Une harpe, une kora; une femme, un homme. C’est tout. Catrin Finch et Seckou Keita refont à l’envers le parcours des oiseaux migrateurs du Royaume-Uni jusqu’à l’Afrique de l’Ouest et, sous leurs doigts magiques, chaque instant crée l’émerveillement pur, un état méditatif, un moment de sérénité. Quelquefois, le Sénégalais ouvre la bouche. La noblesse et la chaleur bienveillantes qui émanent de son chant princier nous confirment alors que s’il est griot par sa mère, il est peut-être bien d’ascendance royale par son père, Keita, du Mali. Cela tombe bien d’ailleurs, car Finch, considérée comme la «harpiste officielle» du Prince de Galles selon une vieille tradition de la monarchie, est maintenant appelée «la reine» par ses fans du monde celte. Très beau match pour jouer du Bach à deux ou chanter l’île de Gorée.
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