UGLY, acronyme de « U Gotta Love Yourself », n’est que le troisième album studio de Slowthai, et c’est une réussite. Personnellement, c’était la première fois que j’écoutais slowthai, et maintenant je suis un fan qui cherche à découvrir ses précédents travaux. Avec UGLY, slowthai ajoute des éléments punk rock à un son typiquement hip-hop, ce qui a été bien reçu par les fans et les critiques.
Afin d’apprécier pleinement ce projet, je recommande de regarder les vidéos qui accompagnent chaque chanson. Les images ne racontent pas seulement une histoire cohérente en soi, mais elles ajoutent également des couches et beaucoup plus de profondeur à la musique. Dès le début de la première chanson intitulée Yum, je n’étais pas sûr de ce que je pensais de Slowthai et de ses styles musicaux. Je n’arrivais pas à savoir s’il était sérieux ou s’il s’agissait d’une sorte de troll élaboré comme Oliver Tree ou quelque chose du genre. Après avoir écouté quelques morceaux, j’ai rapidement réalisé que Slowthai est une force créative incroyable qui devrait être laissée libre de libérer son talent dans n’importe quel média. Donnez-lui de l’argent et laissez-le créer des choses !
Sur le plan sonore, la production, les vibrations uniques et infusées, les voix passionnées et émotionnelles, rien n’est inférieur. slowthai semble avoir maîtrisé la capacité de faire des musiques qui sont à la fois très réelles et émotionnelles, mais qui restent légères et amusantes. Bien qu’UGLY puisse représenter un effort audacieux et courageux, l’album reste ancré dans la réalité. Chaque morceau semble tellement brut et réel, et c’est comme si l’auditeur faisait partie du voyage de Slowthai, ce qui explique pourquoi il a une connexion si profonde avec ses fans.
Les raps psychotiques de type Slim Shady sur Fuck It Puppet sont géniaux, mais honnêtement, je dirais que des titres comme UGLY et HAPPY transmettent le même message d’angoisse et d’énervement tout en restant fidèles à l’ambiance générale de l’album. Quant à Tourniquet, sur laquelle je veux me pencher davantage, cette chanson s’est vraiment démarquée pour moi pour de nombreuses raisons. Le mixage de ce morceau est phénoménal et la performance de Slowthai est passionnée à un niveau difficile à décrire. La superposition des cris émotionnels et des cadences de Slowthai sur cette chanson est parfaitement équilibrée, et chaque corde pincée sur l’acoustique sonne si croustillante que c’est comme si l’instrument était joué dans la même pièce que vous.
Comme je l’ai dit plus tôt, UGLY est mieux associé à ses images, et Slowthai est une force créatrice inarrêtable, avec un avenir extrêmement brillant devant lui. Si vous êtes un fan de musique, je vous conseille vivement d’écouter ce morceau.