Festival Ligeti à la Salle Bourgie | Quatuor Ligeti : Comment honorer un géant?

par Rédaction PAN M 360

Il y a cent ans déjà, le fascinant compositeur hongrois György Ligeti voyait le jour. Même s’il a disparu en 2006, sa musique a préservé une trace imposante sur la musique contemporaine et actuelle des XXe et XXIe siècles. La Salle Bourgie et le Quatuor Ligeti ont invité une foule d’interprètes et de compositeurs à venir rendre hommage à cet architecte sonore aussi diversifié que bouleversant.

La musique de Ligeti est difficile à définir en une seule œuvre puisqu’elle évolue non seulement à travers les formats dans le quel il a composé, mais aussi à travers les périodes. Ainsi, il était impossible d’adéquatement représenter et honorer son œuvre à travers un seul concert. C’est pourquoi ce festival est composé de trois concerts distincts, indépendants, pour t’enter de représenter les différents aspects du travail de Ligeti et de le présenter à un public souvent déjà conquis, mais toujours aussi curieux face à une musique si inusitée.

Le second concert, dimanche après-midi, était l’occasion pour plusieurs compositeurs de rendre hommage à György Ligeti à travers des œuvres commandées par le Quatuor Ligeti. On entend des œuvres de Nicole Lizée, de Xiaoyong Chen, d’Emily Hazrati, de Mandhira de Saram, de Rolf Hind, de Sidney Corbett, d’Ana Sokolovic, et surtout de Lukas Ligeti, le fils de György, dont l’œuvre Entasis ouvrait le programme.

On retrouve dans leurs œuvres des évocations, des pastiches et des emprunts au style particulier de Ligeti (père). On explore à la fois les rythmes et les timbres, jumelant à quelques reprises la voix et les sifflements aux sont rudes des techniques de violon souvent demandées par le compositeur. On se rend compte durant cette première partie à quel point Ligeti a su utiliser l’étendue du langage musical contemporain, en ajoutant des dimensions de texture et d’intensité qui ont inspiré plusieurs générations de compositeurs après lui. Le Quatuor Ligeti est d’une qualité exemplaire et communique parfaitement les intentions des partitions.

Le concert s’est terminé par les deux Quatuor à cordes du compositeur, des œuvres qui mettent en valeur l’agressivité et la délicatesse anxiogène du style plus mature de Ligeti. Les contrastes sont frappants, sur le plan des sonorités et de l’intensité, et on est facilement happés par la force de l’écriture. On est épuisés à la fin, mais on en sort rassasiés et marqués.

Pour lire le compte rendu du troisième et dernier concert, c’est ICI!

Crédit photo : Claudine Jacques

Tout le contenu 360

M/NM | Mystery of Clock : À la recherche du temps perdu

M/NM | Mystery of Clock : À la recherche du temps perdu

Soccer Mommy : fleurs et cohérence

Soccer Mommy : fleurs et cohérence

28e Gala des prix Opus | 32 trophées pour l’écosystème des concerts

28e Gala des prix Opus | 32 trophées pour l’écosystème des concerts

Racine commune, en parfaite harmonie

Racine commune, en parfaite harmonie

M/NM | Mystère de l’horloge : Plongée musicale, théâtrale et symboliste au coeur de la vie

M/NM | Mystère de l’horloge : Plongée musicale, théâtrale et symboliste au coeur de la vie

Visionnez le 28e Gala des Prix Opus en direct, 15h, dimanche 2 février

Visionnez le 28e Gala des Prix Opus en direct, 15h, dimanche 2 février

Mois de l’histoire des Noirs | Lerie Sankofa nous présente son Afro-Light

Mois de l’histoire des Noirs | Lerie Sankofa nous présente son Afro-Light

Festival classique hivernal de l’OSL | Voyage baroque convivial 

Festival classique hivernal de l’OSL | Voyage baroque convivial 

28e Prix Opus / Michel Levasseur, Prix Hommage, revient sur l’ensemble de son œuvre: le FIMAV

28e Prix Opus / Michel Levasseur, Prix Hommage, revient sur l’ensemble de son œuvre: le FIMAV

28e Prix Opus / Le directeur général du Conseil québécois de la musique explique

28e Prix Opus / Le directeur général du Conseil québécois de la musique explique

28e Prix Opus / La coordonnatrice des Prix nous sert un tutoriel  !

28e Prix Opus / La coordonnatrice des Prix nous sert un tutoriel !

L’Afrique en musique classique : si proche, mais si lointaine

L’Afrique en musique classique : si proche, mais si lointaine

Mois de l’histoire des Noirs / Dalie Dandala aux multiples facettes

Mois de l’histoire des Noirs / Dalie Dandala aux multiples facettes

Le Festival Classique hivernal de l’OSL : l’Harmonie Laval et l’OSL, des racines communes à célébrer

Le Festival Classique hivernal de l’OSL : l’Harmonie Laval et l’OSL, des racines communes à célébrer

Opera McGill | The Light at the Piazza : le maestro Jonathan Monro fait la lumière sur le musical

Opera McGill | The Light at the Piazza : le maestro Jonathan Monro fait la lumière sur le musical

La magie des contes millénaires à la Maison symphonique

La magie des contes millénaires à la Maison symphonique

Le Festival classique hivernal de l’OSL : à la mode baroque avec Mathieu Lussier

Le Festival classique hivernal de l’OSL : à la mode baroque avec Mathieu Lussier

Le Festival classique hivernal de l’OSL : Mosaïque nordique dirigée par Jean-Marie Zeitouni

Le Festival classique hivernal de l’OSL : Mosaïque nordique dirigée par Jean-Marie Zeitouni

Le Festival classique hivernal de l’OSL : la programmation racontée par Simon Ouellette

Le Festival classique hivernal de l’OSL : la programmation racontée par Simon Ouellette

Laura Cahen – De l’autre côté

Laura Cahen – De l’autre côté

Lou-Adriane Cassidy – Journal d’un Loup-Garou

Lou-Adriane Cassidy – Journal d’un Loup-Garou

Marlaena Moore s’envole lors de la sortie de son album Because You Love Everything

Marlaena Moore s’envole lors de la sortie de son album Because You Love Everything

Montréal / Nouvelles Musiques : autour de Kafka, images et sons à 360°

Montréal / Nouvelles Musiques : autour de Kafka, images et sons à 360°

Le Vivier InterUniversitaire | Interpréter l’éclipse

Le Vivier InterUniversitaire | Interpréter l’éclipse

Inscrivez-vous à l'infolettre