Le premier album de cette troupe londonienne, dirigée par la charismatique chanteuse Eno Williams, est comme un retour vers une époque future où les voix traditionnelles en langue ibibio et les rythmes afrobeat se mêlent aux synthétiseurs analogiques spatiaux et aux boîtes à rythme. Le groupe, composé de poids lourds dont le guitariste Alfred Kari Bannerman (Osibisa, Pat Thomas), se pavane dans une esthétique résolument disco et même post-punk à travers ces dix chansons, mais avec une retenue et un goût exemplaires.
