Avec la décennie qui tire à sa fin, peut-être que le grand public est enfin prêt pour le genre de rap bizarre que les fans d’artistes comme MF Doom, Danny Brown et Earl Sweatshirt réclament à grands cris. Le hip-hop a fait la paix avec son industrie valant plusieurs milliards de dollars ces dix dernières années, encourageant les talents « home-studio » comme JPEGMAFIA à viser plus haut que le public branché. Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de cet album très récent, mais la volonté de son créateur est indéniable et lorsque les fans seront prêts, son charme décalé et sa sensibilité alterno seront au rendez-vous.
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