research project on extrasensory literacy and disruptive listening of the Gault Nature Reserve.
Shane Turner (ca)
Shane Turner fait usage des propriétés fluides de l’art acousmatique afin de créer des expériences qui vont à l’encontre de l’essentialisme. Sa pratique comprend des compositions individuelles et collectives, des bandes sonores, des œuvres de nature installative ainsi que des performances électroniques en direct. Son travail a été diffusé par le netlabel Panospria sous Notype, par la CEC et a été présenté dans divers festivals, dont Mutek. Turner a étudié la composition musicale électroacoustique à l’Université Concordia.
Shane Turner is a composer who is drawn to the mutable boundaries and properties of acousmatic music as a way of expressing experiences omitted by essentialism. Their music encompasses solo fixed works, audio for installations, popular forms in soundtracks, as well as group performances with live electronics and synthesis. Shane’s works have been released on the Panospria Label under NoType, by the CEC, and performed at various festivals, including Mutek. They studied electroacoustic music composition at Concordia University.
Programme
rumors, approximated (2024) 10’00
rumors, approximated est une exploration de la synthèse sonore, du chant (Simone Pitot/Delorca) et d’un modèle conjuguant les deux.
Cartographier la discordance sensorielle : dissolution et resynthèse perpétuelle des sens, événements vécus lors du passage entre régimes sensoriels contradictoires au cours d’une année particulièrement dynamique. Des écosystèmes d’information complets alimentés par des algorithmes privés, reflétant et modelant leurs sensoriums permissibles, sont entrés en collision frontale, pendant que des schismes culturels surgissaient sur les assises de formes d’expressions anciennes et inédites.
Program
rumors, approximated (2024) 10’00
rumors, approximated is an exploration of synthesis, vocals (Simone Pitot/Delorca) and a model combining the two.
Charting sensory discord: the constant dissolution and resynthesis of the senses experienced while moving between conflicting sensory regimes over the course of a particularly dynamic year. Complete information ecosystems, fed by private algorithms that reflected and molded their permissible sensoriums, ran headlong into collision while cultural schisms arose over the basis of old and nascent forms of expression.
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Festival FLUX : Phew et Celestial Cabbage Foundation
Phew
Phew, également connu sous le nom de Hiromi Mortani, est une musicienne basée à Kanagawa, au Japon. Alors qu’elle était à la tête de Aunt Sally, l’un des premiers groupes punk d’Osaka, Phew a joué un rôle essentiel dans le développement de la scène musicale underground japonaise. L’œuvre de Phew couvre un large éventail de sons expérimentaux : des hymnes de synthétiseurs no-wave, des sons poétiques, shoegaze et industriels, ou encore des drones sinistres et incandescents. Depuis les années 1970, la voix dynamique et irrésistible de Phew, ainsi que son engagement en faveur d’une expérimentation sans entrave, ont contribué à définir les sonorités de la musique d’avant-garde, tant au Japon qu’à l’étranger.
Phew, otherwise known as Hiromi Mortani, is a musician based in Kanagawa, Japan. While fronting Aunt Sally, one of Osaka’s earliest punk groups, Phew played a critical role in developing Japan’s underground music scene. Phew’s oeuvre spans a vast array of experimental sounds: from no-wavey synth-hymns; to poppy, shoegazing, industrial undertones; to eerie incandescent drones. Since the 1970s, Phew’s dynamic, compelling voice, and her commitment to unfettered experimentation has been critical in shaping the sound of avant-garde music both in Japan and internationally.
Celestial Cabbage
Celestial Cabbage Foundation, composée de Maya Kuroki et Sarah Pagé, accompagnées de Joni Void, propose un mélange expérimental de voix avec des paysages sonores psychédéliques cultissimes à base de voix et d’éléments bruitistes.
Celestial Cabbage Foundation, consisting of Maya Kuroki and Sarah Pagé, accompanied by Joni Void, delivers an experimental blend of vocals featuring cultish psychedelic vocal-based soundscapes and noise elements.
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Festival FLUX : SlowPitchSound et Bana Haffar
SlowPitchSound
SlowPitchSound est un compositeur primé, un mentor et un explorateur du son et de l’image basé à Toronto, avec plus de vingt ans d’expérience. Il a collaboré avec de brillant.e.s créateur.rice.s issu.e.s d’un large éventail de disciplines, dont l’opéra, le jazz, la musique classique, la musique électronique, le théâtre et la danse. Son style unique de production musicale, autoproclamé « scifi-turntablism », a été présenté sur les scènes du monde entier, notamment au Canada, en Australie, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Suède, en Allemagne et à Taïwan. Passionné par la profondeur et le détail dans son travail, SlowPitchSound est fortement inspiré par la nature, l’espace et la science-fiction dystopique. Son approche de la création et de la présentation de la musique comprend le turntablism, le sampling en direct et le field recording.
SlowPitchSound is an award winning Toronto-based composer, mentor, and explorer of sound & visuals with over two decades of experience. He has collaborated with brilliant creators from a wide range of disciplines including opera, jazz, classical, electronic music, theatre and dance. His unique style of music production, self proclaimed as “scifi-turntablism”, has been featured on stages around the world including Canada, Australia, USA, United Kingdom, France, Sweden, Germany and Taiwan. With a passion for depth and detail in his work, SlowPitchSound is heavily inspired by nature, outer space, and dystopian sci-fi. His approach to making and presenting music includes turntablism, live sampling and field recordings.
Bana Haffar
Bana Haffar est une compositrice de musique électronique vivant à Montréal, au Canada. Elle travaille avec des motifs, du design sonore et du séquençage basé sur des échantillons, cherchant à relier les univers sonores et les motifs à divers systèmes non musicaux. En 2014, Bana a fondé, avec Eric Cheslak, Modular on the Spot à Los Angeles, et en 2021, elle a co-fondé le Beirut Synthesizer Center au Liban.
Bana Haffar is an electronic music composer living in Montreal, Canada. She works with patterns, sound design, and sample based sequencing, attempting to relate sound worlds and patterns to various non-musical systems. In 2014 Bana, together with Eric Cheslak, founded Modular on the Spot in Los Angeles and in 2021 she co-founded the Beirut Synthesizer Center in Lebanon.
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Caity Gyorgy et l’Orchestre national de jazz interprètent Ella Fitzgerald
Sous la direction de Jean-Nicolas Trottier, l’Orchestre national de jazz de Montréal (ONJ) est très heureux d’accueillir la fabuleuse chanteuse Caity Gyorgy dans un deuxième Opus tiré du répertoire du Great American Songbook, cette fois-ci celui de Irving Berlin dans des arrangements originaux réalisés pour Ella Fitzgerald.
Caity Gyorgy est une chanteuse canadienne récompensée à deux reprises par des prix JUNO et connue pour sa musique bebop et swing. Elle s’est produite dans des clubs et festivals de jazz au Canada, au Mexique, au Japon et aux États-Unis. Elle a travaillé et enregistré avec des musiciens tels que Christine Jensen, Pat LaBarbera, Jocelyn Gould, Ira Coleman, Bryn Roberts et Joe LaBarbera, pour n’en citer que quelques-uns.
Détails
- Salle : Cinquième Salle
- Producteur / Diffuseur : Production ONJ
- Durée : 1h30 sans entracte
- Saxophones : Jean-Pierre Zanella, Samuel Blais, André Leroux, Frank Lozano, Alexandre Coté
- Trombones : Dave Grott, Margaret Donovan, David Russell Martin, Jean-Sébastien Vachon
- Trompettes : Jocelyn Couture, Aron Doyle, David Carbonneau, Bill Mahar
- Piano : Marianne Trudel
- Contrebasse : Rémi-Jean LeBlanc
- Batterie : Kevin Warren
Under the direction of Jean-Nicolas Trottier, the Orchestre national de jazz de Montréal (ONJ) is delighted to welcome the fabulous singer Caity Gyorgy in a second Opus drawn from the Great American Songbook repertoire, this time by Irving Berlin in original arrangements for Ella Fitzgerald.
Caity Gyorgy is a two-time JUNO Award-winning Canadian singer known for her bebop and swing music. She has performed in jazz clubs and festivals in Canada, Mexico, Japan and the United States. She has worked and recorded with musicians such as Christine Jensen, Pat LaBarbera, Jocelyn Gould, Ira Coleman, Bryn Roberts and Joe LaBarbera, to name but a few.
Details
- Venue : Cinquième Salle
- Producer / Presenter : Production ONJ
- Duration : 1h30 without intermission
- Saxophones : Jean-Pierre Zanella, Samuel Blais, André Leroux, Frank Lozano, Alexandre Coté
- Paper clips : Dave Grott, Margaret Donovan, David Russell Martin, Jean-Sébastien Vachon
- Trumpets : Jocelyn Couture, Aron Doyle, David Carbonneau, Bill Mahar
- Piano : Marianne Trudel
- Double bass : Rémi-Jean LeBlanc
- Drums : Kevin Warren
Polly Jean Harvey à la Place Bell
Considérée par les mélomanes comme faisant partie d’une classe à part, la géniale Britannique a sorti en 2023 I Inside the Old Year Dying, son 10e album studio, on imagine que ce sera la matière principale de l’escale montréalaise à la Place Bell. L’expression, l’instrumentation, le mélange des genres à base de rock, l’excellence du personnel, le génie créateur de l’employeure. PJ Harvey n’est pas une pop star autant qu’on le croirait, elle touche surtout l’aile gauche de la mélomanie, et c’est pourquoi il reste encore des billets pour la représentation de samedi, hautement recommandable.
Considered by music lovers to be in a class of her own, the brilliant Briton released I Inside the Old Year Dying, her 10th studio album, in 2023, and we imagine this will be the main subject of the Montreal stopover at Place Bell. The expression, the instrumentation, the rock-based genre mix, the excellence of the personnel, the creative genius of the employee. PJ Harvey isn’t as much of a pop star as you’d think; she appeals mainly to the left wing of music lovers, which is why tickets are still available for Saturday’s highly recommended performance.
Conçu comme une offrande au 25ème FMA, ce spectacle est un voyage mystique où l’élévation emporte le public dans un tourbillon de grâce et de lumière. Accompagnées d’une instrumentation de sonorités persanes, les derviches tourneurs se livrent à une méditation giratoire dont la ferveur et l’élégance nous bercent jusqu’aux confins de l’Amour éternel.
Specially created for the 25th Festival du Monde Arabe by whirling dervish Tanya Evanson, this show takes the audience on a mystical journey carried on a whirlwind of grace and light.
Backed by a musical ensemble blending Persian and Arabian styles, Tanya Evanson’s and Shraddha Blaney’s divine dance depicts the fervent embrace of eternal Love.
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Ce contenu provient du Festival du monde arabe de Montréal et est adapté par PAN M 360
Festival FLUX : Louise Campbell, Naomi Silver-Vézina, Amy Horvey et Rebecca Barnstaple présentent GIFT
Le projet GIFT a été initié par la musicienne Louise Campbell, qui est tour à tour cheffe d’orchestre, médiatrice culturelle, et professionnelle de la santé des musiciens. Avec des œuvres musicales pour clarinette solo, trompette solo, électronique et projection vidéo, ce concert exprime la générosité des expériences partagées et des processus de co-création.
Explorant les thèmes des relations familiales touchées par le déclin cognitif, de l’altération de la perception du temps dans la maladie de Parkinson et de l’utilisation du processus créatif pour exprimer des émotions lorsque les mots manquent, GIFT explore les diverses façons de traverser le monde, de connecter avec les autres, et de chercher à être compris.
En marge du concert sont proposés des ateliers, des conférences et des tables rondes. Le 7 octobre se tiendra un double événement, avec le lancement conjoint de la ressource Musique créative en santé du Réseau canadien pour les musiques nouvelles et du nouveau numéro de la revue Circuit, musiques contemporaines sur la Création musicale participative. La journée comprend également une conférence, une activité de médiation culturelle et une table ronde sur le thème de la prescription sociale, explorant le lien entre le geste créatif et la santé. Le 9 octobre, Le Vivier propose une table ronde Musiques nouvelles et handicap où seront présentées des initiatives visant l’accessibilité de la musique de création aux personnes vivant avec de la diversité capacitaire.
Programme du concert GIFT
Louise Campbell : Swirl (2023) – 7 min
Anna Hostman : My words are in your tea (2024, création) – minutage
Louise Campbell : …sounds like static (2021) – 4 min
Engagement du public animé par Rebecca Barnstaple – appr. 7 min
Anne McIsaac, Louise Campbell : Musical Diaries (2024, création) – 13 min
Giota Boussios, Amy Horvey, Louise Campbell : Pass (2022) – 15 min 30 secs (création de vidéo)
The GIFT project was initiated by musician Louise Campbell, who is a conductor, cultural mediator, and music health professional. Featuring musical works for solo clarinet, solo trumpet, electronics, and video projection, this concert expresses the generosity of shared experiences and co-creation processes.
Exploring themes of family relationships affected by cognitive decline, altered perception of time in Parkinson’s disease, and the use of the creative process to express emotions when words fail, GIFT explores the various ways of navigating the world, connecting with others, and seeking to be understood.
Alongside the concert, workshops, conferences, and panel discussions are offered. On October 7th, a double event will be held, with the joint launch of the Creative Music and Health resource from the Canadian New Music Network and the new issue of revue Circuit, musiques contemporaines on Participatory Creative Music. The day also includes a conference, a cultural mediation activity, and a panel discussion: Social Prescribing, exploring the link between creative practice and health. On October 9th, Le Vivier will host a panel discussion on New Music and Disabilities, presenting initiatives aimed at making creative music accessible to people living with diverse abilities.
GIFT concert program
Louise Campbell: Swirl (2023) – 7 min
Anna Hostman: My words are in your tea (2024, world premiere) – [duration]
Louise Campbell: …sounds like static (2021) – 4 min
Audience Engagement led by Rebecca Barnstaple: approx. 7 min
Anne McIsaac, Louise Campbell: Musical Diaries (2024, world premiere) – 13 min
Giota Boussios, Amy Horvey, Louise Campbell: Pass (2022) – 15 min 30 secs (video creation)
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En y introduisant d’audacieuses innovations, Beethoven engage son ultime Concerto pour piano dans la voie du romantisme. Quant à la relation qui s’instaure entre le soliste et l’orchestre, elle reflète la position du compositeur dans la société du XIXe siècle, un artiste indépendant s’opposant parfois au monde qui l’entoure. L’énergie et la puissance présentes chez Beethoven animent également la Symphonie no5 de Sibelius, une œuvre lumineuse, au ton souvent conquérant.
Through its bold innovations, Beethoven’s last piano concerto opened a new path to musical Romanticism. The relationship he instilled between soloist and orchestra mirrors his social status in the 19th century: that of an independent artist sometimes at odds with the world around him. The drive and intensity of Beethoven’s Emperor Concerto also enliven Sibelius’ Symphony no. 5, a radiant work that is often triumphant in character.
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Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360