baroque / classique

Les Violons du Roy : Chaconnes et passacailles avec Bernard Labadie

par Rédaction PAN M 360

Bernard Labadie propose un brillant programme de musique italienne, française et anglaise, mettant en lumière ses propres arrangements de deux chefs-d’œuvre baroques réalisés spécialement pour Les Violons du Roy : la monumentale Passacaille et fugue en do mineur de Bach et la poignante Chaconne en fa mineur de Pachelbel.

Bernard Labadie offers a brilliant programme of Italian, French and English music featuring his own arrangements of two Baroque masterpieces especially made for Les Violons du Roy: Bach’s monumental Passacaglia and Fugue in C minor and Pachelbel’s poignant Chaconne in E minor.

Programme

H. PURCELL
Chaconne en sol mineur, Z.730
J.-B. LULLY
Chaconne (Phaëton)
J.S. BACH
Passacaille et fugue en do mineur, BWV582 (arr. B. Labadie)
J. PACHELBEL
Chaconne en mi mineur (arr. B. Labadie)
F. GEMINIANI
Concerto grosso n°12 La Follia (d’après Corelli)

Program

H. PURCELL
Chaconne in G Minor, Z.730
J.-B. LULLY
Chaconne (Phaëton)
J.S. BACH
Passacaglia and Fugue in C Minor, BWV582 (arr. B. Labadie)
J. PACHELBEL
Chaconne in E Minor (arr. B. Labadie)
F. GEMINIANI
Concerto grosso No.12 La Follia (after Corelli)

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient des Violons du Roy et est adapté par PAN M 360

rap français / trap

SDM au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Né à Meudon, dans les Hauts-de-Seine, le 28 novembre 1995, Beni Mosabu, alias SDM, émerge sur la scène rap hexagonale en 2020. Le jeune artiste s’affirme d’emblée avec une trap racée, un flow assuré et des textes subversifs. Surtout, il bénéficie de l’appui de rappeurs qui font autorité comme le jeune PLK avec qui il enregistre « Jack Fuego » ou Booba, qui pose sa voix et multiplie les punchlines sur « La Zone ». Ce dernier va d’ailleurs plus loin en le parrainant et en le signant sur son label musical 92i, distribué par Universal. Il rejoint ainsi Bramsito et Dixon. En 2021 sort son premier album Ocho sur lequel viennent notamment l’épauler des valeurs sûres de la scène rap hexagonale comme Bramsito, Koba LaD, PLK ou encore son mentor Booba sur le titre « Daddy ». Un an plus tard, il convie Green Montana, Niska ou encore Tiakola à l’occasion de l’enregistrement de son second projet Liens du 100, qui se hisse à la troisième place des charts français.

Born in Meudon, Hauts-de-Seine, on November 28, 1995, Beni Mosabu, known as SDM, emerged on the French rap scene in 2020. The young artist quickly made a name for himself with a sharp trap sound, confident flow, and subversive lyrics. He gained the support of influential rappers such as PLK, with whom he recorded « Jack Fuego, » and Booba, who featured on the track « La Zone » and went further by signing him to his label 92i, distributed by Universal. SDM joined artists like Bramsito and Dixon. In 2021, he released his debut album Ocho, featuring prominent figures from the French rap scene, including Bramsito, Koba LaD, PLK, and his mentor Booba on the track « Daddy. » A year later, he enlisted Green Montana, Niska, and Tiakola for his second project Liens du 100, which reached third place on the French charts.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI! (15 MAI)

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI! (16 MAI)

Ce contenu provient d’Universal Music France et est adapté par PAN M 360

Alternative / metal industriel

Ministry au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Ministry est l’un des groupes de rock industriel les plus influents et populaires, injectant de fortes doses d’agressivité punk et de riffs de guitare heavy metal tonitruants dans des rythmes électroniques chargés d’échantillons. Avant que Nine Inch Nails ne devienne grand public, Ministry a fait plus que tout autre groupe pour populariser le genre, séduisant les fans de metal et d’alternatif au-delà du cercle restreint des adeptes de l’industriel. Cela ne signifie pas pour autant que Ministry propose un son commercial ou accessible : leur musique est intensément abrasive, martelante et répétitive, avec une importance parfois égale accordée aux échantillons, synthétiseurs et effets sur bande qu’aux guitares et voix distordues. Cependant, que ce soit en studio ou sur scène, le groupe produit un son écrasant qui surpasse la plupart de ses contemporains des genres musicaux agressifs. De plus, le fondateur et leader Al Jourgensen confère au groupe une aura plus stylisée et théâtrale que d’autres groupes industriels, souvent plus anonymes en comparaison avec son look de cowboy/biker vêtu de cuir et les tactiques choc de vidéos comme « N.W.O. » et « Just One Fix ». Ministry a débuté au début des années 1980 comme groupe de synth pop, avec le classique des clubs gothiques « (Every Day Is) Halloween » annonçant la direction plus sombre et agressive que prendrait bientôt leur musique. Psalm 69, certifié platine en 1992, a représenté l’apogée de leur popularité, et le son du groupe s’est rapproché du metal avec Filth Pig en 1996 et Houses of the Molé en 2004, l’un des nombreux albums visant directement le président George W. Bush de l’époque. Malgré plusieurs annonces de séparation, Ministry a continué, tournant sporadiquement et sortant des albums comme Hopiumforthemasses en 2024.

Ministry is one of the most influential and popular industrial rock groups, injecting large doses of punky, over-the-top aggression and roaring heavy metal guitar riffs into sample-heavy electronic rhythms. Until Nine Inch Nails crossed over to the mainstream, Ministry did more than any other band to popularize the genre, finding favor with metal and alternative audiences outside of industrial’s cult fan base. That’s not to say Ministry have a commercial or generally accessible sound: they are unremittingly intense, abrasive, pounding, and repetitive, and not always guitar-oriented (samples, synthesizers, and tape effects are a primary focus just as often as guitars and distorted vocals). However, both live and in the studio, they achieve a huge, crushing sound that puts most of their contemporaries in aggressive musical genres to shame; plus, founder and frontman Al Jourgensen gives the group a greater aura of style and theater than other industrial bands, who seem rather faceless when compared with Jourgensen’s leather-clad cowboy/biker look and the edgy shock tactics of such videos as « N.W.O. » and « Just One Fix. » Ministry started in the early 1980s as a synth pop band, with the goth club classic « (Every Day Is) Halloween » pointing to the darker, more aggressive direction their music would soon take. 1992’s platinum-selling Psalm 69 represented the peak of Ministry’s popularity, and the band’s sound moved closer to metal with the 1996 follow-up Filth Pig and 2004’s Houses of the Molé, one of several albums aimed specifically at then-President George W. Bush. Despite several announcements that the band was breaking up, Ministry have soldiered on, touring sporadically and releasing albums such as 2024’s Hopiumforthemasses.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient d’AllMusic et est adapté par PAN M 360

classique / folk-rock / indie pop

OSM : Le retour d’Half Moon Run à l’OSM

par Rédaction PAN M 360

La première rencontre musicale entre le célèbre groupe montréalais Half Moon Run et l’OSM fut remarquable et mémorable. Les artistes se donnent à nouveau rendez-vous sur la scène de la Maison symphonique pour une expérience musicale inédite et originale. Venez vibrer au son des harmonies vocales uniques de Devon Portielje, Conner Molander et Dylan Phillips, sous la direction d’Adam Johnson!

The celebrated Montreal band Half Moon Run’s first appearance with the OSM was an outstanding and memorable event. The band’s artists reconvene onstage at the Maison symphonique to deliver a new and inventive musical experience. Enjoy the sounds of unique harmonies as sung by Devon Portielje, Conner Molander and Dylan Phillips, under the direction of Adam Johnson!

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

post-rock / shoegaze / space rock

A Place to Bury Strangers au Ritz PDB

par Rédaction PAN M 360

Le projet d’Oliver Ackermann, A Place to Bury Strangers, combine shoegaze, space rock et bien plus dans une musique à la fois assourdissante et souvent belle. Malgré de fréquents changements de formation, la détermination d’APTBS à produire un son puissant, avec des bruits de pédales et une attitude ardente, est restée intacte, passant des sons shoegaze classiques de leur premier album éponyme sorti en 2007 aux expérimentations bruitistes et électroniques d’albums comme Transfixiation (2015) et Pinned (2018). Dans les années 2020, A Place to Bury Strangers est revenu à ses racines bruyantes, les adoucissant avec de la mélodie sur See Through You (2022), avant de les pousser à des extrêmes envahissants sur Synthesizer (2024).

The project of Oliver Ackermann, A Place to Bury Strangers combines shoegaze, space rock, and more into blisteringly loud but often beautiful music. Despite frequent lineup changes, APTBS’ dedication to volume, pedal-stomping sounds, and smoldering attitude remained as they moved from the classic shoegaze sounds of their 2007 self-titled debut to the noise and electronic experiments of albums like 2015’s Transfixiation and 2018’s Pinned. In the 2020s, A Place to Bury Strangers returned to their noisy roots, leavening them with melody on 2022’s See Through You and taking them to engulfing extremes on 2024’s Synthesizer.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient d’AllMusic et est adapté par PAN M 360

classique occidental / musique contemporaine

Nouvel Ensemble Moderne : un vif éloge aux textures réussi

par Alexandre Villemaire

Pour conclure sa première saison comme directeur artistique du Nouvel Ensemble Moderne, Jean-Michaël Lavoie a présenté un programme axé sur deux figures incontournables de la scène internationale en musique contemporaine, Kaija Saariaho (1952-2023) et Pierre Boulez (1925-2016), complété par une création du compositeur québécois Nicolas Gilbert.

Contextualiser des œuvres de musique contemporaine peut parfois s’avérer périlleux hormis pour les aficionados et les habitués de ces ensembles et de ces concerts. Pour rendre plus accessible et préparer l’auditeur à ce qui allait être présenté dans la salle Pierre-Mercure, une activité de médiation était offerte avant le concert, pendant l’entracte et à la fin. Le public était invité respectivement à écouter des extraits des trois œuvres aux programmes tout en touchant à l’aveugle différents objets aux textures diverses et à l’associer à l’œuvre de leur choix, s’interroger sur ce qu’est l’appel intérieur et à la fin de la soirée, comparé leur première impression et revenir sur celles-ci s’il en sentait le besoin.

L’appréciation des œuvres ne passe donc plus uniquement par une écoute stricte, mais par une mise en relation, une question ou une interrogation sur la perception. Un moyen ludique et sans prétention qui ne demande pas une compréhension approfondie des formes, du langage ou des techniques, mais qui fait appel au ressenti et au sens des personnes. À voir le certain engouement et la participation honorable du public, ce type d’activité, qui marque depuis déjà quelques années les débuts de concert, est à conserver.

Le concert démarre donc dans l’intime avec Cendres de la compositrice finnoise Kaija Saariaho. On y retrouve Francis Perron au piano, Julie Trudeau au violoncelle et Jeffrey Stonehouse à la flûte. La pièce tresse un dialogue entre les trois instruments, chacun essayant à différents moments de coexister. Saariaho travaille avec les textures des différents instruments, notamment par l’emploi de techniques de jeu étendues (sul tasto, flatterzunge, etc.) L’œuvre s’ouvre sur un grondement sourd de violoncelle qui se fond dans le timbre des cordes du piano qui ont été grattées. Les trois instruments se rejoignent par moment dans des points d’ancrage texturaux, pour ensuite reprendre leur dialogue exprimé sous différentes formes idiomatiques.

Commande initiée par la prédécesseur de Jean-Michaël Lavoie et fondatrice du NEM Lorraine Vaillancourt, L’appel intérieur de Nicolas Gilbert se présente comme un concerto pour cor solo et ensemble. Ici encore, on assiste à un jeu de texture et de timbre avec des échanges entre le cor et l’orchestre et un développement musical dynamique et engageant où le soliste Jocelyn Veilleux rivalise de virtuosité technique avec son instrument. 

Comme œuvre maîtresse occupant toute la deuxième partie du concert Dérive 2 de Boulez est une des œuvres les plus connues du compositeur, dont l’année 2025 marque son centenaire. C’est aussi une des plus exigeantes, tant pour le chef que pour les musicien·ne·s. S’en est une aussi qui est symbolique pour Jean-Michaël Lavoie, lui qui a été chef assistant de l’Ensemble intercontemporain de 2008 à 2010, et qu’il souhaitait faire avec l’ensemble montréalais. Programmé du Boulez dans un concert relève toujours d’un pari relativement audacieux, tant le langage structurel de Boulez est dense et les formes complexes. Mais, c’est un pari qui a été relevé avec brio, dynamisme et élégance. Jean-Michaël Lavoie a la très grande qualité de rendre par sa gestique le matériel musical signifiant et digeste pour le public et clair pour les instrumentistes. 

Le cadre dans lequel il bat ses mesures demeure rigide et calculé; les multiples rythmes irréguliers et les dynamiques changeantes l’exigent. Mais, alors qu’il pourrait se contenter d’une battue pratique et ergonomique – qu’on associe à d’emblée à Boulez -, celle de Lavoie est musicale, pleine d’élan, de portée et d’énergie. L’œuvre est clairement découpée en différents blocs texturaux, où dès qu’une séquence mélodico-rythmique est entamée, celle-ci devient cyclique et se répète. Cette régularité identifiable crée un point d’ancrage auditif et un repère familier auquel on s’accroche naturellement pendant le déroulement de la pièce. Combiné au spectacle visuel qu’est la performance des musiciens et de la direction signifiante de Jean-Michaël Lavoie, un œuvre que l’on pourrait qualifier d’aride, devient soudainement accessible.

En concluant la première saison de sa nouvelle direction artistique d’une telle manière, on peut sans aucun doute dire que le NEM est entre de bonnes mains.

crédit photo : Dominic Blewett pour Tam Photography

EBM / gothique / techno minimale

Psyche au Ritz PDB

par Rédaction PAN M 360

Mêlant synth-pop et rock gothique, le groupe canadien Psyche s’est forgé une solide base de fans en Europe et un statut culte dans le reste du monde grâce à son alliance entre mélodie et dramaturgie. D’abord apparu comme un projet minimal synth accompagné de performances scéniques étranges et provocantes, leur musique a progressivement évolué vers une approche plus pop, tout en conservant une atmosphère sombre et introspective. À la fin des années 90, Psyche avait pleinement embrassé son penchant pour la musique dansante, affirmant ainsi son statut de pionnier de la scène EBM et futurepop.

Combining synth pop and goth rock, Canada’s Psyche built a solid fan base in Europe and a cult following in the rest of the world with their marriage of drama and melody. Initially surfacing as a minimal synth act with a bizarre, confrontational stage show, their work gradually became more pop-minded while maintaining a dark, brooding atmosphere. By the end of the ’90s, Psyche had fully embraced their danceable side, asserting their status as godfathers of the EBM/futurepop scene.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient d’AllMusic et est adapté par PAN M 360

classique / classique moderne

Pro Musica : Sergey et Lusine Khachatryan à la salle Pierre-Mercure

par Rédaction PAN M 360

L’exceptionnel violoniste Sergey Khachatryan possède une « sonorité à la fois chaleureuse et intensément pensive… La liberté et la rigueur y cohabitent » (Classique News).
« …She is a superb pianist, with a big sound and fiery technique … » (New York Times)
Sergey et Lusine Khachatryan, frère et sœur, ont chacun des carrières de soliste de premier plan et se produisent ensemble, en duo. Tous deux mènent une prestigieuse carrière internationale, lui au violon, elle au piano. Nés d’une famille de musiciens et originaires d’Arménie, ils nous font découvrir cette partie du monde, notamment en mettant à l’honneur Arno Babajanian, un compositeur et pianiste d’excellence, qui tout comme eux, est natif de Erevan.
Sergey Khachatryan a remporté le Premier Prix du VIIIe Concours international Jean Sibelius à Helsinki en 2000, devenant ainsi le plus jeune lauréat de l’histoire du concours. Et en 2005, il gagnait le Grand Prix du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles.
Lusine Khachatryan, considérée comme une « poète du piano » s’est produite sur les plus grandes scènes internationales en Europe, au Japon et aux Etats-Unis . Elle est lauréate du Concours International de Piano à « Città di Ostra» (Italie 2023).

The exceptional violinist Sergey Khachatryan possesses a « sound that is both warm and intensely thoughtful… Freedom and rigor coexist » (Classique News).
« …She is a superb pianist, with a big sound and fiery technique… » (New York Times)
Sergey and Lusine Khachatryan, brother and sister, each have prominent solo careers and perform together as a duo. Both lead prestigious international careers, with him on the violin and her on the piano. Born into a family of musicians in Armenia, they introduce us to this part of the world, particularly by highlighting Arno Babajanian, an outstanding composer and pianist who, like them, hails from Yerevan.
Sergey Khachatryan won the First Prize at the 8th Jean Sibelius International Competition in Helsinki in 2000, becoming the youngest laureate in the history of the competition. In 2005, he won the Grand Prix at the Queen Elisabeth Competition in Brussels.
Lusine Khachatryan, considered a « poet of the piano, » has performed on the world’s greatest stages in Europe, Japan, and the United States. She is the winner of the 2023 International Piano Competition in Città di Ostra (Italy).

Programme

Saison Prodige – Duo Sergey Khachatryan, violon et Lusine Khachatryan, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonate pour violon et piano No. 1 en ré majeur, op.12
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonate pour violon et piano No. 4 en la mineur, op.23
-ENTRACTE-
CLAUDE DEBUSSY, Sonate pour violon et piano en sol mineur
ARNO BABADJANIAN, Sonate pour violon et piano en si bémol mineur

Program

Prodigy Season – Duo Sergey Khachatryan, violin and Lusine Khachatryan, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonata for Violin and Piano No. 1 in D Major, Op. 12
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonata for Violin and Piano No. 4 in A minor, Op. 23
INTERMISSION
CLAUDE DEBUSSY, Sonata for Violin and Piano in G minor
ARNO BABADJANIAN, Sonata for Violin and Piano in B-flat minor

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient de Pro Musica et est adapté par PAN M 360

chant choral / classique occidental / jazz vocal / période romantique

Ensemble ArtChoral | Belles et éclectiques festivités

par Alexandre Villemaire

Le soleil avait mis ses plus beaux atours pour la fête des Mères et pour le dernier concert de saison de l’Ensemble ArtChoral, nommé de façon appropriée Summertime. Au vu de la température extérieure, c’était également sous le signe des festivités que ce concert était donné.

Fidèle à l’habitude programmatique qui a guidé l’ensemble de cette saison, Matthias Maute, proposait des œuvres qui évoquaient la belle saison, le plaisir, et la plénitude de la nature qui retrouve ses couleurs, mais avec de petits détours éclectiques, où l’on va de la musique baroque et romantique en passant par la comédie musicale et le théâtre musical. Nous disions donc que c’est sous le signe de la fête que le concert se donnait et que le public a été accueilli. D’abord à l’entrée de la Maison symphonique par la Fanfare de l’Ensemble ArtChoral puis lorsque les chanteurs et chanteuses ont fait leur apparition sur scène. Ils se sont joints à l’accord de la fanfare pour enchaîner immédiatement avec l’Hymne des chérubins de Tchaïkovski. Dans une dynamique et une esthétique plus contemporaine, les Deux études de la compositrice serbo-canadienne Ana Sokolovic étaient tout à fait emblématiques du style de celle-ci qui aime travailler les couleurs et les textures de la voix humaine. Ainsi, les pupitres entonnent différents sons et onomatopées sur des notes répétées créant des textures sonores aux timbres colorés; un exercice stylistique qui n’est pas aisé, mais qui a été exécuté avec une grande précision, amenant un fort élément de contraste dans le programme.

Également digne de mention est l’honorable performance du Grand Chœur, ensemble ad hoc composé de bons choristes amateurs, sur leurs trois pièces au programme avec ArtChoral, l’éthéré Muusika de l’estonien Pärt Uusberg, le rythmé et jazzé Love is here to stay de George Gershwin et l’élégante The Rose du norvégien Ola Gjeilo. Les choristes étaient disposés dans les extrémités des premières rangées du parterre de la Maison symphonique. En étant intégré de cette façon au public, le chœur a conféré une dimension familière au concert en plus de donner à l’auditeur à proximité l’occasion d’entendre le détail des différentes lignes vocales.

En plus de la participation du Grand Chœur, deux solistes se sont joints à la fête, toujours accompagnés par ArtChoral : le ténor Gideon Zelermyer et la soprano Karina Gauvin. Cantor de la synagogue Shaar Hashomayim, Zelermyer ont interprété les chants Michta l’David de Raymond Goldstein et Min Hametzar de Jacques Fromental-Halévy qui ont respectivement apporté avec leur interprétation sentie un esprit de recueillement et de gaieté aux accents folkloriques. Karina Gauvin a présenté un répertoire essentiellement fauréen dont les deux arrangements pour voix solo et chœur des mélodies Lydia et Mai, nous ont plu pour leur côté évanescent et serein renforcé par la présence des autres voix. Elle a conclu sa présence par un détour sur le nouveau continent, avec l’interprétation de Somewhere de West Side Story de Leonard Bernstein. Des extraits du répertoire de Bernstein et Gershwin complétaient le programme qui s’est conclu par l’éponyme Summertime de Porgy and Bess, venant ainsi boucler la boucle thématique de ce concert et de cette saison de l’Ensemble ArtChoral

Ce concert était également l’occasion de souligner et d’annoncer la création d’un capital permanent de 111 000 000$ pour la culture à travers le programme culturel Mécénat Musica. La pianiste Meagan Milatz, qui accompagne ArtChoral, et co-directrice artistique de l’organisme HausMusique ainsi que la mezzo-soprano Kristin Hoff, co-fondatrice de Musique 3 Femmes se sont chacune vues décerner le Prix Goyer Mécénat Musica 2025-2028, l’un des plus importants au monde pour musicien classique émergent collaboratif, d’une valeur de 125 000$. Une autre raison de poursuivre les festivités!

crédit photo : Tam Lan Truong

indie rock / ska

The Planet Smashers au Théâtre Beanfield

par Rédaction PAN M 360

Émergeant de l’assez improbable ville de Montréal, Québec, les revivalistes du ska The Planet Smashers ont été formés en 1994 par le chanteur/guitariste Matt Collyer, le bassiste Dave Cooper, le saxophoniste Leon Kingston, le tromboniste Kurt Ruzenisky et le batteur Tim Doyle. Après un premier album éponyme en 1996 sous leur propre label STOMP, ils ont également sorti plus tard cette année-là l’EP Inflate to 45 RPM. Attack of the Planet Smashers est paru en 1998, suivi de Life of the Party l’année suivante. À ce stade, la composition du groupe avait évolué pour inclure Collyer, Cooper, le saxophoniste Neil « Lonestar » Johnson, le tromboniste Andrew Lattoni et le batteur Scott Russell. Ils avaient également construit une solide base de fans en Amérique du Nord, en tournant avec des groupes tels que Mustard Plug, AFI, Samiam et les Aquabats, entre autres, et STOMP prospérait en tant qu’indépendant influencé par le ska et le punk. The Planet Smashers sont restés constants au fil des années, sortant No Self Control en 2001, Fabricated en 2002, et Mighty en 2004. Le DVD Ten est également sorti en 2004, documentant les dix premières années du groupe avec des interviews, des clips, des images live et plus encore, tandis que le groupe passait plusieurs semaines sur le Vans Warped Tour de l’été. Unstoppable a suivi en 2005.

Emerging from the rather unlikely locale of Montreal, Quebec, ska revivalists the Planet Smashers were formed in 1994 by singer/guitarist Matt Collyer, bassist Dave Cooper, saxophonist Leon Kingston, trombonist Kurt Ruzenisky, and drummer Tim Doyle. Debuting with a 1996 self-titled effort for their own STOMP imprint, later that year they also issued the EP Inflate to 45 RPM. Attack of the Planet Smashers appeared in 1998, followed by Life of the Party a year later. By this point the band’s lineup had shifted to include Collyer, Cooper, saxophonist Neil « Lonestar » Johnson, trombonist Andrew Lattoni, and drummer Scott Russell. They’d also built a respectable following throughout North America, touring with bands like Mustard Plug, AFI, Samiam, and the Aquabats, among others, and STOMP was doing well as a ska- and punk-flavored indie. The Planet Smashers remained consistent over the years, dropping No Self Control in 2001, Fabricated in 2002, and Mighty in 2004. The DVD Ten appeared in 2004 as well, documenting the band’s first ten years together with interviews, music videos, live footage, and more, while the band spent several weeks on the summer’s Vans Warped Tour. Unstoppable was next issued in 2005.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient d’AllMusic et est adapté par PAN M 360

Afrique / afrobeat

Afrobeats to the World au Théâtre Fairmount

par Rédaction PAN M 360

Vivez l’incroyable phénomène mondial AFROBEATS TO THE WORLD, où les rythmes envoûtants de l’Afrique se mêlent à la musique pour créer une célébration vibrante et immersive de la culture africaine. Avec des danseurs en vedettes et des DJs en chefs d’orchestre, les événements AW offrent des expériences uniques, rapprochant les cultures, tissant des liens et vous plongeant au cœur d’un patrimoine riche. Préparez-vous à être captivé, transporté et transformé à jamais.

Experience the electrifying global phenomenon of AFROBEATS TO THE WORLD, where pulsating African rhythms and music collide, creating a transformative celebration and vibrant showcase of African culture. With dancers as stars and DJs as conductors, AW events offer immersive experiences, bridging gaps, fostering connections, and immersing you in the richness of African heritage. Get ready to be captivated, moved, and forever changed.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient d‘AfrobeatstotheWorld.com et est adapté par PAN M 360

folk-pop / hip-hop alternatif / soul/R&B

Mereba au Théâtre Fairmount

par Rédaction PAN M 360

Mereba navigue librement entre un R&B progressif aux racines soul, la folk et le hip-hop, adoptant une approche narrative dans son écriture. Profondément attachée au Sud des États-Unis, la chanteuse, rappeuse, multi-instrumentiste et productrice a développé son talent à Atlanta, où elle a rejoint le collectif Spillage Village, affilié à Dreamville. Elle a débuté en solo avec des enregistrements folk-soul, dont l’EP Room for Living (2013), avant de faire ses premiers pas sur un label majeur avec The Jungle Is the Only Way Out (2019). Cet album éclectique comprend des collaborations avec 9th Wonder (Black Truck), JID (Sandstorm) et 6LACK (Heatwave), tous membres de Spillage Village. Après Azeb (2021), un EP marqué par la tendre et apaisante Rider, Mereba s’est surtout illustrée en collaborant avec des artistes comme Saba, Ravyn Lenae et Baby Rose. Signée chez Secretly Canadian en 2024, elle fait son retour avec The Breeze Grew a Fire (2025), son deuxième album, à la fois discret et chaleureux.

Mereba moves freely from soul-rooted progressive R&B to folk to hip-hop while favoring a narrative approach to songwriting. Deeply connected to the South, the singer/rapper, multi-instrumentalist, and producer honed her talents in Atlanta, where she became part of the Dreamville-affiliated Spillage Village collective. She got her start as a solo artist with folk-soul recordings including the Room for Living EP (2013), and made her major-label debut with The Jungle Is the Only Way Out (2019), a wide-ranging album featuring collaborations with 9th Wonder (« Black Truck ») and Spillage Village associates JID (« Sandstorm ») and 6LACK (« Heatwave »). Following Azeb (2021), an EP highlighted by the affectionate and lullaby-like « Rider, » Mereba appeared primarily as a collaborator on songs headlined by the likes of Saba, Ravyn Lenae, and Baby Rose. Signed to Secretly Canadian in 2024, she returned with The Breeze Grew a Fire (2025), her unostentatious if inviting second album.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

Ce contenu provient d‘AllMusic et est adapté par PAN M 360

Inscrivez-vous à l'infolettre