À peine trois mois après la sortie de Journal d’un loup-garou, Lou-Adriane nous surprend avec Triste Animal, un album surprise de huit morceaux. Non, un nouvel album à succès et deux spectacles complets au Théâtre Beanfield n’ont pas suffi à épuiser la musicienne de Québec – et tant mieux pour nous !
Avec ce nouveau projet, l’artiste nous plonge dans des pièces moins théâtrales que dans son précédent, des pièces d’une grande simplicité, mais tout autant solides. Enregistré en seulement quatre jours sur bande magnétique, Triste animal a été réalisé avec sa garde rapprochée : Alexandre Martel, Thierry Larose, Vincent Gagnon, PE Beaudoin, Odile Marmet-Rochefort, Ariane Roy et Lysandre Ménard.
Cette simplicité n’est pas le fruit du hasard, mais d’un choix délibéré. Après avoir travaillé longuement sur chaque petit détail de Journal d’un loup-garou, Lou-Adriane avait besoin de revenir à l’essentiel : faire de la musique entre amies en toute liberté, sans pression ni attentes. Et honnêtement le résultat est tout à fait réussi ! Mention spéciale aux trois choristes (Odile, Ariane et Lysandre) qui élèvent l’album à un autre niveau, notamment dans Jamais tout à fait et On n’arrête pas.
Côté paroles, Lou-Adriane et Alexandre Martel se partagent l’écriture, à l’exception de On n’arrête pas et Tout le monde danse autour, offertes par Stéphane Lafleur, chanteur du groupe Avec pas d’casque.
Mention coup de cœur pour Adieu, pièce extrêmement touchante, sur la vieillesse, la mort, la mémoire et la nostalgie. « À qui offrir les fleurs de ma mémoire /Quand elles sont déjà fanées ».
Triste animal, c’est un album qu’on écoute les fenêtres ouvertes avec le vent chaud de fin de soirée qui nous caresse la peau. C’est doux, c’est beau et ça fait du bien.