Rien à faire, ce son ne vieillit pas. Si ça se trouve, il prend de la valeur tant le duo écossais est à des lieues de tout ce qui se fait d’autre avec les synthés antiques. Oui, la nostalgie est dans le contrat, mais ce n’est qu’un effet secondaire. Ces comptines polaires résonnent comme des messages d’une autre dimension. Sur ce quatrième album, elles ont pris une tournure postapocalyptique. Gemini, une ouverture en forme de transmission radio fantomatique, donne le ton. On en oublie presque que, sous les ronronnements et le souffle magnétique, il y a des trames rap.
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