Lorsque j’ai reçu copie de la partition graphique de Symon Henry pour sa pièce Voir dans le vent qui hurle les étoiles rire, et rire, publiée en collaboration avec les Éditions de la Tournure en 2016, je regrettais qu’elle ne soit pas accompagnée d’un enregistrement, d’autant plus que la création de l’œuvre avait été confiée à l’Orchestre symphonique de Québec. Il s’agissait alors d’une partition mixte, comportant des éléments de notation standard, cette version originale ayant été coécrite avec le compositeur Yannick Plamondon. Ici, la dizaine de musicien-ne-s que compte l’Ensemble SuperMusique, placé-e-s sous la direction de Danielle Palardy Roger, n’ont donc sous les yeux que la partie graphique du texte, qui s’étend néanmoins sur 168 pages. Majoritairement constituée de longs traits sinueux qui traversent les pages horizontalement, la partition se traduit inévitablement par une suite de glissandi qui s’entrecroisent d’un bout à l’autre de la pièce, avec ici et là quelques trouées « rythmiques », saupoudrées de brefs silences. La pièce, qui selon la note du compositeur « donne à entendre le rire des étoiles, le hurlement du vent, l’exultation des corps », se développe lentement, de manière assez statique, jusqu’à un climax qui arrive étonnamment dans l’avant-dernier mouvement avant de s’étioler par lambeaux dans le dernier. Comme c’est souvent le cas dans une œuvre visuelle abstraite, c’est le détail des jeux de textures et de couleurs qui captent l’attention, plutôt que la forme générale, en mode méditatif, qui pourrait littéralement être circulaire.
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