classique / musique contemporaine

OSM : Ravel immortel

par Rédaction PAN M 360

Le tombeau de Couperin de Ravel rend hommage à la grande tradition musicale française du XVIIIe siècle et aux camarades du compositeur morts au combat. En écho, l’œuvre d’Escher honore Ravel dans un style très français. S’inspirant toutes deux de danses baroques, ces œuvres se distinguent par leur instrumentation finement colorée et nuancée.

Ravel’s Tombeau de Couperin pays homage to the rich French musical inheritance of the 18th century and to the composer’s comrades who fell in battle. Similarly, Escher’s composition honours Ravel in a distinctly French manner. Inspired by Baroque dances, both works feature intricately textured and nuanced instrumentation.

Programme

Caroline Lizotte, création pour flûte et harpe (12 min) – commande de l’OSM
Maurice Ravel, Le tombeau de Couperin, M. 68 (arr. Jocelyn Morlock), (17 min)
Rudolf Escher, Le tombeau de Ravel (25 min)

Program

Caroline Lizotte, Premiere for flute and harp (12 min) – OSM commission
Maurice Ravel, Le tombeau de Couperin, M. 68 (arr. Jocelyn Morlock), (17 min)
Rudolf Escher, Le tombeau de Ravel (25 min)

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classique / période romantique / Piano

OSM : Le romantisme selon Chopin et Brahms

par Rédaction PAN M 360

Découvrez la pianiste Yulianna Avdeeva, lauréate du prestigieux Concours Chopin en 2010, dont la maîtrise et la poésie magnifieront le Concerto n°1 de Chopin. Sa palette expressive, aussi raffinée que variée, promet de sublimer chaque note. Quant à Schoenberg, il dévoile toute la richesse du Quatuor op. 25 de Brahms, sans en trahir le style, en lui offrant une dimension symphonique. Une version que Brahms n’aurait pas reniée!

Discover the brilliant pianist Yulianna Avdeeva, winner of the prestigious 2010 Chopin Competition, as she brings her masterful technique and poetic sensitivity to Chopin’s Piano Concerto No. 1. Her expressive depth and refinement promise to illuminate every note. Meanwhile, Schoenberg’s orchestration of Brahms’ Quartet Op. 25 enhances its richness while remaining true to its original spirit—a transformation Brahms himself would have appreciated!

Programme

Frédéric Chopin, Concerto pour piano et orchestre no 1, op. 11 (43 min)
Johannes Brahms, Quatuor pour piano et cordes no 1, op. 25 (orch. A. Schoenberg) (43 min)

Program

Frederic Chopin, Concerto for Piano and Orchestra No. 1, Op. 11 (43 min)
Johannes Brahms, Quartet for Piano and Strings No. 1, Op. 25 (orch. A. Schoenberg) (43 min)

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classique / violon

OSM : Carte blanche à Andrew Wan

par Rédaction PAN M 360

Venez découvrir les solistes de l’OSM dans un concert unique, réunissant Victor Fournelle-Blain, alto solo, et Andrew Wan, violon solo, qui jouera et dirigera l’orchestre avec brio. À l’occasion de l’anniversaire de sa femme, Wagner compose une œuvre pleine de douceur et de tendresse : un véritable hommage à l’amour. Ces sentiments résonnent également dans l’Andante de la Sinfonia concertante de Mozart. Ne laissez pas passer l’opportunité de voir ces deux talents de l’OSM illuminer la scène!

Discover the OSM soloists in a unique concert featuring Principal Viola Victor Fournelle-Blain and Concertmaster Andrew Wan, who will perform and lead the orchestra. For his wife’s birthday, Wagner composed a heartfelt tribute to love, a piece brimming with warmth and tenderness. These sentiments also resonate in the Andante of Mozart’s Sinfonia Concertante. Don’t miss the opportunity to see these two exceptional OSM musicians shine on stage!

Programme

Edvard Grieg, Suite Holberg, op. 40 (21 min)
Richard Wagner, Siegfried Idyll, WWV 103 (18 min)
Wolfgang Amadeus Mozart, Sinfonia concertante pour violon et alto, K. 364 (30 min)

Program

Edvard Grieg, Holberg Suite, Op. 40 (21 min)
Richard Wagner, Siegfried Idyll, WWV 103 (18 min)
Wolfgang Amadeus Mozart, Sinfonia Concertante for Violin and Viola, K. 364 (30 min)

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classique / période romantique

OSM : Wagner et la légende de l’Anneau

par Rédaction PAN M 360

Le Ring sans paroles est une suite orchestrale composée à partir des thèmes musicaux les plus marquants de la tétralogie L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner. Cette version condense l’essence musicale de l’œuvre monumentale de près de 15 heures en une fresque symphonique de 70 minutes.
Le Ring de Wagner c’est la quête et la malédiction de l’anneau de pouvoir. Cet anneau magique forgé par le nain Alberich avec l’or volé du Rhin donne un pouvoir absolu, mais apporte ruine et destruction à ses possesseurs. Wotan, roi des dieux, tente de contrôler l’anneau, mais son plan échoue et mène à la chute des dieux. Le héros Siegfried, manipulé et trahi est tué par Hagen, fils d’Alberich. Sa veuve la walkyrie Brünnhilde, fille de Wotan, restitue l’anneau aux eaux du Rhin, scellant ainsi la fin d’un monde.
Le Ring sans paroles offre une immersion intense dans cet univers wagnérien, mettant en valeur les moments les plus emblématiques en une seule symphonie, le prélude de L’or du Rhin, La Walkyrie, Siegfried et la fin apocalyptique du Crépuscule des Dieux. Entre le lyrisme exalté du Concerto de Schumann, interprété par le pianiste Yefim Bronfman, et le pouvoir destructeur de l’or dans Le Ring de Wagner, des forces opposées se déchaînent pour un concert de clôture qui marquera une fin de saison spectaculaire ! 

The Ring Without Words is an orchestral suite that distills the most iconic themes from Richard Wagner’s monumental tetralogy, The Ring of the Nibelung. This 70-minute symphonic fresco encapsulates the essence of the 15-hour epic, telling the tale of a magical ring forged by the dwarf Alberich from gold stolen from the Rhine. While the ring grants immense power, it also brings ruin and destruction to those who possess it. Wotan, the king of the gods, attempts to control the ring but fails, leading to the gods’ downfall. Betrayed and manipulated, the hero Siegfried is killed by Hagen, son of Alberich. Brünnhilde, the Valkyrie, daughter of Wotan and wife of Siegfried, returns the ring to the Rhine, marking the end of an era. The Ring Without Words offers an immersive journey through Wagner’s world, highlighting its most memorable moments, including the prelude to Das Rheingold, the Ride of the Valkyries, Siegfried’s death and funeral music, and the apocalyptic conclusion in Twilight of the Gods. In a thrilling season finale, the soaring lyricism of Schumann’s Piano Concerto, performed by pianist Yefim Bronfman, contrasts with the destructive power of gold in Wagner’s epic, creating a stunning clash of opposing powers.

Programme

Robert Schumann, Concerto pour piano, op. 54 (31 min)
Richard Wagner, Le Ring sans paroles (70 min)

Program

Robert Schumann, Concerto for Piano, Op. 54 (31 min)
Richard Wagner, The Ring Without Words (70 min)

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classique / conte

OSM : Le traditionnel conte des Fêtes de Fred Pellerin

par Rédaction PAN M 360

Fred Pellerin et Kent Nagano se retrouvent pour une 7e édition de leur traditionnel conte symphonique! Les personnages savoureux du village de Saint-Élie-de-Caxton nous entraîneront dans leurs détours ratoureux grâce à la prose rocambolesque de notre conteur national, portée par les envolées orchestrales.
L’histoire de l’origine et de la fondation de Saint-Élie-de-Caxton fut longtemps un mystère. Que s’est-il passé au premier jour d’existence de la municipalité? Comment devint-on un village? Les trois premières pages des archives municipales ayant été déchirées, la chose était toujours demeurée secrète et nébuleuse. Aujourd’hui, grâce aux nombreuses collectes jaseuses et recoupements d’approximations, la vérité est enfin inventée. Il y avait un monde, un clocher, un curé et une veuve… et, un jour, une enfant aux cheveux blancs. Et le village fut!
Un rendez-vous incontournable du temps des Fêtes.

Fred Pellerin and Kent Nagano join forces once again for the 7th edition of their beloved symphonic tales! The colourful characters of Saint-Élie-de-Caxton return with enchanting adventures, where the poetic charm of Quebec’s national storyteller blends with soaring orchestral passages.
The history of the origin and foundation of Saint-Élie-de-Caxton has long been a mystery. What happened on the first day of the municipality? How did it become a village? The first three pages of the municipal archives have been torn up, so it has always remained secret and nebulous. Today, thanks to the numerous collections and comparisons of approximations, the truth is finally invented. There was a world, a bell tower, a priest and a widow… and one day a white-haired child. And then the village was!
A magical holiday tradition not to be missed!

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classique

Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes : Puccini – Turandot en concert à la Maison symphonique

par Rédaction PAN M 360

Vivez une soirée inoubliable de drame, de passion et de musique saisissante avec une version concert de Turandot de Giacomo Puccini. 
Cet opéra emblématique, situé dans la Chine antique, raconte l’histoire palpitante de la princesse Turandot, dont le cœur glacé et le défi impitoyable envers ses prétendants créent une atmosphère de mystère et de suspense.
L’opéra regorge de certaines des musiques les plus puissantes et émotionnelles de Puccini, incluant l’air célèbre Nessun Dorma, qui est devenu un symbole de triomphe et d’espoir. Des moments intenses et dramatiques aux mélodies aériennes et luxuriantes, Turandot est un voyage émotionnel qui captive le public du début à la fin.
Interprété par l’Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes sous la direction de Francis Choinière, cette version concert donne vie à l’opéra avec toute la force d’un orchestre symphonique, accompagné de chanteurs de classe mondiale qui insuffleront une vie vibrante aux personnages inoubliables de cet opéra.

Enjoy an unforgettable evening of drama, passion, and stunning music with a concert version of Giacomo Puccini’s Turandot.
This iconic opera, set in ancient China, tells the thrilling story of Princess Turandot, whose cold heart and ruthless challenge to her suitors create an atmosphere of mystery and suspense.
The opera is filled with some of Puccini’s most powerful and emotional music, including the famous aria Nessun Dorma, which has become a symbol of triumph and hope. From the intense and dramatic moments to the soaring, lush melodies, Turandot is an emotional journey that captivates audiences from start to finish.
Performed by the Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes under the baton of Francis Choiniere, this concert version brings the opera to life with the full force of a symphonic orchestra, accompanied by world-class vocalists who will bring the unforgettable characters of the opera to vivid life.

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Ce contenu provient de Place des Arts et est adapté par PAN M 360

classique / période romantique

OSM : L’île des morts à l’OSM

par Rédaction PAN M 360

Pour cette nuit d’Halloween, plongez dans l’atmosphère irréelle de L’Île des Morts de Rachmaninov, avec la projection du film de van Woerkum où fantastique et angoisse s’entrelacent. La virtuosité débridée de l’œuvre de Liszt, Totentanz ou Danse macabre, interprétée par Goodwin Friesen, lauréat du Concours OSM 2022, ajoutera une touche de brillance effrayante, illustrant la lutte entre la vie et la mort. Une soirée de frissons et de mystère, suivie de festivités à la Maison symphonique.

To celebrate Halloween, step into the surreal atmosphere of Rachmaninoff’s Isle of the Dead, accompanied by van Woerkum’s film of the same name, where the realms of fantasy and fear intertwine. The wild virtuosity of Liszt’s Totentanz (Dance of the Dead), performed by Goodwin Friesen, winner of the 2022 OSM Competition, captures the chilling battle between life and death. Prepare for an evening of spine-tingling mystery and excitement, capped off with festivities at the Maison Symphonique.

Programme

Franz Liszt, Totentanz, S.126 (17 min)
Sergei Rachmaninov, L’Île des Morts (20 min) avec projection

Program

Franz Liszt, Totentanz, S. 126 (17 min)
Sergei Rachmaninoff, Isle of the Dead (20 min) with screening

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musique contemporaine / période romantique

Ensemble Obiora : âmes soeurs musicales

par Frédéric Cardin

Concert féminin et féministe, doublé d’un exemple de diversité culturelle en musique contemporaine, Sororité de l’ensemble Obiora a rassemblé un public nombreux à la salle Pierre-Mercure hier après-midi. Un programme dirigé avec vivacité par Janna Sailor et au cours duquel nous avons pu entendre pour une trop rare fois à Montréal la musique de Reena Ismaïl, une des voix les plus réjouissantes en musique d’aujourd’hui. Après une composition assez scolaire qui tenait lieu d’ouverture (When Enchantment Comes de Rachel McFarlane, inspirée d’Oscar Peterson mais assez peu représentative), c’est en effet l’univers de fusion indo-occidentale de Ismaïl, une compositrice d’origine indienne vivant aux États-Unis, qui a offert le moment le plus coloré de l’après-midi. Meri Sakhi ki Avaaz (My Sister’s Voice), pour orchestre de chambre, soprano et chanteuse hindoustanie (le style vocal classique de l’Inde du Nord) a offert une envoûtante rencontre entre deux styles vocaux très différents, sur fond d’orchestre romantico-impressionniste (debussyste pour être précis, mais avec d’évidentes couleurs indiennes) sans aspérités harmoniques contemporaines, mais expertement détaillé. L’oeuvre qui s’amorce sur un extrait sur bande du fameux duo des fleurs de l’opéra Lakmé de Léo Delibes (dont le synopsis se situe en Inde) enchaîne une version plus ‘’authentique’’ de cette mélodie, entonnée par la soliste Anuja Panditrao (excellente). 

La soprano lyrique Suzanne Taffot se joint plus tard et les deux femmes se parlent d’amitié et de sororité dans un effet d’écho du plus que célèbre air d’opéra (repris tellement souvent dans des publicités). La rencontre entre les deux types de chant est très bien équilibrée et habilement construite par Ismaïl. La finale exige même une belle part de virtuosité de la part de Taffot, qui imite les envolées saccadées typiques du chant hindoustani avec une grande précision. Bravo.

La finale du concert était assurée par la Symphonie gaélique de Amy Beach, une œuvre longtemps négligée mais presque en passe de devenir un morceau de répertoire. La lecture de Sailor invitait une grande précision, généralement offerte par Obiora, si ce n’est quelques imprécisions rythmiques occasionnelles. L’orchestre a surtout offert une belle et ample sonorité d’ensemble, transcendant son caractère de ‘’grand orchestre de chambre’’ plutôt que véritable orchestre symphonique. 

L’ensemble Obiora s’avère être un ajout d’importance dans le paysage musical montréalais et québécois, car si l’on se fie au public présent, nombreux, très diversifié, familial et surtout très attentif, il réussit à fidéliser un nouveau public à qui il fait découvrir du répertoire méconnu et inspirant. Un succès signé ‘’diversité’’ qu’il faut célébrer!

EBM / gothique / techno minimale

Psyche au Ritz PDB

par Rédaction PAN M 360

Mêlant synth-pop et rock gothique, le groupe canadien Psyche s’est forgé une solide base de fans en Europe et un statut culte dans le reste du monde grâce à son alliance entre mélodie et dramaturgie. D’abord apparu comme un projet minimal synth accompagné de performances scéniques étranges et provocantes, leur musique a progressivement évolué vers une approche plus pop, tout en conservant une atmosphère sombre et introspective. À la fin des années 90, Psyche avait pleinement embrassé son penchant pour la musique dansante, affirmant ainsi son statut de pionnier de la scène EBM et futurepop.

Combining synth pop and goth rock, Canada’s Psyche built a solid fan base in Europe and a cult following in the rest of the world with their marriage of drama and melody. Initially surfacing as a minimal synth act with a bizarre, confrontational stage show, their work gradually became more pop-minded while maintaining a dark, brooding atmosphere. By the end of the ’90s, Psyche had fully embraced their danceable side, asserting their status as godfathers of the EBM/futurepop scene.

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Ce contenu provient d’AllMusic et est adapté par PAN M 360

DJ set / dubstep

Level Up au MTelus

par Rédaction PAN M 360

LEVEL UP, alias Sonya Broner, se sent le plus à l’aise derrière les platines. Ancienne DJ de battle formée par la légende Rob Swift, elle s’est tournée vers la production musicale après avoir découvert le dubstep. Façonner continuellement son son est ce qui la rend la plus heureuse, une forme d’expression authentique. Bien qu’elle soit encore au début de sa carrière, elle a déjà sorti de la musique sur les labels Deadbeats, GRVDNCR et Buygore, avec de nombreux projets en préparation.
Ancienne actrice de théâtre dans sa jeunesse, sa capacité de narration transparaît dans sa musique : des wubs et wobbles d’une lourdeur inouïe, ainsi que des doubles tricks dynamiques qui électrisent le public. LEVEL UP a accompagné Subtronics lors d’une tournée nationale et s’est produite sur des scènes prestigieuses comme Red Rocks, Lost Lands, Beyond Wonderland, Electric Forest et Bass Canyon.

LEVEL UP aka Sonya Broner feels most at home behind the decks. Originally a battle DJ studying under the legendary Rob Swift, LEVEL UP dove into music production after discovering dubstep. Continuously crafting her sound is what makes her feel the happiest and is her truest form of self expression. While at the beginning of her journey, she has already gone on to release music on Deadbeats, GRVDNCR, and Buygore, with much more in the pipeline.
A theatre actress in her youth, her storytelling ability is evident through her music: unfathomably heavy wubs and wobbles, and tricky doubles leave the audience energized and ready for more. She has since gone on a national tour with Subtronics, and graced the stages of Red Rocks, Lost Lands, Beyond Wonderland, Electric Forest, Bass Canyon, and more.

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Ce contenu provient d’Insomniac et est adapté par PAN M 360

électronique

Dômesicle à la Satosphère : Laurel Halo, une des plus grandes

par Rédaction PAN M 360

Ce vendredi 28 février nous n’aurons pas droit à un live set de Laurel Halo, originaire de la ville universitaire de Ann Arbour, Michigan. Elle est une des plus brillantes de la planète électronique, elle investit des mondes orchestraux qui vont de la musique moderne symphonique au jazz contemporain en passant par les musiques de création, donc un univers riche, innovant, puisant à la fois dans le corpus instrumental que dans le corpus électronique. Elle sera à la Satosphère dans le contexte des événements Dômesicle. Les artistes locaux kiju, très actifs sur notre scène électronique underground, et Evita des Sunday Service montréalais, partageront le programme avec l’Américaine.Tout amateur de DJisme top niveau a intérêt à s’y pointer !

PLUS D’INFOS SUR LA SOIRÉE ICI

This Friday, February 28, we won’t be treated to a live set from Laurel Halo, who hails from the university town of Ann Arbour, Michigan. She’s one of the brightest talents on the electronic planet, and her orchestral worlds range from symphonic modern music to contemporary jazz and creative music, creating a rich, innovative universe that draws on both instrumental and electronic corpus. She’ll be at the Satosphère in the context of Domesicle. Local artists kiju, very active on our underground electronic scene, and Evita from Montreal’s Sunday Service, will share the program with the American. fan of top-level DJism had better show up!

expérimental / contemporain / improvisation libre / musique contemporaine

M/NM | DigiScores : un éclectisme visuel et sonore

par Alexandre Villemaire

Le cadre bétonné et semi-industriel de l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM s’est rempli de couleurs, de formes et de sons dimanche dernier dans ce neuvième concert de la programmation 2025 du Festival Montréal/Nouvelles Musiques qui arrive à la mi-parcours de sa douzième édition.

On ne peut faire autrement que de parler de couleurs, de sons et de formes pour ce concert, car ces éléments étaient à la base du matériel musical du concert, dont le programme s’articulait autour de partitions graphiques animées. Ces dernières étaient projetées sur un grand écran placé derrière les musiciens de l’Ensemble SuperMusique (Olivier St-Pierre, piano ; Jean Derome, saxophones, flûtes, objets, voix ; Corinne René percussions ; Jean René, alto ; Vergil Sharkya’, synthétiseur) qui assuraient la réalisation de ces œuvres. Ainsi, plutôt que des partitions entendues au sens traditionnel du terme, la majorité des pièces présentées étaient des tableaux sonores et des œuvres d’arts visuels, plutôt que des œuvres sur partitions traditionnelles. Pour paraphraser les propos d’ouverture de Simon Bertrand, directeur artistique de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), la partition écrite est une œuvre d’art en soi, mais il y a bien d’autres manières de la concevoir.

La première œuvre présentée était de la compositrice Linda Bouchard, intitulée Pandémonium. L’œuvre explore trois concepts traditionnels de la musique avec des éléments visuels qui interagissent avec le jeu des instrumentistes : une voix principale dessinée en blanc, une partie d’accompagnement, dessinée en bleu, et des solos, duos et trios libres, dessinés en rouge. Les musiciens possèdent une partition fixe ainsi que des indications précises concernant le jeu qu’ils doivent exécuter. C’est le résultat du jeu des musiciens qui est projeté sur l’écran. Il en ressort une mosaïque sonore vivante où les formes qui apparaissent, tantôt anguleuses, tantôt linéaires, tantôt éclatées, peignent une toile sous forme de chaos organisé. La pièce de Linda Bouchard devient presque méditative.

La pièce Zero Waste du compositeur Nick Didkovsky utilisait un médium graphique plus traditionnel, avec une partition classique en notation occidentale. La particularité de la pièce réside dans la manière dont celle-ci est construite et évolue dans le temps. Il s’agit d’un duo entre le pianiste Olivier St-Pierre et un ordinateur qui met au défi l’interprète de créer et de lire à vue une nouvelle pièce en direct. Après un faux départ occasionné par un brusque arrêt de la projection, le musicien a pu aller au but de sa performance. S’ensuit un jeu de relai de style « téléphone » où après avoir joué les deux mesures créées par le logiciel, ce dernier en affiche deux nouvelles, interprétées et générées de nouveau, prenant en compte les différentes variations de l’interprétation, de même que les erreurs effectuées par Olivier St-Pierre. À ce mouvement perpétuel instauré au piano dont la partition se dévoile sous nos yeux, les instrumentistes se greffent à la matière musicale pour la complémenter. Il en ressort un caractère obsessif comme un mantra musical.

La vie de l’esprit de Joane Hétu, composé en collaboration avec l’artiste visuelle Manon De Pauw, est une allégorie sur le fonctionnement de l’esprit, des idées et de l’imaginaire. S’ouvrant sur une mélodie originale, on navigue à travers des moments de grandes tensions et d’effervescences chaotiques et des instants de calme. La partition/œuvre d’art de Manon De Pauw qui accompagne la musique sur laquelle Hétu a superposé la musique épouse les coups de pinceaux d’aquarelles, les effacements et les formes aqueuses créées sous nos yeux et qui prennent la forme de cellules ou de synapses.

L’œuvre de Terri Hron Mouth of a River fait également appel à l’eau dans sa constitution thématique et sonore, mais présentée dans un cadre plus stable. Inspiré par un séjour dans l’estuaire du Saint-Laurent, Hron explore ces eaux, ces rochers et ces marées par le biais de montages de photos et de vidéos. Le plan fixe tourné depuis une arche (ou une grotte) donnant sur le fleuve donne d’une bouche ouverte. C’est dans cette embouchure que différentes images et vidéos se superposent, se transforment avec une musique texturée.

Tiroirs bonbon pastels de Nour Symon est venu conclure la soirée avec une explosion de couleurs vives. Le langage de Nour Symon est dense, chargé et chaotique demandant une nécessaire acclimatation avant que l’auditeur et les interprètes trouvent leur vitesse de croisière. Nous en avions fait l’expérience dans un précédent concert avec son œuvre J’ai perdu le désert, un peu plus longue, mais qui s’inscrit dans la même lignée thématique. L’œuvre fait appel à une intensité de jeu marquante de la part des instrumentistes, notamment de Corinne René aux percussions et de Jean Derome. Ce dernier changeait d’instruments pratiquement à chaque seconde, alternant entre saxophones, flûtes, embouchures et divers objets, autant d’éléments qui influaient sur le timbre de la musique.

Ce concert a offert au public, cinq voyages visuels et auditifs qui nous amènent sur des chemins hors de notre zone de confort et de nos habitudes d’écoute en venant brasser notre conception, peut-être statique et conventionnelle de la partition écrite et de la manière de faire de la musique. L’éclectisme du concert a donné un vaste aperçu des formes que peut prendre ce type de composition, allant du plus expérimental au plus accessible. Si un des objectifs de ce concert était de présenter la variété de ce type d’écriture, il a été réussi.

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