musique contemporaine / période romantique

Ensemble Obiora : âmes soeurs musicales

par Frédéric Cardin

Concert féminin et féministe, doublé d’un exemple de diversité culturelle en musique contemporaine, Sororité de l’ensemble Obiora a rassemblé un public nombreux à la salle Pierre-Mercure hier après-midi. Un programme dirigé avec vivacité par Janna Sailor et au cours duquel nous avons pu entendre pour une trop rare fois à Montréal la musique de Reena Ismaïl, une des voix les plus réjouissantes en musique d’aujourd’hui. Après une composition assez scolaire qui tenait lieu d’ouverture (When Enchantment Comes de Rachel McFarlane, inspirée d’Oscar Peterson mais assez peu représentative), c’est en effet l’univers de fusion indo-occidentale de Ismaïl, une compositrice d’origine indienne vivant aux États-Unis, qui a offert le moment le plus coloré de l’après-midi. Meri Sakhi ki Avaaz (My Sister’s Voice), pour orchestre de chambre, soprano et chanteuse hindoustanie (le style vocal classique de l’Inde du Nord) a offert une envoûtante rencontre entre deux styles vocaux très différents, sur fond d’orchestre romantico-impressionniste (debussyste pour être précis, mais avec d’évidentes couleurs indiennes) sans aspérités harmoniques contemporaines, mais expertement détaillé. L’oeuvre qui s’amorce sur un extrait sur bande du fameux duo des fleurs de l’opéra Lakmé de Léo Delibes (dont le synopsis se situe en Inde) enchaîne une version plus ‘’authentique’’ de cette mélodie, entonnée par la soliste Anuja Panditrao (excellente). 

La soprano lyrique Suzanne Taffot se joint plus tard et les deux femmes se parlent d’amitié et de sororité dans un effet d’écho du plus que célèbre air d’opéra (repris tellement souvent dans des publicités). La rencontre entre les deux types de chant est très bien équilibrée et habilement construite par Ismaïl. La finale exige même une belle part de virtuosité de la part de Taffot, qui imite les envolées saccadées typiques du chant hindoustani avec une grande précision. Bravo.

La finale du concert était assurée par la Symphonie gaélique de Amy Beach, une œuvre longtemps négligée mais presque en passe de devenir un morceau de répertoire. La lecture de Sailor invitait une grande précision, généralement offerte par Obiora, si ce n’est quelques imprécisions rythmiques occasionnelles. L’orchestre a surtout offert une belle et ample sonorité d’ensemble, transcendant son caractère de ‘’grand orchestre de chambre’’ plutôt que véritable orchestre symphonique. 

L’ensemble Obiora s’avère être un ajout d’importance dans le paysage musical montréalais et québécois, car si l’on se fie au public présent, nombreux, très diversifié, familial et surtout très attentif, il réussit à fidéliser un nouveau public à qui il fait découvrir du répertoire méconnu et inspirant. Un succès signé ‘’diversité’’ qu’il faut célébrer!

Création / immersion / jeunesse

Montréal/Nouvelles Musiques 2025 : L’Atlantide – remix jeunesse

par Rédaction PAN M 360

Venez apprécier les créations musicales des élèves de l’école secondaire Sophie-Barat inspirées de l’œuvre Atlantide de Michel-Georges Brégent. Un après-midi qui s’annonce immersif et fascinant!
C’est 10 ans après la création de la pièce Atlantide du regretté Michel-Georges Brégent que les élèves de l’École Sophie-Barat revisitent ce chef-d’œuvre. Accompagnés par les mentors de Nova Musique, un organisme qui dynamise l’enseignement de la musique en milieu scolaire grâce à une approche numérique, les élèves présenteront leur propre création collective inspirée de l’œuvre magistrale du compositeur. Ces 75 jeunes du secondaire viendront partager avec le public leur démarche artistique et leur appréciation de l’œuvre originale. De plus, pour s’accorder avec la thématique du festival Montréal/Nouvelles Musiques, musique et image, les élèves présenteront leurs créations avec les images du film original de Jérôme Bosc créé pour la pièce de Michel-Georges. Cette expérience est aussi une belle occasion de revisiter le mythe de Platon sur l’Atlantide, un univers exaltant et métaphorique!

Come enjoy the musical creations of the students from Sophie-Barat Secondary School, inspired by the piece Atlantide by Michel-Georges Brégent. An afternoon that promises to be immersive and fascinating!
It is 10 years after the creation of the Atlantide piece by the late Michel-Georges Brégent that the students of Sophie-Barat School revisit this masterpiece. Accompanied by the mentors of Nova Musique, an organization that enhances music education in schools through a digital approach, the students will present their own collective creation inspired by the composer’s monumental work. These 75 high school students will share with the audience their artistic process and appreciation of the original work. Additionally, to align with the theme of the Montréal/New Musics Festival, Music and Images, the students will present their creations alongside the images from the original film by Jérôme Bosc created for Michel-Georges’s piece. This experience is also a great opportunity to revisit Plato’s myth of Atlantis, an exalting and metaphorical universe!

LE SPECTACLE EST GRATUIT!

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cinéma / Création / expérimental

Montréal/Nouvelles Musiques 2025 : Projet «4:4»

par Rédaction PAN M 360

Quatre compositeurs, quatre réalisateurs, quatre films!
Quand l’image rencontre la musique, et qu’il s’agit d’une véritable rencontre, propre à provoquer le choc des idées, des images et des émotions, le résultat donne naissance à des œuvres marquantes aux multiples facettes!
La Société de musique contemporaine (SMCQ), L’Institut national de l’image et du son (L’inis) et les Rendez-vous Québec Cinéma (RVQC) se sont associés pour offrir une projection-concert unique, suivie d’une soirée festive où des créateurs et créatrices explorent, à leur manière, les liens entre l’art cinématographique et la composition musicale.
Inscrit conjointement dans la programmation officielle 2025 du festival Montréal Nouvelles Musiques, organisé par la SMCQ, et des
Rendez-Vous Québec Cinéma, le Projet 4:4 a permis à quatre diplômé·es talentueux·euses de L’inis de concevoir et réaliser des films inédits, en co-création avec quatre compositeur·rices professionnel·les, et avec l’encadrement de mentors prestigieux: le cinéaste Sébastien Pilote et le compositeur Philippe Brault.
La collection «4:4» qui en résulte est éclectique: des œuvres de fiction aux accents expérimentaux, parfois mêlées d’éléments documentaires. Le 26 février 2025, plongez dans cet univers lors d’une projection-concert débutant par l’interprétation en direct des musiques originales des films, suivie de leur projection. Les spectateurs auront ainsi l’occasion rare de découvrir comment la musique prend vie à l’écran, révélant son rôle essentiel dans l’expérience cinématographique.
Ce concert est réservé au public de 16 ans et plus.

Four composers, four directors, four films!
As part of the Montréal/New Musics Festival and the Rendez-vous Québéc Cinéma, come witness the culmination of a unique and exhilarating adventure, the result of an unprecedented partnership between the SMCQ and L’inis (L’institut national de l’image et du son).
A call for projetcs in the summer of 2024 led to the selection of four tandems of Quebec composers and directors. Sponsored by composer Philippe Brault, director Sébastien Pilote and executive producer Yannick Chapdelaine, the tandems are making on four films combining music and images in an original way.
In the first part, Quatuor Mémoire will play the musical works without images, followed by a world premiere of the four films using the music.
This concert is reserved for audiences aged 16 and over.

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classique / classique moderne / post-romantique

Pro Musica : Lucas Debargue à la salle Pierre-Mercure

par Rédaction PAN M 360

« Depuis le passage de Glenn Gould à Moscou et la victoire de Van Cliburn au Concours Tchaïkovski en pleine guerre froide, un pianiste étranger n’avait jamais suscité pareille effervescence. » Olivier Bellamy, Le HUFFINGTON POST
Révélé par le 15e Concours International Tchaïkovski à Moscou en juin 2015, Lucas Debargue est aujourd’hui un des pianistes les plus demandés au monde.
Il s’est déjà produit dans les salles les plus prestigieuses, parmi lesquelles le Théâtre Mariinski et la Grande Salle de la Philharmonie de Saint-Petersbourg, la Philharmonie et le Théâtre des Champs Elysées à Paris, le Wigmore Hall et le Royal Festival Hall à Londres, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Victoria Hall à Genève, les Konzerthaus de Vienne et Berlin, le Carnegie Hall de New York, le Prinzregententheater de Munich et la Philharmonie de Berlin, la Philharmonie de Varsovie, le Konserthuset à Stockholm, la Grande Salle du Conservatoire Tchaïkovski et la Salle Tchaïkovski de Moscou, et bien d’autres à Seatle, Chicago, Montréal, Toronto, Mexico, Tokyo, Osaka, Beijing, Taipei, Shanghai, Séoul …
Il joue régulièrement sous la baguette de chefs tels que Valery Gergiev, Mikhaïl Pletnev, Vladimir Jurowsky, Andrey Boreyko, Tugan Sokhiev, Vladimir Spivakov, Bertrand De Billy, et a déjà joué en musique de chambre avec Gidon Kremer, Janine Jansen, Martin Fröst.
Lucas Debargue consacre aussi une grande partie de son temps à la composition et est l’auteur d’une vingtaine de pièces pour piano seul et pour ensembles de musique de chambre.

« Since Glenn Gould’s visit to Moscow and Van Cliburn’s victory at the Tchaikovsky Competition during the Cold War, no foreign pianist has caused such a stir. »
— Olivier Bellamy, Le Huffington Post
Revealed at the 15th International Tchaikovsky Competition in Moscow in June 2015, Lucas Debargue is now one of the most sought-after pianists in the world.
He has already performed in the most prestigious venues, including the Mariinsky Theatre and the Grand Hall of the Saint Petersburg Philharmonic, the Philharmonie and Théâtre des Champs Elysées in Paris, Wigmore Hall and Royal Festival Hall in London, the Concertgebouw in Amsterdam, Victoria Hall in Geneva, the Konzerthaus in Vienna and Berlin, Carnegie Hall in New York, Prinzregententheater in Munich, the Berlin Philharmonie, the Warsaw Philharmonie, Konserthuset in Stockholm, the Grand Hall of the Tchaikovsky Conservatory and Tchaikovsky Hall in Moscow, and many others in Seattle, Chicago, Montreal, Toronto, Mexico, Tokyo, Osaka, Beijing, Taipei, Shanghai, Seoul…
He regularly performs under the baton of conductors such as Valery Gergiev, Mikhaïl Pletnev, Vladimir Jurowsky, Andrey Boreyko, Tugan Sokhiev, Vladimir Spivakov, Bertrand De Billy, and has already performed in chamber music with Gidon Kremer, Janine Jansen, and Martin Fröst.
Lucas Debargue also dedicates a significant part of his time to composition and is the author of around twenty pieces for solo piano and chamber music ensembles.

Programme

Saison Prodige – Lucas Debargue, piano
MAURICE RAVEL, Jeux D’eau, M.30
MAURICE RAVEL, Sonatine, M.40
GABRIEL FAURÉ, Mazurka en si bémol majeur, op. 32
GABRIEL FAURÉ, Barcarolle no.9, op.101
GABRIEL FAURÉ, Nocturne no.12, op.107
GABRIEL FAURÉ, Impromptu no.5, op. 102
GABRIEL FAURÉ, Valse caprice no.4, op. 62
-ENTRACTE-
LUCAS DEBARGUE, Suite en ré mineur
LUCAS DEBARGUE, Prélude
LUCAS DEBARGUE, Pantomime
LUCAS DEBARGUE, Sarabande
LUCAS DEBARGUE, Menuet Guerrier
LUCAS DEBARGUE, Gigue
ALEXANDRE SCRIABIN, Sonate no.3 en fa dièse mineur, op. 23.

Program

Prodigy Season – Lucas Debargue, piano
MAURICE RAVEL, Jeux D’eau, M.30
MAURICE RAVEL, Sonatine, M.40
GABRIEL FAURÉ, Mazurka in B-flat major, Op. 32
GABRIEL FAURÉ, Barcarolle No. 9, Op. 101
GABRIEL FAURÉ, Nocturne No. 12, Op. 107
GABRIEL FAURÉ, Impromptu No. 5, Op. 102
GABRIEL FAURÉ, Valse caprice No. 4, Op. 62
INTERMISSION
LUCAS DEBARGUE, Suite in D minor
LUCAS DEBARGUE, Prelude
LUCAS DEBARGUE, Pantomime
LUCAS DEBARGUE, Sarabande
LUCAS DEBARGUE, Menuet Guerrier
LUCAS DEBARGUE, Gigue
ALEXANDER SCRIABIN, Sonata No. 3 in F-sharp minor, Op. 23

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classique / période romantique / post-romantique

Pro Musica : Jaeden Izik-Dzurko à la salle Pierre-Mercure

par Rédaction PAN M 360

« Nous l’avions déjà dit en 2022, Jaeden Izik-Dzurko est un de nos très grands pianistes. » (Christophe Huss – Le Devoir 17 mai 2024)
Gagnant du Concours international de piano de Leeds 2024 et de la médaille d’or dame Fanny Waterman, Jaeden Izik-Dzurko est le premier lauréat canadien du Grand Prix d’une édition instrumentale du Concours musical international de Montréal (CMIM) en 2024. Ses participations remarquées, lors de différents concours majeurs, ont rapidement fait de lui l’un des talents les plus prometteurs de sa génération.
Jaeden Izik-Dzurko est connu pour la puissance communicative de son jeu, sa maturité artistique et sa maîtrise technique raffinée. Ses prestations, profondes et lumineuses, séduisent autant le public et les critiques que les chefs d’orchestre.

« We already said it in 2022: Jaeden Izik-Dzurko is one of our greatest pianists. »
— Christophe Huss, Le Devoir, May 17, 2024
Winner of the 2024 Leeds International Piano Competition and the Dame Fanny Waterman Gold Medal, Jaeden Izik-Dzurko is the first Canadian laureate of the Grand Prize in an instrumental edition of the Montreal International Music Competition (CMIM) in 2024. His remarkable performances at major competitions have quickly made him one of the most promising talents of his generation.
Jaeden Izik-Dzurko is known for the communicative power of his playing, his artistic maturity, and his refined technical mastery. His performances, both profound and luminous, captivate audiences, critics, and conductors alike.

Programme

Saison Prodige – Jaeden Izik-Dzurko
JOHANN SEBASTIAN BACH, Partita no. 4 en ré majeur, BWV 828
SERGEI RACHMANINOFF, 10 Préludes op. 23
no. 1 en fa dièse mineur (Largo)
no. 2 en si bemol majeur (Maestoso)
no. 3 en ré mineur (Tempo di minuetto)
no. 4 en ré majeur (Andante cantabile)
no. 5 en sol mineur (Alla marcia)
no. 6 en mi majeur (Andante)
no. 7 en ut mineur (Allegro)
no. 8 en la majeur (Allegro vivace)
no. 9 en mi mineur (Presto)
no. 10 en sol majeur (Largo)
ENTRACTE
ALEXANDRE SCRIABIN, Fantaisie en si mineur, op. 28
FRÉDÉRIC CHOPIN, Sonate no.3 en si mineur, op.58

Program

Prodigy Season – Jaeden Izik-Dzurko
JOHANN SEBASTIAN BACH, Partita No. 4 in D Major, BWV 828
SERGEI RACHMANINOFF, 10 Preludes, Op. 23
no. 1 in F-sharp minor (Largo)
no. 2 in B-flat major (Maestoso)
no. 3 in D minor (Tempo di minuetto)
no. 4 in D major (Andante cantabile)
no. 5 in G minor (Alla marcia)
no. 6 in E-flat major (Andante)
no. 7 in C minor (Allegro)
no. 8 in A-flat major (Allegro vivace)
no. 9 in E-flat minor (Presto)
no. 10 in G-flat major (Largo)
Intermission
ALEXANDER SCRIABIN, Fantasy in B minor, Op. 28
FRÉDÉRIC CHOPIN, Sonata No. 3 in B minor, Op. 58

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classique / classique moderne

Pro Musica : Sergey et Lusine Khachatryan à la salle Pierre-Mercure

par Rédaction PAN M 360

L’exceptionnel violoniste Sergey Khachatryan possède une « sonorité à la fois chaleureuse et intensément pensive… La liberté et la rigueur y cohabitent » (Classique News).
« …She is a superb pianist, with a big sound and fiery technique … » (New York Times)
Sergey et Lusine Khachatryan, frère et sœur, ont chacun des carrières de soliste de premier plan et se produisent ensemble, en duo. Tous deux mènent une prestigieuse carrière internationale, lui au violon, elle au piano. Nés d’une famille de musiciens et originaires d’Arménie, ils nous font découvrir cette partie du monde, notamment en mettant à l’honneur Arno Babajanian, un compositeur et pianiste d’excellence, qui tout comme eux, est natif de Erevan.
Sergey Khachatryan a remporté le Premier Prix du VIIIe Concours international Jean Sibelius à Helsinki en 2000, devenant ainsi le plus jeune lauréat de l’histoire du concours. Et en 2005, il gagnait le Grand Prix du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles.
Lusine Khachatryan, considérée comme une « poète du piano » s’est produite sur les plus grandes scènes internationales en Europe, au Japon et aux Etats-Unis . Elle est lauréate du Concours International de Piano à « Città di Ostra» (Italie 2023).

The exceptional violinist Sergey Khachatryan possesses a « sound that is both warm and intensely thoughtful… Freedom and rigor coexist » (Classique News).
« …She is a superb pianist, with a big sound and fiery technique… » (New York Times)
Sergey and Lusine Khachatryan, brother and sister, each have prominent solo careers and perform together as a duo. Both lead prestigious international careers, with him on the violin and her on the piano. Born into a family of musicians in Armenia, they introduce us to this part of the world, particularly by highlighting Arno Babajanian, an outstanding composer and pianist who, like them, hails from Yerevan.
Sergey Khachatryan won the First Prize at the 8th Jean Sibelius International Competition in Helsinki in 2000, becoming the youngest laureate in the history of the competition. In 2005, he won the Grand Prix at the Queen Elisabeth Competition in Brussels.
Lusine Khachatryan, considered a « poet of the piano, » has performed on the world’s greatest stages in Europe, Japan, and the United States. She is the winner of the 2023 International Piano Competition in Città di Ostra (Italy).

Programme

Saison Prodige – Duo Sergey Khachatryan, violon et Lusine Khachatryan, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonate pour violon et piano No. 1 en ré majeur, op.12
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonate pour violon et piano No. 4 en la mineur, op.23
-ENTRACTE-
CLAUDE DEBUSSY, Sonate pour violon et piano en sol mineur
ARNO BABADJANIAN, Sonate pour violon et piano en si bémol mineur

Program

Prodigy Season – Duo Sergey Khachatryan, violin and Lusine Khachatryan, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonata for Violin and Piano No. 1 in D Major, Op. 12
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonata for Violin and Piano No. 4 in A minor, Op. 23
INTERMISSION
CLAUDE DEBUSSY, Sonata for Violin and Piano in G minor
ARNO BABADJANIAN, Sonata for Violin and Piano in B-flat minor

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musique contemporaine

De lumière et de velours : premier concert de la saison de la SMCQ

par Frédéric Cardin

L’entrée en matière de la saison 2024-2025 de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) a été une réussite. Un programme d’une grande cohérence stylistique a permis aux différents interprètes de la SMCQ, additionnés des Petits chanteurs du Mont-Royal, de faire rayonner une musique magnifique, contemporaine dans sa rigueur et son exigence, mais parfois romantique dans ses affects suggérés. L’amusante pièce pour chœur Horloge Tais-toi de Kaija Saariaho lançait la soirée dans une version avec piano seulement, et la terminait aussi, dans une version avec orchestre. Comme le titre le laisse deviner, il y a quelque chose de mécanique et ludique dans cette pièce où les tic-tacs insistants de l’objet semblent s’incarner particulièrement bien dans la bouche d’enfants qu’on imagine redouter l’heure du lever pour aller à l’école. Une version de la Maîtrise de Radio France disponible sur YouTube montre une spatialisation élargie du chœur, qui laisse beaucoup de place entre les chanteurs et chanteuses. Ce n’était pas le cas hier, les Petits chanteurs étant regroupés de façon traditionnelle, en groupe serré. J’aurais aimé entendre le résultat avec la disposition des Français. Je pense que l’effet des tic-tacs doit être plus impressionnant. 

Suivait une autre pièce de Saariaho, Lichtbogen, inspirée directement des aurores boréales. Si vous imaginez un tant soit peu le genre de musique qui pourrait émaner de ces ondulations colorées hypnotisantes, il y a de fortes chances que cela sonne comme Lichtbogen. Un orchestre de chambre étoffé fait naître un kaléidoscope sonore d’abstraction luminescente et scintillante d’autant plus agréable qu’il est chaleureux. Les projections d’authentiques aurores boréales ont ajouté une magie visuelle entièrement appropriée. 

Je ne savais pas à quoi m’attendre du jeune compositeur Hans Martin, qui m’était inconnu jusqu’à hier. J’avouerai avoir été agréablement séduit par sa proposition musicale pour chœur (encore les Petits chanteurs) et orchestre, intitulée Stance et appuyée sur un texte du poète de la Renaissance Claude de Pontoux. Le poème traite du passage du temps qui détruit tout, sauf, apparemment, le caractère de la personne visée (la bien-aimée?). Ce qui frappe surtout c’est la rondeur sonore dessinée par Martin, qui se gorge d’une tonalité charnue mais fuyante car une fois sa plénitude atteinte, elle est parcourue de frissons dissonants qui l’invitent à s’échapper plus haut dans la gamme. Mais celle-ci est toujours rattrapée, dans une course poursuite lente et soutenue. C’est franchement très beau et j’aurai beaucoup de plaisir à la réécouter, un jour ou l’autre.

Jardin secret de Saariaho, pour support stéréo et appuyé de projections graphiques, amorçait la deuxième partie du concert avec une expression électronique vaguement impressionniste.

Le morceau de choix de la soirée suivait, soit Arras de la Montréalaise Keiko Devaux, une belle et grande plage de musique mouvante, organique, somptueuse, comme le laisse deviner le titre, qui ramène à la ville du Pas-de-Calais qui fut un haut-lieu de la tapisserie flamande au Moyen-Âge. Telle une commande pour les ducs de Bourgogne du 14e siècle, Devaux tisse un riche entrelacs de motifs et de textures, assemblées dans un canevas général montrant un arrière-plan d’harmonies qui cherchent la consonance. Sur ce panorama, des saillances modernistes viennent camper la partition dans notre 21e siècle. Comme un paysage romantique estival sur lequel une brume voilée se dépose, et qui serait parcourue de frémissements et de percées laissant voir la perspective sous-jacente. 

Musicalement, on sait par Devaux elle-même que beaucoup de références personnelles et de souvenirs musicaux sont intégrés à la partition. On sent et on entend dans le soutien harmonique un Romantisme fondamental auquel s’ajoutent des velléités exploratoires contemporaines. La fusion est magnifique et Arras mérite d’être joué en Europe, à Arras même, berceau inspirant de cette musique exceptionnelle.

J’ai dit ailleurs que Devaux est à mon avis l’une des plus stimulantes compositrices de la génération actuelle en Amérique. Je le redis sans hésitation et j’ajouterai que l’Europe est tout à fait à sa portée (en souhaitant qu’elle reste ici pour toujours, cela dit!).

La 59e saison de la SMCQ, si le concert d’hier était un indicateur, sera un bon cru. 

CONSULTEZ LA PROGRAMMATION 2024-2025 DE LA SMCQ

classique / classique occidental

Piano symphonique – Fazil Say

par Varun Swarup
Arrivant au Centre Pierre-Péladeau par un dimanche après-midi glacial, j’ai été un peu surpris de voir une foule immense rassemblée devant la salle de concert. Il semble que les organisateurs de l’événement chez Pro Musica aient été tout aussi impressionnés par l’affluence, exprimant leur enthousiasme dans leurs remarques d’ouverture. Mais peut-être n’était-ce pas vraiment surprenant.

Fazil Say s’est distingué en tant qu’artiste de classe mondiale au cours de ses 25 ans en tant que pianiste de concert. Avec 1,2 million de fans sur ses comptes de médias sociaux, il a accompli ce qui pourrait susciter l’envie de tout pianiste de concert, comblant le fossé entre la musique classique et un public populaire. Originaire de la capitale turque, Ankara, Say attire de nombreux compatriotes partout où il tourne, beaucoup d’entre eux étant venus le voir jouer ici.

Montant sur scène avec une démarche décontractée, M. Say se met rapidement à l’aise et en quelques secondes, les harmonies nébuleuses et cristallines de Claude Debussy remplissent la salle. Ce que l’on peut rapidement observer en regardant la performance de M. Say, c’est à quel point il est sensible au son et à sa manipulation. Tout au long de sa performance, il ferait souvent des gestes vers les cordes du piano, comme s’il conversait avec le piano lui-même, ou du moins avec le son qui l’entoure. Ainsi, l’aspect le plus virtuose de Say n’est pas nécessairement sa technique en soi, mais sa capacité à créer des nuances si fines dans la dynamique.

À cet égard, l’inclusion de Debussy dans le répertoire était un excellent choix et a créé une merveilleuse synergie entre le compositeur et l’interprète. La première moitié du programme a culminé avec une interprétation de Clair de Lune, une composition si magistrale qu’elle ne perdra probablement jamais son charme.

Bien que la deuxième moitié ait été agréable, les choses ont pris une tournure résolument plus romantique. Avec des compositions de Beethoven et Liszt, ce répertoire avec sa tonalité dramatique et grave, avait tendance à échapper à la clarté et à la délicatesse du jeu de Say. Le virtuose a néanmoins démontré une maîtrise redoutable de ce répertoire, et il était particulièrement agréable d’entendre le programme se conclure par une composition de l’artiste lui-même. Pour cette pièce, Say a pris plus de libertés avec le piano, jouant avec les cordes, tirant quelques mélodies percussives et arabisantes avant de devenir un peu jazzy.

À la fin, le public a pu laisser éclater tout l’enthousiasme et l’appréciation qu’il avait contenus, et Say s’est certainement délecté de ses rappels et de ses ovations. Un excellent début pour la série Piano symphonique !
classique

I Musici de Montréal : Voyage au cœur de l’Amérique du Sud

par Rédaction PAN M 360

La cheffe-d’orchestre colombienne Lina González-Granados poursuit une brillante carrière sur la scène musicale mondiale. Après Dallas, Los Angeles, New-York et Philadelphie, en passant par l’Espagne puis la Floride, elle nous revient à Montréal dans un programme aux chaudes couleurs sud-américaines. Elle vous étonnera par sa fougue et sa précision sur le podium ! La superbe soprano Andréanne Brisson-Paquin, complice d’I Musici de longue date, vous charmera avec des œuvres brésiliennes et la cantate du café de Bach, et en ouverture de concert, la deuxième partie de notre intégrale des Concertos pour violons de J.S. Bach avec 2 membres d’I Musici.

Born in Colombia, conductor Lina González-Granados has developed an illustrious musical career on the international stage, travelling to Dallas, Los Angeles, New York, Philadelphia, Spain, and Florida. This program marks her return to Montreal and features works steeped in the traditions of South America’s cultures. Her energy and sense of accuracy on stage will leave you spellbound! Long-time I Musici partner and wonderful soprano Andréanne Brisson-Paquin will pull at your heartstrings with works from Brazil and Bach’s Coffee Cantata. The concert will begin with the second installment of our complete series of Bach’s violin concertos, featuring two I Musici musicians.

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classique

I Musici de Montréal | Alain Lefèvre et Mozart

par Rédaction PAN M 360

Pour ce grand concert d’ouverture marquant le 40e anniversaire d’I Musici, Alain Lefèvre, pianiste transcendant, qui “casse le moule” (International Piano, Londres), célèbre le génie et la magie de Mozart sous la direction de Jean-François Rivest. Les deux complices poursuivent ainsi leur incursion dans l’univers du compositeur, ayant déjà remporté un Félix à l’ADISQ à la suite de leur enregistrement de son Concerto No. 23. Lefèvre nous revient ici avec le Concerto pour piano No. 27, son dernier et sans doute l’un de ses plus profonds. Nous débutons également lors de ce concert notre intégrale des Concertos pour violon de J.S. Bach avec Hubert Brizard, violoniste. D’ailleurs, au cours de cette saison, les nombreux concertos de Bach pour un, deux et même trois violons seront tous interprétés par des membres d’I Musici comme solistes. Notre soirée se conclut avec la Symphonie No. 40 de Mozart, dite la grande. On y retrouve Mozart au sommet de son art dans une œuvre ardente qui n’a pas cessé de nous séduire depuis sa création.

I Musici’s fortieth anniversary will kick off with the transcendent pianist Alain Lefèvre who “breaks the mold” (International Piano, London), celebrating Mozart’s brilliance and charm with conductor Jean-François Rivest. Lefèvre and Rivest will hence continue exploring the world of Mozart—they took home a Félix award at the ADISQ ceremonies for their recording of the composer’s Piano Concerto No. 23. This time, Lefèvre will perform Piano Concerto No. 27, the last and undoubtedly most moving of all of Mozart’s piano concertos. This concert will also include the debut of Johann Sebastian Bach’s complete violin concertos, featuring violinist Hubert Brizard. I Musici musicians will present the complete series of Bach’s concertos for one, two, and three violins as soloists throughout the season. We will finish off the evening with Mozart’s Symphony No. 40, coined the Great Symphony. This intense work was written at the peak of Mozart’s career; it continues to charm us to this day.

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Piano

Cartes blanches : Marc-André Hamelin à la salle Pierre-Mercure

par Rédaction PAN M 360

Salué comme l’un des plus brillants pianistes du répertoire, Marc-André Hamelin se produit régulièrement dans le monde entier avec les plus grands orchestres et chefs d’orchestre de notre époque et donne des récitals dans les principales salles de concert et festivals du monde entier. Hormis ce concert Pro Musica, M. Hamelin interprète cette saison une grande variété de répertoires notamment avec l’Orchestre de St. Luke’s au Carnegie Hall (Quintette pour piano de Florence Price et Brahms), l’Orchestre philharmonique de Berlin et Marek Janowski (Concerto pour piano de Reger), l’Orchestre symphonique de San Diego et Rafael Payare (Concerto pour piano N°2 de Liszt), Toronto Symphony Orchestra et Gustavo Gimeno (Symphonie Turangalîla de Messiaen. Les apparitions en récital amènent M. Hamelin à Vienne, Chicago, Toronto, Montréal, Napa Valley, São Paulo et Bogotá, entre autres lieux. M. Hamelin est un artiste d’enregistrement exclusif pour Hyperion Records, où sa discographie s’étend sur plus de 70 albums. M. Hamelin a composé de la musique tout au long de sa carrière, avec plus de 30 œuvres signées de son nom. Parmi celles-ci, on peut noter les Études et la Toccata sur L’homme armé, commandées par le Concours international de piano Van Cliburn, publiées par Edition Peters. Son œuvre la plus récente, son Piano Quintet, a été créée en août 2022 par lui-même et le célèbre Dover Quartet à La Jolla Music Society. M. Hamelin est récipiendaire d’un Lifetime Achievement Award de la German Record Critics’ Association et a reçu sept prix Juno et 11 nominations aux Grammy Awards, ainsi que le prix Jean Gimbel Lane en interprétation au piano de la Northwestern University’s Bienen School of Music. En décembre 2020, il a reçu le Paul de Hueck and Norman Walford Career Achievement Award for Keyboard Artistry de la Fondation des arts de l’Ontario. M. Hamelin est Officier de l’Ordre du Canada, Chevalier de l’Ordre national du Québec et membre de la Société royale du Canada.

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Hailed as one of the most brilliant pianists in the repertoire, Marc-André Hamelin performs regularly throughout the world with the greatest orchestras and conductors of our time, and gives recitals in major concert halls and festivals around the world. In addition to this Pro Musica concert, Mr. Hamelin performs a wide variety of repertoire this season, including with the St. Luke’s Orchestra at Carnegie Hall. These include appearances with the St. Luke’s Orchestra at Carnegie Hall (Florence Price and Brahms Piano Quintet), the Berlin Philharmonic and Marek Janowski (Reger Piano Concerto), the San Diego Symphony and Rafael Payare (Liszt Piano Concerto No. 2), the Toronto Symphony Orchestra and Gustavo Gimeno (Messiaen’s Turangalila Symphony). Recital appearances have taken Mr. Hamelin to Vienna, Chicago, Toronto, Montreal, Napa Valley, São Paulo and Bogotá, among other venues. Mr. Hamelin is an exclusive recording artist for Hyperion Records, where his discography spans over 70 albums. Mr. Hamelin has composed music throughout his career, with more than 30 works signed with his name. These include the Études and Toccata on L’homme armé, commissioned by the Van Cliburn International Piano Competition and published by Edition Peters. His most recent work, his Piano Quintet, was premiered in August 2022 by himself and the renowned Dover Quartet at La Jolla Music Society. Mr. Hamelin is the recipient of a Lifetime Achievement Award from the German Record Critics’ Association and has received seven Juno Awards and 11 Grammy nominations, as well as the Jean Gimbel Lane Award in Piano Performance from Northwestern University’s Bienen School of Music. In December 2020, he received the Paul de Hueck and Norman Walford Career Achievement Award for Keyboard Artistry from the Ontario Arts Foundation. Mr. Hamelin is an Officer of the Order of Canada, a Knight of the National Order of Quebec, and a Fellow of the Royal Society of Canada.

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classique

I Musici de Montréal / Autriche: Maxim Rysanov et Mozart

par Rédaction PAN M 360

Si je vous dis ‘Autriche’ vous me répondrez : ’Mozart!’… sans aucun doute.  Ce dernier sera donc au cœur de ce programme très accessible qui marque le retour attendu de Maxim Rysanov, altiste magnifique, célèbre internationalement, et chef très apprécié des musiciens et musiciennes d’I Musici et de son public.  La radieuse Symphonie no 29 en la majeur complètera la poignante Symphonie concertante de Mozart, véritable double concerto pour violon et alto qui permettra à notre admirable violon-solo, Julie Triquet, de se joindre à Rysanov.  En complément de programme, de manière fort à propos puisqu’il est lui-même d’origine ukrainienne, il dirigera les Variations sur un thème ukrainien de Malcom Arnold, compositeur connu pour sa musique de film (qui lui a d’ailleurs valu un Oscar en 1957). 

—    Jean-François Rivest

Without a doubt, you would say “Mozart!” if I said “Austria.” Mozart will be front and centre in this approachable concert. This performance will mark the expected return of the magnificent, worldrenowned violist Maxim Rysanov who is a valued conductor among I Musici musicians and audience members alike. Mozart’s stunning Twenty-ninth Symphony in A major will supplement the poignant Sinfonia Concertante, an original double concerto for violin and viola in which our admirable violin soloist Julie Triquet will join Rysanov. Because Rysanov hails from Ukraine, it is only fitting for him to conduct Malcolm Arnold’s Variations on a Ukrainian Folksong as an addition to the concert. Arnold was a composer known for his film music, earning him an Oscar in 1957.  

—    Jean-François Rivest

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