Pour une quatrième fois depuis 2011, année de son émergence internationale alors qu’elle bossait dans le studio new-yorkais de Sufjan Stevens qui l’avait recrutée pour son label Asthmatic Kitty après qu’elle eut sorti les EP Sanguine (2006) et Florine (2009) , Julianna Barwick sort un très bel album aux vertus horizontales. Ces surimpressions de voix, instruments traditionnels, synthés analogiques et couches électroniques générées par des technologies numériques produisent un alliage très spécial, quelque part entre l’ambient, le post-rock et le chant choral. Voix humaines et voix de synthèse façonnent des harmonies et mélodies consonantes. Les modulations y sont minimalistes, les charpentes sont simples pour la plupart, tout se passe entre les lignes. Bien qu’innovantes, les musiques de la multi-instrumentiste, compositrice et chanteuse se veulent apaisantes, planantes, oniriques, guérisseuses pour le corps et l’âme comme le suggère le titre de cet album. Il s’agit en fait d’une continuité linéaire pour Julianna Barwick à laquelle se joint le chanteur Jónsi de Sigur Rós (sur In Light), le producteur Nosaj Thing et la harpiste Mary Lattimore (sur Oh Memory). Il ne faut surtout pas s’acharner à débusquer de nouveaux soubresauts dans son œuvre mais bien d’en goûter les menus détails qui distinguent ce nouvel opus des précédents. La répétition de motifs et la lenteur d’exécution sont des facteurs inhérents à la musique de cette magie blanche.
Tout le contenu 360
Critique de concert americana/pop/soul/R&B
La mélancolie contagieuse et festive d’Arlo Parks au Beanfield.
Par Luc Tremblay
Critique de concert folk/americana/électronique/jazz/classique occidental/classique
Anti-Jazz Police Festival chez URSA – Jour 1
Par Frédéric Cardin
Interview Antilles / Caraïbes
Le recette de « l’acclimatisation » de Jean Jean Roosevelt? Produire un album à Montréal!
Par Michel Labrecque
Critique d'album électronique/classique/Électro/classique occidental 2024
Simon Leoza – ACTE III
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique/classique occidental 2024
Alexandre Tharaud – Orchestre national de France- dir. Louis Langrée – Ravel – De Falla
Par Louis Caron
Critique de concert classique occidental/classique
Opéra McGill interprète Semele : Une soirée ambitieuse chez les dieux
Par Elena Mandolini
Interview électronique
In Pursuit Of Repetitive Beats : connexion humaine via la RV
Par Salima Bouaraour
Interview americana/jazz
Un nouveau festival de jazz fondé par Martha Wainwright
Par Frédéric Cardin
Critique de concert classique occidental/classique
Semaine du Neuf | La puissance de l’orgue et du vent
Par Elena Mandolini
Critique de concert classique occidental/classique/expérimental / contemporain
Semaine du Neuf | Sturm und Klang
Par Varun Swarup
Critique de concert classique occidental/classique
Semaine du Neuf | Collectif9 : héro musical pour tous
Par Frédéric Cardin
Critique de concert classique occidental/classique