classique occidental / musique contemporaine

Dans le silence de la Nuit, la parole de Molinari

par Alexandre Villemaire

« Sombre, épuré et assuré de nous faire oublier les cantiques traditionnels de Noël. » C’est en ces termes, avec un brin d’ironie et d’humour, que la directrice artistique et premier violon du Quatuor Molinari a dressé l’esthétique du dernier programme de l’ensemble montréalais qui avait lieu à la salle de concert du Conservatoire de musique de Montréal avant les fêtes. Intitulé Nocturnes, ce concert n’était pas « la belle nuit de Noël » dans son sens le plus angélique, mais une évocation du caractère multiforme de la nuit, qui peut être à la fois douce et calme, mais aussi troublée et tourmentée. En introduction, Olga Razenhofer, Antoine Bareil (violons), Frédéric Lambert (alto) et Pierre-Alain Bouvrette (violoncelle) ont interprété deux extraits, soit le troisième et le cinquième mouvement du cycle Aus der Ferne de György Kurtág et Notturno de Luciano Berio. Les quatre comparses musiciens ont livré une interprétation investie avec aplomb et grande musicalité dans un univers musical aux dynamiques contrastantes et introspectives.

Dans Aus der Ferne – qui signifie « du lointain » en allemand –, les lignes musicales dépouillées et l’esthétique sobre des deux mouvements nous laissent dans un sentiment de suspension dans le temps alors que les sons nous parviennent comme des échos émanant du silence. Aus der ferne III est soutenu par le violoncelle qui martèle une pédale jouée en pizzicato dolce, autour de laquelle s’articule des traits aux cordes dans l’aigu et le médium de l’instrument, créant ainsi un état de flottement. Aus der ferne V porte le sous-titre Alfred Schlee, in memoriam. Composé par Kurtág quelques semaines après la mort de celui qui était le directeur des éditions Universal à Vienne et qui a notamment protégé des mains des nazis plusieurs grandes œuvres, ce court mouvement reprend le même écrin illustré précédemment avec la pulsation du violoncelle que les violons complètent par des interventions déchirantes et tendues avant qu’un fortissimo dissonant entonné par les quatre instrumentistes émerge de ce ton monotone, comme pour représenter le caractère tragique de la mort de Schlee.

Pièce centrale de la première partie, Notturno de Luciano Berio est une œuvre qui joue sur la dynamique du silence.  Berio disait lui-même : « Notturno […] il est silencieux, parce qu’il est fait de non-dits et de discours incomplets. Il est silencieux même lorsqu’il est bruyant, car la forme elle-même est silencieuse et non argumentative. » Ces discours incomplets, ces phrases fragmentées illustrent un discours qui se déploie constamment en allant de l’avant et qui évolue sans cesse. La dimension éclatée du discours musical est apparente et s’articule entre des moments d’une certaine sérénité et des interventions mordantes et dynamiques. Dans sa forme en apparence très ouverte, chaque instrument, chaque son et texture que ceux-ci créent ont leur importance. Et, dans ce qui peut sembler être une désorganisation, tout est calculé à la milliseconde près et rendu avec justesse et précision par les membres de Molinari.

Dernière œuvre du concert, le Quatuor no 6 de Bartók est un des sommets du répertoire du quatuor à cordes. Œuvre poignante composée vers la fin des années 30, alors que l’occupation nazie de la Hongrie commence, son caractère anxiogène et désespéré est palpable. Elle est traversée par un thème triste (Mesto) qui est réitéré sous différentes formes à travers les quatre mouvements telle une idée fixe. Dans le deuxième mouvement, le caractère martial tranche par son ironie avec le caractère sombre du thème principal. Peu à peu, la marche se transforme, se déforme, perd sa stabilité et son identité et entre dans une section rubato où le violoncelle entonne une mélodie folklorique pendant que les trois instruments poursuivent le thème de la marche, imperturbable. Le mouvement suivant reprend le caractère folklorique du précédent par une danse burlesque aux rythmes irréguliers. La pièce se conclut par le retour de la ritournelle qui envahit l’ensemble de l’instrumentarium du quatrième mouvement dans une des pages les plus intimistes du compositeur, où les nuances des instruments sont poussées dans leurs extrêmes douceurs avant de s’évanouir.

Fait rare pour un concert du Molinari, les musiciens ont offert au public un rappel avec humour: la version de Stille Nacht d’Alfred Schnittke, arrangée pour quatuor à cordes par Antoine Bareil. Le caractère ludique de cette prestation parsemé de dissonances savoureuses tranchait avec l’univers dramatique dans lequel nous évoluions depuis le début de la soirée et a apporté une certaine légèreté qui accompagnait la fin de ce programme nocturne magistral.

Au final, il n’y a qu’une seule chose sur laquelle on nous a menti : nous sommes immanquablement repartis en fredonnant « Ô, nuit de paix » !

minimaliste / musique contemporaine / post-minimaliste

FLUX | Architek Percussions : super musique, maudite technologie!

par Frédéric Cardin

Jeudi soir était donné le dernier concert du nouveau festival FLUX. Au programme, deux œuvres d’un génie injustement oublié du Minimalisme/Post-minimalisme, Julius Eastman, ainsi que Angel’s Share de la jeune compositrice Andrea Young. 

Un destin sordide que celui de Julius Eastman, compositeur noir et queer né en 1940, incapable de trouver sa place dans le monde artistique des années 1970-1980. Le monde classique contemporain était encore difficilement accessible pour les artistes non-Blancs, et son identité sexuelle était porteuse de préjugés tenaces, surtout en période de pandémie de SIDA. Imaginez qu’il est mort abandonné, sans un sou, sans logis. Ça a pris neuf mois pour que le monde de la musique remarque sa disparition! Et pourtant, quel vision! À une époque ou ça ne se faisait pas encore vraiment, il osait fusionner les principes du Minimalisme répétitif avec des techniques liées à l’avant-garde et la musique expérimentale, mais aussi le jazz et la pop. Il était pianiste, chanteur et danseur. Si vous écoutez Eight Songs for a Mad King de Peter Maxwell Davies sous étiquette Nonesuch, la voix du Mad King, c’est lui. Son militantisme personnel pour affirmer son identité noire et gaie fait figure de combat d’avant-garde. 

Plusieurs de ses compositions portent des titres sans équivoque comme Gay Guerilla (entendue hier, j’y reviens) ou Nigger Faggot. En ce sens, si son talent de créateur était apprécié, ce combat identitaire lui a valu pas mal d’incompréhension et de fermeture. Il a finit par sombrer dans l’addiction de substances narcotiques et dans l’itinérance, incapable de trouver suffisamment de contrats professionnels pour vivre. Sa course s’est terminée en 1990. 

Le Minimalisme répétitif de Eastman contient des éléments qu’on associe volontiers au Post-minimalisme actuel. Sur des pulsations continues, Eastman développe des couvertures mélodiques chromatiques, allant parfois jusqu’à l’atonalisme. Une fusion de Reich et Boulez (je caricature, mais vous comprenez) totalement unique à l’époque, et encore peu rencontrée aujourd’hui. 

Deux œuvres de Eastman étaient donc au programme. Commençons par la déception (en partie seulement) : The Holy Presence of Joan D’Arc. J’attendais avec beaucoup de fébrilité la performance de cette pièce de caractère puissant pour 10 violoncelles, construite sur une pulsation irrémédiable et rageuse, sur laquelle Eastman dessine des lignes mélodiques qui vont, effectivement, vers l’atonalisme. Il n‘y avait pas 10 violoncellistes sur scène. Ce qu’on nous offrait était plutôt la performance du seul violoncelliste torontois Amahl Arulanandam, enregistré en multipistes et en multiplans visuels, le tout projeté sur écran. Bon, l’impression de regarder une vidéo YouTube en gang m’a traversé l’esprit, mais il faut dire que dès les premières notes, Arulanandam est impressionnant, et le montage vidéo assez dynamique pour rendre le tout assez captivant (surtout grâce à la musique bien entendu! Un vrai chef-d’œuvre d’intensité émotionnelle). J’étais aspiré par dans la trame narrative viscérale de la pièce, tout allait pour le mieux, lorsque le plafond s’est écroulé. Pas littéralement, plutôt technologiquement. La vidéo s’est mise à ‘’draguer’’, comme quand on regarde un film ou joue à un jeu sur laptop/ordi table et que le réseau ne fournit pas. Heureusement, le son est resté limpide, mais la relation images/musique qui m’avait initialement happé devenait saccadée. J’ai passé le restant de la pièce (oh, les bons deux tiers) à attendre que ‘’ça revienne’’, frustré, bouillant d’envie de pitcher ledit laptop sur un mur (ça vous est déjà arrivé, non?). J’aurais pu fermer les yeux, vous avez raison. Mais je n’y arrivais plus. Le mal était fait. Était-ce la même chose pour les autres spectateurs? Je ne sais pas. Mais je suis certain que l’effet souhaité initialement par cette pièce en entrée de programme n’a pas été atteint. Les applaudissements ténus semblent en témoigner. C’est tellement dommage.

Pour une excellente performance de l’oeuvre : Novarumori dirigé par Isak Goldschneider à Suoni per il popolo 2017

Je ne suis pas du genre à oublier la forêt pour ne regarder que l’arbre mort. Ce genre de guigne arrive. Et puis, la musique de Eastman est restée entendue tout du long, et m’a confirmé quel chef-d’œuvre porteur il a écrit avec The Holy Presence of Joan D’Arc (une partition perdue, et reconstruite à l’oreille à partir d’un enregistrement). Je ferai cette demande aux organisateurs cependant : offrez-nous encore cette pièce dans un avenir pas trop lointain, avec dix violoncellistes en chair et en os, pour que l’on puisse lui donner une nouvelle chance, qu’elle mérite entièrement, et qu’on puisse triper comme il faut. Merci d’avance.

Le programme suivait avec une pièce de Andrea Young, de Montréal, pour quatuor de percussions. Angel’s Share est une exploration synesthésique. C’est-à-dire qu’elle cherche à combiner des affects associés à un sens avec ceux d’un autre. Ici, la musique en trois mouvements est inspirée des arômes riches et complexes d’autant de Scotchs de qualité, trois rares single malts de la distillerie Ardbeg en Écosse. Sans lesdits arômes à notre disposition (quelle belle option ç’aurait été!), il est difficile, voire impossible de rendre compte pleinement de la réussite ou non de l’aventure. Même si ce n’est finalement pas le but, et que la compositrice a souhaité en faire une expérience strictement auditive, la curiosité nous emporte et on a bel et bien l’impression de rater quelque chose. D’autant plus que les trois mouvements de cette musique très fine, construite comme une dentelle abstraite et fragile, semblent plutôt interchangeables. C’est le danger de ce genre de proposition : on ne peut évoquer une synesthésie et laisser le spectateur avec une seule moitié de l’équation sensorielle. Qu’à cela ne tienne, Angel’s Share est une composition éthérée de belle facture, remplie de belles touches texturales, comme la présence de deux scies musicales.

La dernière pièce ramenait Julius Eastman à l’avant-plan avec Gay Guerilla pour quatuor de percussions et deux pianos. On pense immédiatement à Steve Reich et Music for 18 Musicians! De nombreuses similitudes rapprochent les deux pièces, mais on constate assez vite la différence fondamentale des harmonies utilisées par l’un et l’autre. Chez Reich, des harmonies ouvertes, tonalement pleines. Chez Eastman, des harmonies serrées, chromatiques, mais qui ne glissent jamais vers l’atonalisme comme dans The Holy Presence of Joan D’Arc . Gay Guerilla, malgré son titre, est finalement une pièce plus ‘’facile’’ que l’autre, mais son énergie débordante et ses marées dynamiques ascendantes et refluantes créent un discours narratif qui captive et retient l’attention. Très très plaisante et, encore une fois, un immense bijou de Minimalisme qui mérite d’être redécouvert.

La performance des musiciens était en général très bonne, même si j’ai détecté ici et là quelques écarts de synchronisation rythmique dans les épisodes les plus linéaires et groupés. Mais je chipote. 

Ce dernier concert d’un nouveau festival a été rempli de très bonne musique et nous laisse désireux d’en avoir une autre édition l’an prochain. 

crédit photos : Pierre Langlois

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classique / période romantique

CMIM – Piano 2024 : Cours de maître avec Dmitri Alexeev au Conservatoire

par Rédaction PAN M 360

Dmitri Alexeev, membre éminent du jury international de Piano 2024 partagera son expertise avec les étudiants montréalais du Conservatoire de musique de Montréal.

Le public est invité à assister gratuitement à ces rencontres riches en échanges de connaissances et à la transmission d’une passion commune: la musique.

Dmitri Alexeev, member of the International Jury of Piano 2024 will share its expertise with students from the Conservatoire de musique de Montréal.

The public is invited to attend, free of charge, this knowledge-sharing event and the transmission of a common passion: music.

Le Tao Li
Classe de Louise Bessette
Franz Liszt : Grande étude de Paganini en la mineur, S 141 no 6 

Zhan Hong Xiao
Classe de Richard Raymond 
Frédéric Chopin : Polonaise-Fantaisie

Samuel Lauzon-Schnittka
Classe de Richard Raymond 
Frédéric Chopin : Fantaisie en fa mineur 

Ce contenu provient du Concours musical international de Montréal et est adapté par PAN M 360.

classique

Quatuor Molinari présente « Nouvelle ère »

par Rédaction PAN M 360

Le concert « Nouvelle ère » du Quatuor Molinari présente des oeuvres de compositeurs résolument tournés vers le futur.

L’année après avoir écrit le Sacre du printemps, Igor Stravinsky compose Trois pièces pour quatuor à cordes (1914). Ces trois courtes pièces sont composées dans un style très minimaliste et dépouillé. Le compositeur québécois Michel Gonneville nous livre sa création «L’atelier est la maison est l’atelier», une commande du Quatuor Molinari. Cette oeuvre a été inspirée par un tableau de l’artiste visuel Mario Côté de même que par les Trois pièces de Stravinsky, l’opus 28 de Webern et la chanson «Mon pays» de Gilles Vigneault.

Enfin, le Quatuor Molinari jouera le Second quatuor à cordes d’Arnold Schoenberg. Cette oeuvre du grand maître de la Seconde école de Vienne est un point tournant dans l’histoire de la musique avec, outre l’introduction d’une voix de soprano dans les 3e et 4e mouvements du quatuor, l’abandon de la tonalité. Le texte du poème «Entrückung» (Ravissement) de Stephan George «Je sens déjà souffler l’air d’une autre planète» révèle la nouvelle voie que prendra Schoenberg à partir de ce moment-là.

La jeune soprano de la relève Odile Portugais se joint au Quatuor Molinari pour tenir la partie vocale dans le Schoenberg et ainsi que dans le Gonneville.

The Molinari Quartet’s « New Era » concert features works by forward-looking composers.

The year after writing The Rite of Spring, Igor Stravinsky composed Trois pièces pour quatuor à cordes (1914). These three short pieces are composed in a very minimalist, stripped-down style. Quebec composer Michel Gonneville presents his creation « L’atelier est la maison est l’atelier », commissioned by the Quatuor Molinari. The work was inspired by a painting by visual artist Mario Côté, as well as Stravinsky’s Three Pieces, Webern’s Op. 28 and Gilles Vigneault’s song « Mon pays ».

Finally, the Molinari Quartet will play Arnold Schoenberg’s Second String Quartet. This work by the great master of the Second Viennese School is a turning point in the history of music, with not only the introduction of a soprano voice in the 3rd and 4th movements of the quartet, but also the abandonment of tonality. The text of Stephan George’s poem « Entrückung » (Rapture) « I can already feel the air from another planet blowing » reveals the new path Schoenberg would take from this point onwards.

Young up-and-coming soprano Odile Portugais joins the Molinari Quartet for the vocal part in both the Schoenberg and the Gonneville.

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Ce contenu provient du Quatuor Molinari et est adapté par PAN M 360.

classique

Semaine du Neuf : Paramirabo en hommage à Claude Vivier

par Rédaction PAN M 360

En clôture de La Semaine du Neuf rendant hommage à Claude Vivier, Paramirabo propose une soirée qui explorera des œuvres de ce compositeur à l’origine de ses projets dont l’œuvre éponyme à l’ensemble, Paramirabo. La programmation se complète avec des œuvres de compositeurs qui sont intimement liées à ce dernier, Karlheinz Stockhausen et Gilles Tremblay, professeurs qui l’ont grandement influencé.

To close La Semaine du Neuf’s tribute to Claude Vivier, Paramirabo proposes an evening that will explore works by this composer who was at the origin of his projects, including the eponymous work to the ensemble, Paramirabo. The program is completed with works by composers who are closely related to him, Karlheinz Stockhausen and Gilles Tremblay, teachers who greatly influenced him.


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Ce contenu provient de Le Vivier et est adapté par PAN M 360.

classique

Le Quatuor Molinari présente Transparence au Conservatoire

par Rédaction PAN M 360

Le Molinari souligne le 80e anniversaire du montréalais Brian Cherney cette année en créant son tout nouveau quatuor, écrit spécialement pour le Molinari. La musique de Cherney est toujours très sensible et joue dans les subtilités. Le second quatuor à cordes du Britannique Thomas Adès intitulé Four Quarters se divise en quatre mouvements qui représentent chacun un moment de la journée. De la transparence des sons harmoniques aux pizzicato intenses, le compositeur s’amuse avec des rythmes d’une grande complexité mais qui n’entravent jamais la beauté sonore de l’oeuvre. Enfin, le majestueux second quatuor à cordes de Benjamin Britten nous transporte avec son chaleureux lyrisme et avec sa grande chaconne qu’il a écrit pour commémorer le 250e anniversaire de la mort d’Henry Purcell.

The Molinari is celebrating Montrealer Brian Cherney’s 80th birthday this year with his brand new quartet, written especially for the Molinari. Cherney’s music is always very sensitive and plays with subtleties. The second string quartet by British composer Thomas Adès, entitled Four Quarters, is divided into four movements, each representing a moment in the day. From the transparency of the harmonic sounds to the intense pizzicato, the composer plays with rhythms of great complexity but never hinders the sonic beauty of the work. Finally, Benjamin Britten’s majestic Second String Quartet transports us with its warm lyricism and with the great chaconne he wrote to commemorate the 250th anniversary of Henry Purcell’s death.

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Ce contenu provient du Quatuor Molinari et est adapté par PAN M 360.

baroque / classique occidental

(ANNULÉ) Luc Beauséjour

par Alain Brunet

Sous la direction du claveciniste virtuose Luc Beauséjour, l’Ensemble de musique baroque présente un répertoire d’airs d’opéra baroques français et de musique instrumentale.  Les compositeurs joués seront Jean-Baptiste Lulli (1632-1687), André Campra (1660-1744) et Jean-Philippe Rameau (1683-1764).

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classique occidental / jazz

(ANNULÉ) Conservatoire de musique de Montréal: octuor à vent Sérénade et combo jazz

par Alain Brunet

Sous la direction de la maestra Véronique Lacroix, l’octuor à vent Sérénade du Conservatoire de musique de Montréal suggère des œuvres fondées sur l’usage des instruments à vent, signées Franz Schubert, Eugène Bozza, Darius Milhaud, Max Reger, Johann Nepomuk Hummel et Wolfgang Amadeus Mozart. Preuve supplémentaire que le jazz et la musique classique forment des ensembles de plus en plus concomitants, le contrebassiste Éric Lagacé dirigera un combo jazz constitué d’élèves du Conservatoire. Ils joueront des standards tirés du répertoire américain, le tout entrelardé d’improvisations bien senties, on l’imagine. 

ARTISTES ET PROGRAMME:
Octuor à vent Sérénade, direction, Véronique Lacroix
Œuvres de Schubert, Bozza, Milhaud, Reger, Hummel et Mozart
Combo jazz, direction, Éric Lagacé
Standards jazz et improvisation

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