Grosse pointure de la vague de pop synthétique minimaliste qui a déferlé sur les milieux souterrains au début des années 2010, Linea Aspera est de retour avec un deuxième album après une séparation qui s’est étirée de 2013 à 2019. Avec LP II, le duo anglais, désormais établi à Berlin, poursuit sa route exactement là où elle s’était arrêtée. Toutes les bases de la synthpop de la grande époque sont ici exploitées : envolée de notes en arpèges, caisse claire bien trempée dans la réverbération, nappes de synthés analogiques, mélodies mélancoliques. C’est toutefois la voix juste et assurée d’Alison Lewis qui ressort le plus de ces ambiances sombres et nocturnes, ajoutant un peu d’âme à cette musique qui peut paraître froide et distante. On ne sent pas, chez Linea Aspera, le détachement dont font preuve plusieurs groupes du genre, plus soucieux de respecter des codes esthétiques que de faire parler leurs tripes. Si le disque offre peu de variété en dehors de quelques moments plus lents et atmosphériques, il ne comporte néanmoins aucune longueur. Chez Linea Aspera, la prévisibilité ne porte jamais atteinte à la qualité, un équilibre plus difficile à atteindre qu’il n’y paraît.
Tout le contenu 360
Critique d'album jazz/classique occidental/classique 2024
Doug Wilde – The Sixth Dimension
Par Frédéric Cardin
Critique d'album électronique/classique occidental/classique 2024
Richard Carr – August Light
Par Frédéric Cardin
Critique d'album Antilles / Caraïbes/jazz 2024
Gabriel Evan Orchestra – Island Hopping
Par Frédéric Cardin
Critique d'album rock/expérimental / contemporain/ambient/électronique/métal progressif 2024
Hybreed Chaos – Subliminal Abyssal Carnage
Par Laurent Bellemare
Critique d'album expérimental/expérimental / contemporain 2024
Senyawa – Vajranala
Par Laurent Bellemare
Interview autochtone
Présence autochtone 2024 : on vous jase de la programmation
Par Frédéric Cardin
Critique de concert Afrique/soul/R&B/americana/rock
PAN M 360 au Festif! Flashs d’une super soirée
Par Baby Lafrance
Critique de concert latino/americana/Afrique
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique 2024 | Dernière soirée à saveur congolaise et colombienne
Par Jacob Langlois-Pelletier
Critique de concert Afrique/Antilles / Caraïbes/reggae/soul/R&B
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique | Retour sur le triomphe de Rutshelle Guillaume en clôture
Par Rédaction PAN M 360
Interview classique/classique occidental
Festival de Lanaudière 2024 | Marc-André Hamelin, l’OM et Yannick Nézet Séguin, « tradition lanaudoise »
Par Alain Brunet
Critique d'album jazz 2024
Domas Žeromskas – Meditations on Providence and Perseverance, Vol.1
Par Frédéric Cardin
Critique d'album expérimental / contemporain/déclamation/jazz 2024
Catharine Cary – AIR CAKE and other summery occupations
Par Frédéric Cardin
Interview classique occidental/classique/trad québécois
Festival de Lanaudière 2024 | Hommage à Mémoire et Racines sur fond de retrouvailles trad/classique
Par Frédéric Cardin
Critique de concert Afrique
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique – Les Aunties, de Ndjamena à Montréal
Par Sandra Gasana
Critique de concert Afrique/hip-hop
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique – Une pluie de bénédiction pour Fredy Massamba
Par Sandra Gasana
Critique de concert classique occidental/classique
Festival de Lanaudière 2024 | OSM/Levanon : on a sauvé le match en deuxième demie
Par Frédéric Cardin
Critique de concert Afrique/Maghreb/Océan Indien
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique 2024 | Sofaz groove!
Par Keithy Antoine
Critique de concert Antilles / Caraïbes
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique 2024 | Naissance d’une étoile haïtienne
Par Keithy Antoine
Critique de concert Afrique
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique 2024 | Joyce N’sana en pleine ascension
Par Keithy Antoine
Interview classique occidental/classique/Piano