On ne présente plus Martin Messier. Cet artiste montréalais, depuis plus de quinze ans, crée des œuvres où se rencontrent art sonore, lumière, robotique et vidéo. Il adore jouer avec le potentiel sonore des matériaux.
Ses pièces ont remporté plusieurs distinctions: mention aux Prix Ars Electronica 2010, nomination aux Prix Opus 2012, Prix 2013 du court métrage expérimental au Lausanne Underground Film Festival prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada en 2014, Mention du jury aux Japan Media Awards en 2015, le World Omosiroi Award au Japon en 2018 et le 2e prix au Athens Digital Arts Festival en 2021.
En 2010, Messier fonde 14 lieux, compagnie de production d’œuvres, performances et installations, et en assure depuis la direction générale et artistique.
Samedi soir au Théâtre Maisonneuve, 1 drop 1000 years était déployé sous un jeu de 16 faisceaux symbolisant des gouttes de lumière qui s’orchestraient en une danse moléculaire mouvante.
Un rideau de pluie évoluait au rythme de modulation de fréquences. Bruitage d’éléments aquatiques à l’apparence liquide, gazeuse ou solide.
Cette installation noise industrielle se fragmentait et défragmentait en suivant les aléas du système de circulation thermohaline. Accélération. Ralentissement. Inversion. Immobilisme. Flottement. Martin Messier a déjoué les lois de la gravité pour faire danser son installation de pluie.
Martin Messier QC/CA– 1 drop 1000 years
Live A/V
crédit photo: Kinga Michalska