Après les trois extraits parus au cours de l’année – la chanson-titre, I Don’t Belong et Televised Mind le mois dernier –, on pouvait déjà se faire une petite idée du ton que prendrait ce deuxième effort de la formation de Dublin. Dix-huit mois après la parution de son fort célébré premier album Dogrel, les Fontaines D.C. ont à nouveau fait appel au réalisateur Dan Carey, mais cette fois-ci en optant pour une ambiance un peu plus sombre et mélancolique que sur Dogrel. A Hero’s Death est un album plus complexe et difficile que le précédent, un disque qui se veut un équilibre entre la joie de vivre et la dépression, selon le chanteur Grian Chatten… Reste que, à l’écoute des onze pièces qui composent ce deuxième album, on pencherait plutôt vers le côté obscur que vers la lumière. Avec A Hero’s Death, les Fontaines DC jettent un regard cru et lucide sur l’état du monde actuel; un disque moins « punk » dans le ton (lire nerveux ou frénétique) mais plus « no future » dans l’esprit, avec tout de même un soupçon d’espoir. Rappelant un peu moins The Fall mais toujours un peu les Oasis à leur meilleur (un exploit vu le nombre de navets écrits par les frères Gallagher), Joy Division, le Velvet Underground (excellente I Was Not Born), John Cooper Clarke pour le côté plus déclamé que chanté, et le psychédélisme fleuri avec l’inattendu et bien nommée Sunny, A Hero’s Death démontre que le groupe irlandais a su passer par-dessus le battage médiatique et la célébrité engendrés par le succès de son premier disque pour offrir un album introspectif, intense et authentique.
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