Sur le premier album de Lonny, il y a une chanson qui s’intitule « (Not so sad) Love Song ». Ce pourrait être le leitmotiv du disque, ourlé de ballades mélancoliques au folk atmosphérique, à la sincérité spontanée et à la pureté intemporelle. On songe à Joan Baez rencontrant Barbara, ou à Joni Mitchell croisant Patti Smith. Pas étonnant que Louise ait choisi le pseudonyme de Lonny pour faire vivre ses chansons : une façon de célébrer la solitude dont elle a besoin pour écrire, et une sorte d’hommage au « Loner » de Neil Young. Car à seulement 28 ans, Louise-Lonny a déjà beaucoup bourlingué, sa guitare ou son violon sous le bras, en solo ou en trio sur des scènes pas uniquement hexagonales. Née à la montagne, grandie à Paris, c’est aussi au Québec qu’elle a développé ses talents de musicienne. Elle qui a étudié chant lyrique et violon alto dès son enfance, a toujours su qu’elle choisirait la musique pour s’exprimer. Après les partitions de Bach, la voilà qui reprend les Doors à 17 ans, longtemps avant d’enregistrer un EP de chansons en anglais, intitulé clin d’œil à une question qu’on lui posait sans cesse – What kind of music do you play? Au retour d’une tournée au Québec en duo avec le chanteur Florent Bertonnier, alias Refuge, elle prend la décision d’écrire désormais en français. Avec, pour références littéraires, des artistes comme Yves Simon, Véronique Sanson ou Dominique A, et parmi ses livres de chevet, Les Nourritures terrestres d’André Gide. Not so sad songs, donc.
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Ce contenu provient de Santa Teresa et est adapté par PAN M 360.