Le maître du donjon qu’est Gus Englehorn est de retour avec « Thyme », une ode surf psychédélique aux merveilles du temps et de l’amour astronomique. S’inspirant de la ballade anglaise traditionnelle « Scarborough Fair », rendue célèbre par Simon & Garfunkel, pour son couplet hypnotique et charmant, Englehorn a pris les deux homophones de la langue anglaise, le français et l’anglais, pour les utiliser dans sa chanson « Thyme ». Englehorn a pris les deux homophones « temps » et « thym » et s’en est servi pour confier des tâches impossibles à un ménestrel aléatoire, tel un roi elfique maniaque dont le seul but est la confusion et l’allégresse folle.
L’autre vedette de cette chanson est le vidéoclip, réalisé par la batteuse et partenaire d’Englehorn, Estée Preda, ainsi que par la documentariste Ariane Moisan, qui suit l’histoire d’un couple de scientifiques fous (des musiciens de Québec, Kerry Samuel de WORRY et l i l a) qui cherchent à projeter Englehorn dans l’espace ou, peut-être, dans un autre monde. La vidéo est tournée en Super 8 et super DIY, montrant tout ce qu’il est possible de faire avec une vision créative et beaucoup de cœur. « Thyme » bénéficie d’une excellente cinématographie qui rappelle les vieux films de science-fiction des années 70 comme Logan’s Run ou Dark Star.
C’est une histoire très Gus Englehorn, qui s’ajoute à son grimoire, et à l’annonce de son prochain album, The Hornbrook, qui promet d’être aussi fantastique que son dernier album DnD anti-punk, Dungeon Master, qui ressemblait parfois à un conte de fées des frères Grimm sous acide.