Bibi Club, le duo montréalais de dream pop alternative composé de Nicolas Basque et Adèle Trottier-Rivard, est un fleuron de la scène musicale montréalaise depuis qu’ils ont lancé leur premier album La soleil et la mer, il était donc logique qu’ils ouvrent la scène Sirius XM, où Osheaga a laissé tomber tous les groupes locaux cette année. Bien que je pense qu’ils méritent de jouer sur une plus grande scène, peut-être Valley ou Island, Bibi Club a apporté sa fureur dreamwave ; Basque a posé des pistes de guitare bruyantes, tandis que Trottier-Rivard a oscillé entre le synthé, les cymbales crash, et sa voix à la Cocteau Twins. J’ai déjà vu Bibi Club et c’est probablement ce qui se rapproche le plus d’un set de quelqu’un comme Stereolab, ce qui est un grand compliment.
Le set était enjoué, et c’était cool de voir les passants s’arrêter pour voir certains des titres de Feu de garde de Bibi Club, sélectionnés pour le Polaris, et même rester pour tout le show, au lieu d’aller voir Artemas ou la fin de Lucy Dacus. Je suppose donc que leur présence sur la plus petite scène, juste au milieu des autres, était stratégique pour attirer la foule qui n’avait aucune idée de ce qu’était ce duo de dream pop franco-synthétique. Nous, Montréalais, connaissons Bibi Club et sa présence éternelle, mais c’était agréable de les voir enfin reconnus dans un festival grand public.