Avec l’opus For Those Wish to Exist, le métal d’Architect flirte avec l’électro. Signe des temps ?
Architects, qui a l’habitude de composer des chansons metalcore intenses et complexes, change ici sa facture pour un son plus électronique tout en en conservant son style métal avec des riffs lourds, breakdowns et scream du chanteur Sam Carter. Dans For Those That Wish To Exist, on entend plus de voix sans rugosité que dans les albums précédents. Ce qui pourrait plaire à certains mais aussi déplaire aux amateurs de métal préfèrent le côté agressif du groupe. Des chansons plus calmes, telles Giving Blood, Dead Butterflies et Flight Without Feathers sont effectivement différentes de ce que le groupe a l’habitude de composer. Cela étant dit, Architects n’a pas complètement renié ses origines; agressivité et intensité sont palpables dans Discourse Is Dead, An Ordinary Extinction et Animals. Les guitares y sont toujours aussi lourdes, c’est pareil pour la batterie. Reconnu pour la complexité de ses compositions, Architects essaie également de conserver cette dimension à travers ce nouveau projet. En somme, les principaux changements se trouvent dans le chant du soliste, les compléments électroniques, et les échantillonnages orchestraux, ce qui pourrait d’ailleurs diviser les metalheads – généralement enclins à l’instrumentation guitare-basse-batterie. Ce nouvel album illustre-t-il une avancée pour le métal ? Signes des temps ?