On passe un très bon moment avec le 13e album du groupe californien, mais dans l’ensemble, Titans of Creation manque de constance et on décroche à quelques reprises durant l’écoute. C’est dommage étant donné que le disque démarre en lion avec Children of the Next Level, qui met en évidence le talent de Testament à créer des morceaux truffés de mélodies galopantes et de solos vivifiants qui donnent le goût de brandir le poing en l’air ou de courir dans un champ. Des moments comme ceux-là, on en trouve au début et à la fin de Titans of Creation. Ils sont entrecoupés par City of Angels, Ishtars Gate et Symptoms, des chansons au tempo plus lent qui tombent à plat après la vigueur entraînante des quatre premières pièces. Titans of Creation retrouve son élan à partir de False Prophet et atteint son apogée avec Code of Hammurabi et Curse of Osiris. Cette dernière comprend les vocalises black metal du guitariste Eric Peterson, le fondateur de Testament, qui est également guitariste et chanteur du groupe black thrash symphonique Dragonlord. L’inclusion du chant black metal rappelle que Testament est encore capable de surprendre, même après 37 ans de carrière.
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