Exercice de style on ne peut plus honnête sur la foi, comme aux premières heures du country, le troisième album de cet as conteur est certainement le meilleur du genre à sortir de Montréal et n’a que peu à envier aux grands moments du alt-country. Enregistré à l’Église Saint-Jean-Baptiste, il est lent et habité, serti d’un écho particulier. Andrew McLelland a trouvé le ton parfait pour ses incantations sur la mort, la maladie, la rédemption et l’émerveillement, et les a baignées d’arrangements remarquables. D’ailleurs, c’est l’album qui a permis de découvrir les talents de Joe Grass au pedal steel.
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