Quelqu’un a laissé la cage ouverte et ces prédateurs tenants d’un groove imparable ont disparu dans la nature. Le funk est le milieu naturel de la plupart des instruments de ce quatuor suisse, la batterie incisive, la basse bien grasse et l’orgue Hammond rutilant à souhait. L’arme secrète est la flûte d’Olivier Bill, agressive, sexy, maléfique même, comme c’est pas permis. Sur certaines pièces, ça tourne un peu au ralenti, mais ce ne sont que de brefs moments de répit avant que ça redémarre de plus belle. Prenez garde, le pouvoir de persuasion des grooves de ce premier disque est dangereux.
