« J’ai traversé plusieurs vies pour arriver ici. » Istanbul, Londres, Buenos Aires, Montréal… Irem Bekter a une longue migration derrière elle et, visiblement, elle n’a pas dit son dernier mot. Installée au Québec depuis 2003, elle poursuit une démarche multidisciplinaire et met ici de l’avant ses talents musicaux qui se juxtaposent à l’art dramatique et la danse contemporaine. Cette artiste d’expérience a le souci de s’adapter à chaque escale de sa migration, sans renier les précédentes. Ainsi, dans cet album justement nommé Je suis ici, cette chanteuse aguerrie peut fort bien coller un texte français de David McNeil sur un classique d’Astor Piazzolla, l’incontournable Oblivion. Des paroles françaises de J-F Lamothe, Raymond Lévesque, Sylvain-Claude Filion, sans compter les siennes (parfois bilingues, parfois anglaises), émaillent cet album intimiste au confluent de la chanson, du jazz moderne, du swing manouche, du tango nuevo et des musiques de la Méditerranée orientale. Elle fait ici appel au pianiste David Ryshpan, au guitariste Michael Cotnoir, à l’oudiste Nazih Borish, à l’accordéoniste Luzio Altobelli, au contrebassiste Mathieu Deschenaux et au percussionniste Bertil Schulrabe, soit un concentré signifiant de l’interculturalisme montréalais. Les chansons sont bellement interprétées dans ce contexte métissé, dont l’instrumentation acoustique et la réalisation rappellent les approches chansonnières typiques des années 60 et 70.
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