Alternative / Indie / rock

POP Montréal : KT Laine + Catriona Sturton + Daniel Isaiah

par Rédaction PAN M 360

KT Laine

KT Laine est une étude de subtilité. Ses chansons dégagent une lueur positivement chaleureuse, doucement polie et sans hâte. Et même si ses performances semblent simples, ce sont aussi des pièces finement construites qui rappellent certains auteurs-compositeurs-interprètes contemporains partageant les mêmes idées (Angel Olsen, Cate Le Bon, Big Thief) autant que des légendes des années 60 et 70 comme Linda Perhacs, Sybille. Baier et Judee Sill. En live, les chansons prennent vie avec une présence scénique cool et recueillie, décontractée mais concentrée sur le laser, et traversées par la voix langoureuse de Laine et les apartés tout aussi doux entre les chansons.

KT Laine is a study in subtlety. Her songs radiate a positively warm glow, sweetly burnished and unhurried. And while her performances make them seem effortless, they are also finely constructed pieces that recall certain like-minded contemporary singer-songwriters (Angel Olsen, Cate Le Bon, Big Thief) as much as ’60s and ’70s legends like Linda Perhacs, Sybille Baier, and Judee Sill. Live, the songs are brought to life with a cool, collected stage presence, easygoing yet laser-focused, and cut through with Laine’s languid vocals and equally mellow between-song asides.

Catriona Sturton

Harmonica force est une artiste chez JMI Recordings. « Ses compétences instrumentales à la guitare, au violon (joué de manière traditionnelle ou gratté comme une guitare) et à l’harmonica (joué avec virtuosité) feront dire au public : ‘D’où a-t-elle sorti ÇA ?’ Sa présence sur scène est à l’image de son âme : authentique, sincère, ouverte et réfléchie. » — Bob LeDrew

Harmonica force, JMI Recordings Artist. “Instrumental skills on guitar, violin (both played traditionally and strummed like a guitar), and harmonica (played with a virtuosic skill) will leave audiences saying “how did she come up with THAT?” …Her stage presence reflects her soul — genuine, earnest, open and thoughtful. – Bob LeDrew

Daniel Isaiah

Les chansons méticuleusement élaborées d’Isaiah ont été qualifiées de “stunning” par le magazine American Songwriter, ont atteint la première place sur les stations de campus canadiennes, ont été sélectionnées comme “song of the week” par The Globe and Mail et sont diffusées en rotation sur CBC Radio 3. Son LP le plus récent, To Live a Wild Life, est sorti en janvier 2024.

Isaiah’s meticulously crafted songs have been called “stunning” by American Songwriter magazine, reached #1 on Canadian campus stations, been selected track of the week by The Globe and Mail, and featured in rotation on CBC Radio 3. His most recent LP, To Live a Wild Life, was released in January 2024.

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grunge / indie folk / power pop / rock

POP Montréal : Babe Corner + Non La + Kaleah Lee + Kieran Campbell

par Rédaction PAN M 360

Babe Corner

Babe Corner est un groupe de rock fèm composé de cinq membres basé à Vancouver, en Colombie-Britannique. Ce band indie dreampop lie des harmonies en quatre parties à des mélodies nostalgiques évoquant The Carpenters et Mazzy Star. Les multiples moments tendres de leurs chansons sont interrompus par des guitares grinçantes et des changements de tempo brusques. On a qualifié le groupe de power pop féminin, avec Lindsay Sjoberg à la guitare solo et au chant, Haley Blais à la basse et au chant, Allison Deleo de Doohickey Cubical au clavier, Lillian Carr à la guitare et Jessica Jones, du groupe pop Xana.

Babe Corner is a 5 piece femme rock band from Vancouver BC. It’s an indie dream pop band with 4 part harmony with nostalgic melodies inspired by bands like The Carpenters and Mazzy Star. The songs tend to have lots of tender moments that get interrupted by gritty guitar licks and jarring tempo changes. People have called it a female power pop group with Lindsay Sjoberg on lead guitar and vocals -who also plays guitar with the project Haley Blais who is on bass and vocals, Allison Deleo from Doohickey Cubical on keys, and Lillian Carr on Guitar and Jessica Jones who plays with pop band Xana.

Non La

Non La est un projet musical solo de DJ On. DJ On est un musicien multi-instrumentiste queer sino-vietnamien qui se consacre à raconter le queer. À travers sa musique et son art, DJ On partage ses expériences en tant que gai et Asiatique ; il fait appel à des conversations sur le pink washing, la fétichisation asiatique et l’amour queer. Non La tisse des liens entre la pop, le rock et le grunge pour raconter des histoires queers avec esprit et sincérité.

Non La is a solo music project by DJ On. DJ is a queer Chinese-Vietnamese multi-instrumentalist musician who is dedicated to queer story telling. Through his music and art, On shares his experiences of being gay and Asian; he calls in conversations of pink washing, Asian fetishization, and queer love. Non La weaves together aspects of pop, rock, and grunge to tell queer stories with wit and honesty.

Kaleah Lee

Kaleah Lee est une auteure-compositrice-interprète basée à Vancouver. Elle s’est d’abord faite remarquée grâce à ses chansons originales sur TikTok, accumulant plus de 25 millions de vues, 85k abonné·es et recevant l’attention de Taylor Swift, Bon Iver, Maggie Rogers, Gracie Abrams, et bien d’autres. Kaleah a tourné avec Leith Ross, Searows et Katie Tupper, et prépare le lancement de son premier EP ainsi que sa première apparition à SXSW en mars prochain.

Kaleah Lee is a Vancouver-based singer-songwriter. She first turned heads with her original songs on TikTok, eventually amassing over 25 million views, 85k followers and receiving the attention of Taylor Swift, Bon Iver, Maggie Rogers, Gracie Abrams, and more. Kaleah has toured with Leith Ross, Searows, and Katie Tupper, and is preparing to drop her debut EP alongside her anticipated first SXSW appearance in March.

Kieran Campbell

Kieran Campbell est un auteur-compositeur-interprète indie folk canadien. Né à Victoria, en Colombie-Britannique, il partage son temps entre Montréal, au Québec, et Tofino, en Colombie-Britannique. Fortement influencé par l’auteur-compositeur-interprète américain Townes Van Zandt et le chanteur folk américain Dave Van Ronk, le son de Kieran est immédiatement reconnaissable et captive les publics de toutes les générations. Sur scène, tant solo qu’accompagné, Kieran déroute le public grâce à sa performance énigmatique et captivante de ses chansons entraînantes.

Kieran Campbell is a Canadian indie alt folk singer-songwriter. Born in Victoria, British Columbia, Campbell splits his time between Montreal, Quebec, and Tofino, BC. Heavily influenced by American singer-songwriter Townes Van Zandt, and American folk singer Dave Van Ronk, Kieran’s sound is instantly recognizable, captivating audiences of all generations alike. With a mix of up-beat full band songs and solo, Kieran brings an enigmatic yet captivating performance to the stage leaving audiences bewildered.

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humour

POP Montréal : Comédie POP

par Rédaction PAN M 360

Présenté par Eve Parker Finley
Avec Ben Stager, Jason Harvey, Kě, Sandy El Bitar and Tandem Jump
Pourquoi un spectacle d’humour a-t-il lieu en plein milieu d’un festival de musique indie? Nous n’en avons aucune idée, mais ce n’est pas une blague. Joignez-vous à nous à URSA, surnommé la Cave à comédiens de l’avenue du Parc, pour une soirée de monologues de centre gauche, de numéros drôlement bons, d’hilarité musicale et d’autres surprises. Découvrez un groupe composé de certaines des voix émergentes les plus excitantes de l’humour canadien. Que vous soyez un humoriste curieux, chevronné ou même sceptique, cette soirée promet de vous faire rire aux éclats!

Presented by Eve Parker Finley
With Ben Stager, Jason Harvey, Kě, Sandy El Bitar and Tandem Jump
Why is a comedy show taking place in the middle of an indie music festival? We have no idea, but it’s no joke. Join us at URSA, aka the Park Avenue Comedy Cellar, for an evening of left-of-center monologues, funny numbers, musical hilarity and other surprises. Discover a group made up of some of the most exciting emerging voices in Canadian comedy. Whether you’re a curious, seasoned or even skeptical comedian, this evening promises to make you laugh out loud!

Ben Stager

Je suis un artiste basé dans le sud de l’Ontario qui se spécialise dans la comédie, la musique et la création de contenu. Je joue de la musique et de la comédie depuis plusieurs années maintenant et j’ai sorti deux albums Canadian Singer-Songwriter et The Law Of Song en 2023 et 2024. Certaines personnes jouent de la comédie musicale… d’autres jouent de la musique… d’autres jouent de la comédie.
J’aime jouer de la musique et de la comédie !!!
Je suis un auteur-compositeur-interprète influencé par les Beach Boys, Bob Dylan et Bachman Turner Overdrive mais je suis aussi un comédien influencé par David Letterman, Jay Leno et Jimmy Fallon !!! N’ai-je pas le droit d’être deux choses exactement en même temps ?
Où sont passés les animateurs ? Pourquoi doit-on se mettre dans les cases « comédien » et « musicien » ? Ne sommes-nous pas, les humains, l’un des organismes les plus complexes ayant jamais existé sur Terre ? Ne sommes-nous pas autorisés à être plus qu’une seule chose ?
Si nous le permettons… en septembre… à Pop Montréal… nous découvrirons la réponse à cette question !!!

I am an entertainer based in Southern Ontario who specializes in Comedy, Music, and Content Creation. I have been performing music and comedy for a number of years now and have released two albums Canadian Singer-Songwriter and The Law Of Song in 2023 and 2024. Some people perform Musical-Comedy…others perform music…others perform comedy…I like to perform music and comedy!!!
I am a singer-songwriter influenced by The Beach Boys, Bob Dylan, and Bachman Turner Overdrive but I am also a comedian influenced by David Letterman, Jay Leno and Jimmy Fallon!!! Am I not allowed to be two things at the exact same time?
Where did the entertainers go? Why do we have to put ourselves in the boxes of “comedian” and “musician”? Are we—humans—not one of the most complex organisms to ever walk this earth? Are we not allowed to be more than just one thing?
If allowed…come September…at Pop Montreal…we will find out the answer to that question!

Sandy

Sandy est une artiste multidisciplinaire, productrice et thérapeute dramatique libano-canadienne basée à Montréal.
Née au Liban à la fin de la guerre civile et témoin des conflits qui ont suivi, elle a immigré au Canada en 2010.
Avec une formation en théâtre, en études sur les loisirs, en psychologie et en dramathérapie, elle a appliqué l’humour dans divers contextes, notamment dans des hôpitaux, des maisons de retraite et des maisons de soins infirmiers, et a pu constater son impact positif sur la résilience. Ses expériences soulignent le pouvoir transformateur de l’humour dans la gestion des défis de la vie.
Dans sa pratique de la santé mentale, elle utilise des outils issus des thérapies par les arts expressifs, le jeu, l’humour et le travail sur la respiration, en utilisant une approche tenant compte des traumatismes pour mener à bien les séances de thérapie.
Dans sa pratique créative, elle mélange les expériences de la vie réelle avec son imagination active pour explorer, traiter, connecter et interagir avec le monde.
Sandy joue avec le théâtre, l’écriture, la peinture, les marionnettes, la mode et le stand up.
Bien qu’elle fasse d’autres choses, elle aime surtout jouer !

Sandy is a Lebanese Canadian multidisciplinary artist, producer, and drama therapist based in Montreal.
Born in Lebanon at the end of the civil war and witnessing subsequent conflicts, she immigrated to Canada in 2010.
With a background in theater, recreation and leisure studies, psychology, and drama therapy, she has applied humor in diverse settings, including hospitals, retirement and nursing homes, witnessing its positive impact on resilience. Her experiences underscore the transformative power of humor in navigating life’s challenges.
In her mental health practice, she uses tools from expressive arts therapies, play, humour, and breath work using a trauma-informed approach to navigate therapy sessions.
In her creative practice, she mixes real-life experiences with her active imagination to explore, process, connect, and interact with the world.
Sandy toys with acting, writing, painting, puppets, fashion, and stand up.
While she does other things, mostly, she likes to play!

Tandem Jump

Tandem Jump est une troupe à sketchs énergique qui nous vient directement de Montréal. On a pu les voir au Off-JFL, au Montreal Sketchfest et dans diverses salles de la ville. Ils livrent une comédie chaotique, irrévérencieuse et satirique comme vous ne l’avez jamais vue auparavant. Vous pouvez les voir au théâtre Ste-Catherine pour leur spectacle mensuel de variétés Tandem Jump & Friends.

Tandem Jump is high energy sketch comedy hellfire directly from Montreal. They have been seen at Off-JFL, Montreal Sketchfest, and at various venues around town. They deliver high octane, irreverent, satirical, and chaotic comedy like you’ve never seen before. You can catch them at theatre ste-catherine for their monthly variety show Tandem Jump & Friends.

Jason Harvey (3Dtoilet)

Attention ! Je suis un travailleur indépendant créatif qui ne reculera devant rien pour divertir ses clients/publics.
Je vous prie respectueusement de venir me voir interpréter ce que l’on pourrait ostensiblement appeler une « comédie » ! Je vais tenter de distiller plusieurs sujets complexes et ésotériques dans une critique humoristique et légère de nos différents systèmes sociaux et économiques.
Il serait extrêmement stupide de manquer ce moment unique et de réfléchir que nous pouvons tous partager ensemble.

Caution! I am a creative freelance worker whom will stop at nothing to provide entertainment for customers / audiences.
Please I am respectfully begging you to come and look at me as I perform what could ostensibly be called “comedy”! I will attempt to distill several complex and esoteric topics into a humorous and light hearted critique of our various social and economic systems.
It would be extremely foolish to miss this unique and thoughtful moment for us all to share together.

Eve Parker Finley

Eve Parker Finley est une musicienne et humoriste montréalaise reconnue. Elle a acquis une petite notoriété sur Internet grâce à sa musique et à ses sketches comiques sardoniques sur la vie contemporaine d’un millénaire transgenre. Son travail a été présenté à CBC, Canada’s Got Talent, Elle Canada, Exclaim !, Xtra, Recording Arts Canada et dans d’autres médias. Elle est également une voix montante de la scène musicale indépendante canadienne, animatrice et créatrice de Ten Minute Topline avec CBC Music, et directrice de symposium à POP Montréal.

Eve Parker Finley is a noted Montreal musician and comedian. She rose to minor internet notoriety for her music and sardonic comedy sketches on contemporary life as a transgender millennial. Her work has been featured on CBC, Canada’s Got Talent, Elle Canada, Exclaim!, Xtra, Recording Arts Canada, and other outlets. She is also a rising voice in the Canadian indie music scene, host and creator of Ten Minute Topline with CBC Music, and Symposium Director at POP Montreal.

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garage-rock / Indie / lo-fi

POP Montréal : Meagre Martin + Andreya Casablanca + Florian TM Zeisig

par Rédaction PAN M 360

Meagre Martin

Le trio Meagre Martin, basé à Berlin, a été fondé à l’été 2021 par la musicienne et compositrice afro-américaine Sarah Martin (guitare), bientôt rejointe par Federico « Freddy » Corazzini (batterie) et Max Hirtz-Wolf (basse). Mélangeant des éléments de lo-fi et de new-Americana, Meagre Martin est l’aboutissement d’une expérience enracinée dans la guérison, s’appuyant sur un lyrisme qui arrive à densifier la nostalgie et extraire du deuil tout son pouvoir. Leur premier album, GUT PUNCH (sorti en novembre 2023 chez Mansions and Millions), crée un son inspiré du shoegaze, de l’indie des années 90, ou de la « fausse country », en juxtaposant des paysages sonores magnifiquement tendres à des paroles qui ajoutent à la douceur du son de la vulnérabilité et de la profondeur. Malcom, leur plus récent album, sorti le 4 mars dernier, évoque la précarité financière et le dynamisme des classes ouvrières américaines. Inspirées par le chaos familier de « Malcolm in the Middle », les paroles retracent le parcours qui mène des traumas générationnels à la libération. Après avoir participé à plusieurs festivals et concerts en Europe, au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, le groupe s’apprête à entamer une année de tournée bien remplie, avec notamment des concerts au C/O Pop et au Reeperbahn Festival, en plus d’assurer la première partie de Chastity Belt lors de leur tournée européenne.

Berlin-based trio Meagre Martin was founded in the summer of 2021 by the African-American musician and songwriter Sarah Martin (guitar, she/her) and quickly joined by Federico „Freddy” Corazzini (drums, he/him) and Max Hirtz-Wolf (bass, he/him). Blending together elements of lo-fi and new-Americana, Meagre Martin is a culmination of experience rooted in healing, through lyricism that gives nostalgia new layers and harnesses the power of grief. Their debut GUT PUNCH (release in November 2023 via Mansions and Millions) create a sound inspired by shoegaze, 90’s indie, or ‘faux country,’ as the band calls it, and juxtaposes these beautifully light soundscapes with lyrics that belie the sweetness of the sound with their vulnerability and depth. Their newest release “Malcom” (out March 4th) addresses financial instability and the vibrancy of lower/middle class American life. Inspired by the relatable chaos of “Malcolm in the Middle.” The lyrics mirror a journey from generational trauma to breaking free. After playing a bunch of festivals and shows in EU/UK and North America, the band is set for a busy year of touring including performances at C/O Pop, Reeperbahn Festival and opening for Chastity Belt on their European run.

Andreya Casablanca

Avec son projet solo, Andreya Casablanca, du duo indie berlinois « Gurr », prouve qu’elle n’hésite pas à sortir de sa zone de confort pour expérimenter avec les genres. Ses propres chansons mélangent un son de guitare classique de Garage Rock à des beats de LinnDrum, une touche Dance-Mix 2000 et des lignes vocales poétiques. Andreya s’éloigne des arrangements indie classiques et s’immerge dans des sonorités pop à tendance Lo-Fi explosive.

Known as half of Berlin-based indie duo “Gurr”, Andreya Casablanca’s solo project proofs that she doesn’t shy away to experiment with genres outside of her comfort zone. Her own songs mash up the classic Garage Rock-based guitar sound with Linn Drum sounds, a little bit of 2000s MTV dance music and poppy vocal lines. Andreya is breaking out of the classic indie arrangement and dips into poppier realms, that inevitably still vibe in a Lo-Fi and explosive manner.

Florian TM Zeisig

Florian TM Zeisig est un artiste multidisciplinaire et un producteur basé à Berlin. Son approche minimaliste de la musique résulte en un tout sensible et profondément émotif. Le travail solo et collaboratif de Florian est sorti chez West Mineral, Stroom, Enmossed, Constellation Tatsu et Somewhere Press, entre autres. Il a travaillé et collaboré avec des artistes tels que Kelela, Loraine James, More Eaze et John Daniel (aka Forest Management).

Florian TM Zeisig is a multidisciplinary artist and producer currently based in Berlin. His music is minimalist in approach, sensitive and deeply emotional in its results. Florian’s solo and collaborative work is released by such labels as West Mineral, Stroom, Enmossed, Constellation Tatsu and Somewhere Press amongst others. He has worked and collaborated with artists such as Kelela, Loraine James, More Eaze and John Daniel (aka Forest Management).

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alt-rock / indie / indie folk / jazz

Anti Jazz Police Festival – Jour 4

par Frédéric Cardin

Puisque toute chose, même la meilleure, doit avoir une fin, la quatrième et dernière soirée de l’Anti Jazz Police Festival chez Ursa, avait lieu hier dans une atmosphère de satisfaction complète. La petite salle de l’Avenue du Parc était bondée d’un public bigarré, heureux, attentif, multilingue et chaleureux. Totalement Mile-End-ien quoi.

Écoutez l’entrevue que j’ai réalisée avec Martha Wainwright à propos du Montreal Anti-Jazz Police Festival

Cette ultime séance de bonheur musical a débuté avec les rêves martiens de la harpiste Sarah Pagé, qui nous présentait du matériel qui se retrouvera sur son prochain album intitulé Utopia Planitia. La grande plaine visitée récemment par un rover de la NASA a donc servi d’inspiration lévitante pour l’évocation de paysages étranges, sur lesquels des nappes d’arpèges et d’échos éthérés venaient apporter une touche de couleur plus terrestre. La saxophoniste Charlotte Greve suivait et nous a elle aussi grandement séduit avec son minimalisme symbolique, tendance spirituelle, sur lequel elle déploie de fort belles lignes vocales flottantes et inspirantes. Le ténor de Greve s’exprime avec une très belle rondeur qui nous fait penser à Garbarek chez ECM. Quelque part au ⅔ de la perfo, le rythme s’est activé pour donner une finition plus pop à l’ensemble, auquel l’excellente Sarah Rossy est venue apporter sa propre touche. Progression dynamique et stylistique impeccable qui dressait la table pour le deuxième acte de la soirée. 

Celui-ci s’est présenté sous le nom d’Oren Bloedown, chanteur, guitariste et bassiste new yorkais, qu’on a connu pour Elysian Fields, mais aussi avec les Lounge Lizards, Bruce Springsteen, Meshell Ndegeocello… Le type connaît bien le genre Ursa : il possède et gère habilement The Owl Music Parlor, petite place hyper chouette pour soutenir la bonne musique locale à Brooklyn. Bloedown fait dans le jazz côté rock, pop, blues, un peu R’n’B. Des riffs efficaces et une musique pleine et entière maîtrisée par ses amis du moment, Rémi-Jean Leblanc à la basse et Samuel Joly à la batterie, superbes. Martha, toujours là, est venue nous donner son habituelle chanson… Attendez, non : deux! Quel honneur, mais c’était la finale, alors, un petit cadeau boni de finition est bien compréhensible. Joel Zifkin au violon puis Charlotte Greve sont venus en ajouter une couche non négligeable de couleurs complémentaires. Le feeling était super bon, et la soirée n’en était qu’à la moitié.

L’avant-dernier set de cette conclusion événementielle était tenu par Unessential Oils, toute nouvelle incarnation de Warren Spicer (Plants and Animal). À ses côtés, Tommy Crane, Sergio D’Isanto et Claire Devlin entre autres. Unessential Oils, c’est rien que du bon groove feel good, dynamique mais pas précipité, de caractère solaire et qui verse dans une très belle plénitude sonore, enveloppante d’émotions. Les lignes lyriques, presque chorales, de Devlin au saxo sont comme des envolées qui nous entraînent avec elles. Ce qu’on a entendu sera dispo sur le premier album du band, éponyme, en vente le 24 mai prochain. Réservez votre copie tout de suite!

La grande finale du Montreal Anti-Jazz Police Festival semble avoir été pensée pour les ‘’Polices du Jazz’’, les snobs et puristes, à qui peu de fleurs ont été lancées dans ces quatre jours de musique très très élargie, de cœur et de style. En effet, le duo Concurrence, de Nashville, formé de Paul Horton au piano (Alabama Shakes) et Greg Bryant à la basse (additionné de Tommy Crane à la batterie) nous a offert le set le plus ‘’authentiquement’’ jazz de tout le festival. Et quelle belle heure et quelque ce fut! Du très très haut niveau d’impro, d’écoute mutuelle, de versatilité rythmique et de qualité technique. Des compos originales fortement teintées de commentaire social et quelques standards/hommages bien lancés comme ce Now’s the Time de Bird, complètement et brillamment réinventé. 

Une finition parfaite qui va pérenniser dans les esprits des mélomanes l’image d’un événement d’une très grande qualité, malgré son côté bon enfant et un peu spontané, ce qui, en vérité, est exactement la raison de son succès (car j’affirme que c’est un succès). Le DIY montréalais dans toute sa splendeur et son honnêteté, même parfois ses erreurs. Toutes les personnes présentes, un panorama de ce qu’il y a de beau et de diversifié dans cette métropole, ont ressenti viscéralement l’atmosphère amicale, voire familiale, de ce festival. Bravo. 

Aucune promesse n’a été faite sur une potentielle deuxième édition. On l’espère fort, fort, fort bien sûr. Mais, au cas, on va s’accrocher à ces superbes souvenirs.

Merci Martha, merci Tommy Crane, merci l’équipe du Ursa et merci au public, nombreux et enthousiaste. Mission accomplie.

avant-garde / avant-rock / expérimental / improvisation libre / indie rock / jazz / jazz contemporain / post-rock

Anti-Jazz Police Festival – Jour 3

par Frédéric Cardin

Troisième journée de l’Anti-Jazz Police Festival chez Ursa, hier. On en ressort moins satisfait que les soirées précédentes, pas tant pour des raisons de qualité musicale, mais plutôt de cohérence d’ensemble et de préparation dues à des absences de dernière minute. J’y reviendrai. Cela dit, ce ne fut pas dépourvu de moments assez extatiques merci.

Écoutez l’entrevue que j’ai réalisée avec Martha Wainwright à propos du Montreal Anti-Jazz Police Festival

C’est l’excellence artistique du bassiste Rémi-Jean Leblanc qui a lancé ce troisième opus du nouveau festival. Ce dernier, en grande forme et soutenu par Jonathan Cayer aux claviers, Nicolas Perron à la guitare, Kevin Warren à la batterie, nous a entraîné dans des aventures sonores tendance rock, tant prog que post dans certains détails rythmico-harmoniques, ou encore fusion genre McLaughlin ailleurs. Aussi, invités à la fête stylistique, quelques déhanchements funk et même une courte extravagance que j’ai ressentie comme un clin d’œil punk. Par-dessus tout cela, Erika Angell, magistrale, s’est permise une série d’élans vocaux comme elle sait les propulser, à la fois modernes, étonnants et lyriques. Ça commençait bien, devant une salle plus clairsemée que les soirs d’avant. Dommage, car RJ Leblanc est l’un des grands musiciens de sa génération.

Bellbird au Ursa – crédit photo : Pierre Langlois

Le deuxième acte de ce Jour 3 nous a montré les surprenantes velléités expérimentales de Liam O’Neil (de Suuns) à la batterie (et autres percus). Liam a manifestement été appelé à la dernière seconde pour couvrir celui qui devait être là, Parker Shper (malade?). Voilà qui explique probablement le set très court, et peut-être aussi (mais comment?) le fait qu’il a débuté quelque part en même temps que le soundcheck se terminait. La frontière entre les deux s’étant révélée inexistante, et surtout très imprécise, la performance était déjà peut-être à moitié terminée quand nous avons réalisé qu’il jouait pour vrai! On s’est senti un peu largués. On se souviendra tout de même que O’Neil crée des coloris inédits en tapochant de toutes les manières ses outils, et qu’il ose même le faire avec un micro, grâce auquel il recueille les résonances créées pour créer des feedback qu’il transforme live en autant de nouvelles couleurs et atmosphères. De l’avant-garde de haut niveau.

Suivait, lors de ce même deuxième acte, le quartette montréalais de jazz moderne/free jazz/musique contemporaine savante/minimalisme étatsunien, Bellbird. J’avais hâte de les entendre live. Ce fut malheureusement un trio qui se présenta, la saxophoniste (spectaculaire) Allison Burik étant restée cloîtrée à la maison pour maladie. Una utre absence. Ça arrive, bien sûr, et on ne leur en voudra pas (ni au festival bien entendu), mais le résultat, bien qu’excellent, n’atteignait pas les hauts niveaux polyphoniques constatés ailleurs, et aussi dans leur album Root in Tandem, sorti en 2023 (lisez ma critique ICI). Chapeau quand même à Claire (Devlin) au saxo ténor, Eli (Davidovici) à la contrebasse et Mili (Hong) à la batterie, pour avoir assuré autant que possible, et pour nous avoir donné un set de qualité qui ferait l’envie, même diminué, de n’importe quel autre band. 

Simon Angell au Ursa – crédit photo : Pierre Langlois

Le troisième acte était réservé à un duo qu’on espérait depuis longtemps, celui de Simon Angell à la guitare (et multiples tripatouillages) et de Tommy Crane à la batterie. On nous avait promis des invités et, après une belle lancée en duo, faites d’espiègleries atonales, d’abstractions contemplatives et de poussées d’énergie rythmiques réjouissantes, Greg Bryant de Concurrence (en spectacle ce soir pour le Jour 4) est arrivé sur scène avec sa basse ronronnante. Soudainement, tout le set a été comme pimpé. Puis, l’autre mec de Concurence, le pianiste Paul Horton, vient en rajouter un couche. Le type pianote bien, oui, mais il joue aussi du mélodica en même temps! Ayoye. Là, ça décoche solide et la salle est soulevée par une énergie foudroyante et dopée par une adrénaline explosive. Mais attendez, ce n’était pas fini : comme sur un coups de tête, le saxophoniste David Binney et la chanteuse Sarah Rossy viennent transformer ce trip à quatre en orgie extatique à six. Ça ne dure pas assez longtemps, mais on est tout de même bien repus. 

Une soirée inégale, certes, mais qui se termine dans une très grande satisfaction. Si l’important est de bien commencer et de bien finir, ce Jour 3 a prouvé que l’Anti Jazz Police festival sait très bien enligner les vraies priorités. 

À ce soir pour la finale.

DÉTAILS, PROGRAMMATION ET BILLETS DISPONIBLES SUR LE SITE DU FESTIVAL

alt-folk / alt-pop / dream-pop / indie folk / jazz / post-rock

Anti-Jazz Police Festival – Jour 2

par Frédéric Cardin

Deuxième jour (plutôt soir) du plus récent festival musical montréalais, même résultat, ou presque. Encore une fois, trois actes bien campés et complémentaires s’enchaînent agréablement au Ursa, sur l’Avenue du Parc. 

Écoutez l’entrevue que j’ai réalisée avec Martha Wainwright à propos du Montreal Anti-Jazz Police Festival

Martha Wainwright, en guise d’intro, chante une chanson avant de laisser la place au folk-pop apaisant, doux et mélodique de la harpiste/chanteuse Émilie Kahn (ex Emilie & Ogden), en duo avec Thanya Iyer sur son synthé ouaté (Reface CS de Yamaha pour les techno-curieux). On s’installe calmement afin de tenir jusqu’à dépassé minuit. Si on le souhaite bien sûr! Car on arrive et on part quand on veut dans ce festival. Puis, vient le quintette de Ivy Boxall (Christopher Edmonson de son vrai nom), qui joue du clavier et du sax. Piano, basse/guitare, trompette et batterie y sont associés dans un panorama sonore expansif, tendance épique entrecoupée de pauses atmosphériques plus calmes. En termes de technique musicale, c’est très bon. L’ensemble a de toute évidence un excellent potentiel, et il peut bâtir quelque chose de solide. Cela dit, je doit donner une mauvaise note pour l’attitude scénique du leader, qui semblait rarement satisfait de ce qu’il faisait et coupait court à des idées en annonçant que le produit ‘’n’est pas encore prêt’’, et qu’il s’agit d’un ‘’work in progress’’. Malaise. Si tu n’es pas prêt mon pit, faut revoir ta méthode de travail. Les mélomanes n’ont pas acheté des billets pour venir voir une répète (à moins que ce ne soit annoncé comme tel!). Ou bien tu fais avec, tu improvises une finition correcte et tu ne passes pas ton set à bouder et à nous le faire sentir. On appelle ça du professionnalisme. Mais, je le redis, le potentiel est grand et ne reste qu’à être mieux présenté.

Le deuxième acte présente d’abord la Brooklynoise Claire Dickson, qui dévoile une dream-pop trempée dans l’étrangeté et assaisonnée d’alt-folk expérimental. Claire chante avec un belle voix dont on devine à peine l’étendue des possibilités car elle l’utilise généralement dans des lignes soupirées, sussurées et chuchotées qu’elle s’empresse de triturer, d’étirer et de charcuter de toutes les manières grâce à sa lutherie numérique. Quelques petits problèmes avec la logistique de son appareillage ont fait grincer des dents mon amie Monique Savoie (de la SAT), qui était présente et qui en sait quelque chose sur ce domaine. Pour ma part, j’ai assez aimé. L’autre artiste au programme de ce set de 20h30 était Sarah Rossy. Sarah a chanté la veille, en duo avec Eugénie Jobin, et c’était superbe. Cette fois, toute l’attention était sur elle (et ses musiciens, tous excellents), et on comprend très bien pourquoi elle est considérée comme un des étoiles montantes de la scène alt/indie. La jeune montréalaise décoche tout un punch émotionnel grâce à une voix versatile et malléable, en plus d’être belle et tonalement assurée. Mais c’est surtout comment elle l’utilise et la musique qui la soutient, qui épatent. Ses compositions nous ramènent à des esthétiques-sources aussi riches que Zappa, Radiohead, Björk et peut-être même (ai-je rêvé?) Prince, occasionnellement. Je garroche des noms, pour vous donner une idée, mais le produit Sarah Rossy est bien plus que ça. Elle a une forte personnalité musicale, et une belle transparence psychologique qui lui donne un charme irrésistible sur scène. Son ascension ne fait que commencer, croyez-moi.

Ce deuxième jour de festivités se conclut avec le 3e acte, celui de 23h – ish assuré par le quartette Little Animal (pedal steel, basse, batterie, trompette). Puissance sensorielle, constructions musicales lentes mais irrémédiables et sommets cathartiques bibliques nous font hésiter pour les décrire : Post-Rock aux couleurs Jazz ou Jazz aux accents Post-Rock? Peu importe, c’est assez tripant et c’est très contemporain, façon Bad Plus, mais viscéralement montréalais. J’ai dis quartette, mais hier, il y avait quintette, car aux côtés de Tommy (Crane), Joe (Grass), Morgan (Moore) et Lex (French), nous avons eu le bonheur de retrouver David (Binney) au sax, qui a ajouté sa touche de flamboyance tourbillonnante à cet ensemble déjà assez relevé. Binney passe la semaine à Montréal, pour le festival mais aussi en raison du lancement de son album In The Arms Of Light (lisez ma critique ICI), qui aura lieu au bar O Patro Vys le samedi 30 mars. 

Rendez-vous pour le Jour 3, jeudi (quoi? C’est déjà aujourd’hui!). Au programme : Rémi-Jean Leblanc à 17h30, Bellbird et Parker Shper à 20h30, puis Tommy Crane et Simon Angell avec invités (surprises). Et comme toujours, l’ambiance incomparable du Ursa, une toune de Martha, et sa cuisine maison faite avec amour. 

À tantôt.

DÉTAILS, PROGRAMMATION ET BILLETS DISPONIBLES SUR LE SITE DU FESTIVAL

alt-folk / ambient / americana / avant-folk / free jazz / indie / indie folk / jazz / musique contemporaine

Anti-Jazz Police Festival chez URSA – Jour 1

par Frédéric Cardin

On nous a promis un festival sans oeillères et réfractaire au purisme coincé de la ‘’Police du jazz’’ (les snobs du genre). Chose promise, chose due. Le premier soir de la première édition du nouveau festival de jazz  »élargi » fondé par Martha Wainwright, avec l’aide inestimable du batteur Tommy Crane et de toute l’équipe du Ursa, est assurément un succès qui rendra les mélomanes heureux et confiants. 

Écoutez l’entrevue que j’ai réalisée avec Martha Wainwright à propos du Montreal Anti-Jazz Police Festival

La soirée, comme toutes les autres à venir, se déroule en trois actes. Un premier concert vers 17h30 (approx, car on est dans la fluidité du ressenti ici. Pas de chronomètre…), un deuxième vers 20h30, et un troisième à 23h. Trois actes, donc, et trois univers dissemblables dont le deuxième seulement peut être relié assez directement au monde du jazz.

Ça commence avec Edwin de Goeij, qui lance les festivités en grande douceur, avec une musique instru planante et soutenue par un assemblage à la fois lo-fi (fond sonore généré par cassette 4 pistes, comme on disait ‘’dans le temps’’) et hi-fi avec un appareillage synthétique moderne. Au-dessus de tout cela, flotte un clavier aux accents cosmiques. Ambiance néo-kitsch sans grande surprise, mais très agréable. Après cette intro chill, Erika Angell se présente et reprend une partie de ce qu’elle nous avait offert lors du lancement de son album The Obsession with Her Voice au Ausgang Plaza il y deux semaines. Face au nuage interstellaire sommes toutes assez placide de de Goeij, la musique d’Erika est une nébuleuse sonore extra dimensionnelle fascinante. L’originalité perçue à l’écoute de l’album et du spectacle de lancement se confirme sans aucun doute possible. Voici une proposition d’une unicité et d’une audace artistique férocement nouvelles et impressionnantes qui mérite de faire le tour du monde de la musique indie la plus avancée de notre époque.

La pause arrive, ce qui nous permet de commander des tacos faits et servis par Martha Wainwright elle-même! Si vous avez envie de vivre cette expérience, il vous reste trois soirs! Le deuxième concert sera celui du saxophoniste californien David Binney, un ovni musical qui peut allier fulgurances avant-gardistes avec lévitations musakiennes ou post-bop bien cadré. Après une intro avec Martha à la guitare (elle a promis de chanter l’une de ses chansons chaque soir, fa que, soyez là pour les prochains), Binney se met en marche dans un quartette musclé : l’accompagnent une contrebasse (Morgan Moore, épatant de virtuosité) et deux… drumsets! Oui, DEUX batteries, l’une tenue par Tommy Crane et l’autre par Andrew Barr. Le groove, totalement acoustique mais qui garroche de la puissance au décibel carré comme ça ne se peut pas, est tout simplement emballant. On est subjugué et emporté par cette force sonore sur laquelle Biney s’échappe à qui mieux mieux dans des envolées stratosphériques ‘’free’’ et excitantes. Quelques pauses plus calmes équilibrent un show (séparé en deux ‘’sets’’) mémorable qui restera gravé. OMG, that was some seriously good shit!

23h arrive et nous sommes prêts à poursuivre l’aventure, bien que le popotin ronchonne un peu (les bancs et les chaises sont un peu ‘’hard’’ pour des séances aussi prolongées, seul bémol à relever dans cette première impression, autrement excellente). Cette fois, on revient à des sentiments moins exaltés, avec un trio étonnant : deux très belles voix (Sarah Rossy et Eugénie Jobin) avec batterie/percussions (Aaron Dolman). On se retrouve plongé dans un post/avant-folk aux douceurs fantomatiques et aux lignes mélodiques inattendues, parfois presque atonales. On pourrait imaginer les Soeurs Boulay chantant du Schoenberg! Le choix était bien pensé car cette première soirée se termine dans un calme, une sérénité et une nourriture intellectuelle/émotionnelle qui nous rassasient, juste ce qu’il faut pour attendre la deuxième soirée. 

Exception faite de David Binney, tout le monde présent hier est Montréalais. C’est fou non, la qualité disponible dans cette ville?

Je parle ici d’un succès qualitatif, mais il faut noter également le succès quantitatif de cette première soirée. La salle était pleine, de remplie à bondée serrée, pour chaque concert! Voilà qui est très encourageant. 

DÉTAILS, PROGRAMMATION ET BILLETS DISPONIBLES SUR LE SITE DU FESTIVAL

folk / indie pop

POP Montréal : Becca Mancari, His His, Ellen Froese et l i l a

par Rédaction PAN M 360

l i l a est une artiste multidisciplinaire de Québec Cité. Son oeuvre étant inspirée principalement par la vie, la mort, le chagrin et la lumière, on retrouvera le son de sa musique quelque part entre le dark folk, l’indie, le dream pop et l’ambiant. Secrets bien gardés, ses performances et sa voix font écho dans chaque esprit/corps qu’elles traversent et s’espèrent être réconfort même dans les temps les plus noirs. nAprès la sortie de quatre EP (depuis 2018), l i l a travaille actuellement sur un tout premier album complet.

l i l a is a multidisciplinary artist from Quebec City. Her work is inspired mainly by life, death, grief and light, and the sound of her music can be found somewhere between dark folk, indie, dream pop and ambient. Well-kept secrets, her performances and voice echo in every mind/body they cross, and hope to be comforting even in the darkest of times. nAfter releasing four EPs (since 2018), l i l a is currently working on a first-ever full-length album.

POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!

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dream-pop / néo-yéyé

POP Montréal : Good Fortune, Laraw, Luella et Julia Finnegan

par Rédaction PAN M 360

Good Fortune est le projet de l’autrice-compositrice, musicienne et artiste visuelle torontoise Kelsey McNulty. Avec une affection autant pour la pop française des années ‘60 de Françoise Hardy et Serge Gainsbourg, que pour celle de Broadcast et Air, McNulty dépose ses mélodies intimes et sensuelles – en anglais et en français – sur des couches de claviers éthérés et de guitares surf bien assumées, le tout ancré par une solide section rythmique.

Good Fortune, the brainchild of Toronto/Kingston musician, songwriter and animator Kelsey McNulty, creates a cinematic collage of sound both new and old. With an affection for the ‘60s French pop of Francoise Hardy and Serge Gainsbourg, to space pop revivalists like Broadcast and Air – She delivers her intimate vocals stylings (in both English and French) over intentional layers of dreamy synth, surf guitar, and an airtight rhythm section.

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alt-pop / folk / jazz

POP Montréal : Housewife, Boyhood, Lilian Blue Markin et KT Laine

par Rédaction PAN M 360

Basée à Toronto, Fry aime décrire Housewife comme un projet composé de tous ceux qui collaborent avec elle – dans les studios d’enregistrement de Nashville, Los Angeles et New York, ou en tournée partout en Amérique du Nord. Plus récemment, Fry s’est rendu à Nashville pour écrire et enregistrer ces chansons et d’autres avec des piliers de l’industrie musicale comme le producteur et multi-instrumentiste Gabe Simon (Lana Del Rey, Dua Lipa, Anderson .Paak), l’interprète et producteur Mikky Ekko (Rihanna, Vince Staples, Diplo) et l’artiste indie pop Young Summer.

Based in Toronto, Fry likes to describe Housewife as a project comprised of anyone who collaborates with her — in Nashville, Los Angeles, and New York City-based recording studios, or on tour everywhere across North America. Mostly recently Fry traveled to Nashville to write and record these songs and others with music industry mainstays like producer and multi-instrumentalist Gabe Simon (Lana Del Rey, Dua Lipa, Anderson .Paak), performer and producer Mikky Ekko (Rihanna, Vince Staples, Diplo), and indie pop artist Young Summer.

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expérimental / folk / pop

POP Montréal : Thanya Iyer, Daniel Isaiah et Nicomo

par Rédaction PAN M 360

Thanya Iyer; auteure-compositrice-interprète et groupe énigmatique au son effervescent avec des accents expérimentaux et pop. Apres leur Polaris longue-liste, sophomore, deuxième album visuel, Kind, Ils ont récemment sorti leur nouveau EP, rest, chrysalide à l’été 2022.

hanya Iyer is an enigmatic songwriter and band who crafts sparkling experimental pop music. After their 2020 Polaris long-listed, sophomore visual album “Kind”, they recently released their new EP, rest in the summer of 2022 (Released on Topshelf Records).n

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