cloud rap

Palomosa | Yung Lean règne en maître

par Lyle Hendriks

Le clou de mon vendredi au Palomosa a été, sans aucun doute, le rappeur/chanteur suédois Yung Lean. Yung Lean a parcouru un long chemin depuis ses premiers albums de cloud-rap en 2012 et 2013, se plongeant davantage dans le R&B et les ballades acoustiques plutôt que dans les sons crimewave boostés par les basses qui ont défini ses premières carrières.

Ce fut donc une agréable surprise de voir que le set de Yung Lean au Palomosa ne se limitait pas à ses influences les plus récentes. Au contraire, nous avons eu droit à un voyage captivant à travers le meilleur du catalogue de Yung Lean. Dès son premier titre (l’éthéré Ginseng Strip 2002), Yung Lean a fait preuve d’une incroyable présence sur scène, malgré son caractère plutôt réservé, nous incitant à nous pencher et à prêter attention, commandant nos émotions comme la lune commande les marées.

Peu d’artistes peuvent interpréter de manière aussi convaincante à la fois des hymnes à la criminalité à grand renfort d’hymnes de type crime 808 et autres odes à l’amour et à l’amour-propre d’une beauté dévastatrice. Yung Lean refuse de choisir une voie, réunissant les deux facettes de son énergie dans une série de grands succès pour les âges. Se balancer, se déchaîner, s’effondrer en pleurs, tout est possible lorsque Yung Lean, criminellement discret, monte sur scène.

Bien que certaines de ces chansons datent de plus de dix ans, il parvient à les présenter comme quelque chose de frais et de nouveau, apportant la version plus âgée et plus sage de lui-même en revisitant des ballades émotionnelles pour adolescents et des odes à la kush afghane. Yung Lean ne donne jamais l’impression de manquer d’authenticité lorsqu’il puise dans son catalogue, mais plutôt de revisiter de vieilles émotions, reflétées à travers une lentille plus adulte qui ajoute de nouvelles dimensions à ces morceaux classiques.

Yung Lean a pris le micro vers la fin, juste avant d’entamer la ballade « Agony », d’une beauté dévastatrice et qui définit une génération. « J’ai commencé Yung Lean quand j’avais 16 ans », a-t-il déclaré en nous remerciant d’être là, « et ce n’est que le début ». Espérons que Yung Lean régnera encore pendant une décennie.

Tout le contenu 360

Festival des Saveurs | Carminda Mac Lorin, la femme aux multiples chapeaux

Festival des Saveurs | Carminda Mac Lorin, la femme aux multiples chapeaux

SAT X EAF | Amselysen et le parfum idéal d’un tueur en série

SAT X EAF | Amselysen et le parfum idéal d’un tueur en série

Festival Classica 2025 | Violoncelles au féminin

Festival Classica 2025 | Violoncelles au féminin

MIKE, Navy Blue et Mike Shabb donnent une leçon de rap au Théâtre Fairmount

MIKE, Navy Blue et Mike Shabb donnent une leçon de rap au Théâtre Fairmount

Nuits d’Afrique 2025: TOUT sur la programmation

Nuits d’Afrique 2025: TOUT sur la programmation

Festival des Saveurs – La jeunesse à l’honneur

Festival des Saveurs – La jeunesse à l’honneur

Grand Piano – Mathieu Boogaerts

Grand Piano – Mathieu Boogaerts

Festival Classica : Une ode à l’espoir avec Elvira Misbakhova

Festival Classica : Une ode à l’espoir avec Elvira Misbakhova

OSM | Du ciel à la Terre

OSM | Du ciel à la Terre

Festival des Saveurs | Aldo Guizmo fonce « Str8 Forward »

Festival des Saveurs | Aldo Guizmo fonce « Str8 Forward »

Backxwash – Only Dust Remains

Backxwash – Only Dust Remains

Deafhaven – Lonely People with Power

Deafhaven – Lonely People with Power

Transformer Hiroshima mon amour en opéra contemporain: Christian Lapointe et Rosa Lind racontent

Transformer Hiroshima mon amour en opéra contemporain: Christian Lapointe et Rosa Lind racontent

Charlotte Brousseau – Plus de fleurs que de fleuve

Charlotte Brousseau – Plus de fleurs que de fleuve

« Hiroshima, mon amour »: une soirée pour se rappeler

« Hiroshima, mon amour »: une soirée pour se rappeler

Molinari : l’intégrale des quatuors de Chostakovitch en trois programmes REPORTÉE

Molinari : l’intégrale des quatuors de Chostakovitch en trois programmes REPORTÉE

Walter Boudreau et Quasar autour de Chaleurs: l’interview mammouth!

Walter Boudreau et Quasar autour de Chaleurs: l’interview mammouth!

Ken Pomeroy – Cruel World

Ken Pomeroy – Cruel World

Piknic 2025 | Bellavie de MTL, house et afro-descendance

Piknic 2025 | Bellavie de MTL, house et afro-descendance

L’art du trait: l’euro vision de Klangkarussell à la SAT

L’art du trait: l’euro vision de Klangkarussell à la SAT

Festival des Saveurs | Du reggae à l’honneur pour la clôture

Festival des Saveurs | Du reggae à l’honneur pour la clôture

Centroamérica – un docu-fiction puissant sur la vérité et les liens à l’ère de la distance et du déni

Centroamérica – un docu-fiction puissant sur la vérité et les liens à l’ère de la distance et du déni

Lido Pimienta – La Belleza

Lido Pimienta – La Belleza

Tamir Barzilay – Phosphene Journal

Tamir Barzilay – Phosphene Journal

Inscrivez-vous à l'infolettre