Plusieurs solistes et formations de jazz destiné à un public avide de formes plus exploratoires mêlent aujourd’hui l’électro, la soul/R&B ou même le hip hop. Ce mélange des genres et approches est de plus en plus généralisé, Black Nile s’inscrit dans cette tendance. Les albums Sounds of Color (2020) et The Further Side (2021) mettent en relief ce projet de « music of now » mené par les frères californiens Aaron Shaw (anches, bois, chant) et Lawrence Shaw (guitare, basse, chant), dont la formation composite déborde largement le cadre jazzistique tel qu’on peut encore le circonscrire – s’ajoutent au tandem percussions, cuivres, claviers, électronique, etc. Outre le corpus ici décrit, les frangins Shaw s’intéressent notamment aux musiques cubaines, brésiliennes, ibériques. Leur façon de procéder combine l’exécution instrumentale au beatmaking hip hop. Comme plusieurs autres, le jazz « cosmique » de Sun Râ ou d’Alice Coltrane est une référence fondamentale comme le sont les formes de jazz contemporain des années 60 (John Coltrane, Pharoah Sanders, Albert Ayler, etc.) , sorte de prolongement des travaux de Flying Lotus et Makaya McCraven. Ainsi, nous ne sommes pas dans la reproduction trop fidèle des premières formes de jazz fusion ou de jazz funk comme on peut l’observer chez tant de musiciens installés à Los Angeles – Thundercat, Terrace Martin, Taylor McFerrin, etc. Nous ne sommes pas non plus sur le territoire de la haute exécution instrumentale mais plutôt sur celui où la créativité inhérente à ces nouveaux concepts électro-instrumentaux l’emporte largement sur la performance technique – remarquable au demeurant.
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