Martha Wainwright et sa défunte mère Kate McGarrigle ont (au moins) ceci en commun : elles ont toutes deux fondé une famille à New York pour ensuite rompre le lien amoureux et rentrer à Montréal avec leur progéniture, au terme d’un hiatus de plusieurs années. Love Will Be Reborn est une diffraction de cette trajectoire exprimée en toute honnêteté, artistiquement et symboliquement. La chanson titre de cet opus studio, son septième depuis 2007, est un renforcement positif duquel découlent les dix autres titres au programme, sorte d’arc chansonnier sur le cycle des émotions humaines, plus précisément de la fin d’un parcours jusqu’à l’orée d’un prochain, le tout servi dans un désordre parfait: malaise, rupture, douleur, sentiments partagés, espoir, réconfort, de nouveau la perspective de séduire ou d’être séduite. Réalisé par l’expérimenté Pierre Marchand, grand homme de studio et membre de la famille élargie, cet enregistrement n’a d’autre objectif de servir la voix et les textes de Martha Wainwright. Les guitares, les claviers, les percussions, la basse, les référents classiques (americana, folk rock, rock), tout est conçu pour magnifier ce que porte l’interprète et conceptrice pour le moins aguerrie. Voilà certes un album fort bien ciselé, qui ne nous apprend musicalement que peu de choses de la célébrissime Montréalaise. Et alors ? L’intérêt de Love Will Be Reborn se trouve ailleurs. Lorsque le verbe et la mélodie vocale dominent une chanson, on peut se contenter largement d’arrangements ciselés et d’exécutions habitées, malgré le conformisme apparent.
Tout le contenu 360
Critique de concert classique occidental/classique
Pinacle du chant choral aux Prix Azrieli de Musique
Par Alain Brunet
Interview classique/classique occidental
OSL | Antoine Bareil joue le fameux Concerto pour violon de Mendelssohn
Par Alexandre Villemaire
Critique de concert Hip Hop/Moyen-Orient / Levant / Maghreb/rap
Festival du Monde Arabe de Montréal | Narcy et Omar Offendum: Deux décennies d’amitié artistique
Par Sandra Gasana
Interview électronique/classique occidental/classique
Le Vivier | Örjan Sandred et le Stenhammar Quartet réinventent l’électronique live
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album classique occidental/classique 2024
James Ehnes/Orchestre philharmonique de Bergen, dir.: Edward Gardner – Sibelius : Violin Concerto, Serenades, Humoresques
Par Frédéric Cardin
Critique d'album Musique contemporaine 2024
India Gailey – Butterfly Lightning Shakes the Earth
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2024
Trio Fibonacci – Max Richter Remixed
Par Frédéric Cardin
Critique d'album Europe de l'Ouest/jazz/Europe de l'Est/Musique contemporaine/traditionnel 2024
Calgaréal – Vanishing Points
Par Frédéric Cardin
Critique d'album jazz/latino 2024
Julian Gutierrez Vinardell – De Ti Lo Quiero Todo
Par Frédéric Cardin
Critique de concert classique occidental/classique
Violons du Roy | Richesse et splendeur vocale du divin Handel
Par Mona Boulay
Interview expérimental / contemporain/classique occidental/classique
Le Vivier | Flashback : exploration immersive du mythe de Narcisse pour violon et électronique
Par Alain Brunet
Interview
Festival du monde arabe de Montréal | Nouvelle diva internationale, déracinée de sa Palestine natale
Par Alain Brunet
Critique de concert
Quatuor Molinari | L’inspiration majeure de Guido Molinari, 20 ans après sa mort
Par Alain Brunet
Critique de concert expérimental / contemporain/pop/rock
Je n’arrête pas de penser au concert de Xiu Xiu à Montréal.
Par Vanessa Barron
Interview Hip Hop/Moyen-Orient / Levant / Maghreb
Festival du Monde Arabe de Montréal | Narcy et Hakawati Omar Offendum se rejoignent au présent
Par Sandra Gasana
Interview americana
La 37e conférence annuelle de Folk Alliance International à Montréal
Par Alain Brunet
Critique d'album Musique contemporaine 2024
Emilie Cecilia LeBel – Landscapes of Memory
Par Frédéric Cardin
Critique d'album Musique contemporaine 2024