autochtone / classique

OSM | Du ciel à la Terre

par Alexis Desrosiers-Michaud

Tout comme il y a deux ans, l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) termine sa saison 2024-25 avec Gustav Mahler, cette fois avec son Chant de la Terre. En première partie, pas de concerto, mais bien deux co-créations visant à souligner la réalité des peuples autochtones présents sur notre continent. En prélude, « une cérémonie innue du tambour teueikan [souligna] la portée symbolique de l’événement. Instrument sacré, le tambour est au cœur de plusieurs traditions spirituelles et culturelles des peuples autochtones » par l’ainé Charles-Api Bellefleur. 

La première cocréation, You Can Die Properly Now, de la compositrice Ana Sokolovic sur un texte de Michelle Sillyboy est chantée en langue Mi’kmaq par la soprano Emma Pennell, est, musicalement surtout un environnement sonore sombre et lugubre pour servir le texte. Considérant que ce dernier nous plonge directement dans la cruauté du sort des enfants autochtones ont été envoyés dans les pensionnats, à qui, justement, l’œuvre est dédiée, on n’aurait pas imaginé autre chose. Ajoutant la transcription de la graphie des symboles de la langue originale en direct sur écran géant par l’écrivaine, cela donne un résultat très réussi. 

La seconde création, Un cri s’élève en moi, d’Ian Cusson sur un texte de Natasha Kanapé Fontaine, est on-ne-peut-plus contrastant à You Can Die Properly Now.  Chantée en français par la soprano québécoise Elisabeth St-Gelais, est très mélodique, avec plus de couleurs harmoniques et orchestrales. Cette œuvre rendant hommage à la vie et au rôle de la femme dans les peuples autochtones, si importantes dans ses traditions. De facture tonale, cette pièce de 10 minutes est construite un peu comme de la musique de scène, soit selon les émotions transmises par le texte et par St-Gelais pour une finale avec des mots que nous connaissons bien ici : « Je me souviens ». 

Le Chant de la Terre de Mahler, symphonie pour alto et ténor et orchestre occupe une place à part dans l’œuvre du compositeur. Empruntant également la forme du lied, elle est arrivée tard dans la vie du compositeur et n’a rien à voir avec ses symphonies les plus connues.  Les mouvements 1, 3 et 5 sont chantés par le ténor, Nikolai Schukoff en ce qui nous concerne. Celui-ci, très enthousiaste, se débrouille bien. Son timbre est clair et il chante par cœur, aspect non-négligeable. Sa diction est claire et son interprétation physique nous embarque avec lui, notamment lorsqu’il fait l’ivrogne. Sauf que ça devient trop quand il continue ses mimiques quand il ne chante pas. Ce n’est pas son rôle de livrer le texte, encore moins à jeter un regard au chef et aux musiciens qui l’entourent. 

Michelle DeYoung est la mezzo-soprano qui alterne avec Schukoff. Elle est moins expressive de corps, mais tout passe par son visage et ses yeux, surtout. DeYoung ne chante pas par cœur mais c’est à peine si elle regarde la partition; à l’instar de son acolyte, elle est là pour raconter une histoire, avec sa voix ronde et profonde. 

Comme dans d’autres œuvres de Mahler, le dernier mouvement est le point culminant de toute l’œuvre. 
Alors que nous avons eu droit à cinq mouvements assez pastoraux, avec tellement de légèreté que la musique vole à certains endroits, notamment grâce au brio des bois, l’Adieu final est sombre. Sans passer du côté tragique toutefois, DeYoung se surpasse dans le ressenti de la musique, accompagné par un OSM qui lui colle à la voix. Les touchantes  « Pour toujours », répétées inlassablement résonnent dans sa voix comme un mantra, une prière.

Crédit Photo: Gabriel Fournier

americana / country / indie folk

The Head and The Heart au MTelus

par Rédaction PAN M 360

The Head and the Heart est un groupe de folk indie acclamé, dont les influences incluent l’Americana, le country-rock et la pop classique inspirée des Beatles. Formé à Seattle par des musiciens venus du nord-ouest des États-Unis, le groupe s’impose sur la scène grand public en 2013 avec la sortie de son deuxième album, Let’s Be Still, qui atteint la dixième place du Billboard 200 et se hisse directement en tête des classements américains Folk et Independent Albums. Leurs albums suivants, Signs of Light et Living Mirage, rencontrent également un grand succès, figurant parmi les meilleures ventes aux États-Unis et au Canada. En 2022, le groupe publie son cinquième album, Every Shade of Blue, porté par le single du même nom. En octobre 2024, ils dévoilent Arrow, premier extrait d’un sixième album à venir.

The Head and the Heart are an acclaimed indie folk band whose influences include Americana, country-rock, and classic Beatlesque pop. The band was formed in Seattle by a group of Northwestern transplants and broke into the mainstream in 2013 with the release of their sophomore outing, Let’s Be Still, which peaked at the number ten slot on the Billboard 200 and shot straight to the top of the U.S. Folk and Independent Albums charts. Subsequent efforts Signs of Light and Living Mirage reached the upper echelons of the U.S. and Canadian charts. In 2022, the band issued their fifth LP, Every Shade of Blue, which included the hit single of the same name. In October of 2024 they released « Arrow, » the first single from a forthcoming sixth album.

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drill / rap

Central Cee au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Le rappeur de l’ouest de Londres Central Cee est l’un des talents montants les plus prometteurs de la ville, créant un son dynamique basé sur le drill, avec des flows implacables et des récits de rue volatils. Il a fait parler de lui à l’échelle du Royaume-Uni avec le morceau « Loading » en 2020 et a poursuivi son succès avec le mixtape Wild West en 2021, ainsi que des singles comme « Obsessed with You » tiré de son mixtape 23 en 2022, qui a dominé les classements. Le hit numéro deux « Doja » a continué sa belle ascension avant la sortie d’EPs comme No More Leaks en 2022 et Split Decision en 2023, en collaboration avec Dave, ainsi que de son single « Band4Band » en 2024, classé dans le Top Ten au Royaume-Uni, avec Lil Baby.

West London rapper Central Cee is one of the city’s strongest rising talents, forging a dynamic drill-based sound with relentless flows and volatile street tales. He built a U.K.-wide buzz with the shimmying « Loading » in 2020 and continued his success with 2021’s Wild West mixtape and subsequent singles like « Obsessed with You » from his chart-topping 2022 mixtape 23. The number two hit « Doja » continued his impressive run ahead of EPs like 2022’s No More Leaks and 2023’s Split Decision with Dave, and his 2024 Top Ten U.K. single with Lil Baby, « Band4Band. »

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chant lyrique / classique

Concours musical international de Montréal : Demi-finale du CMIM

par Rédaction PAN M 360

La compétition s’intensifie et le niveau de performance s’élève! À l’issue d’une première épreuve intensément disputée, les dix demi-finalistes se retrouvent sur la scène de la Maison symphonique de Montréal pour la demi-finale. Retrouvez vos airs favoris chantés par les meilleurs interprètes de la nouvelle génération aux côtés de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM), l’orchestre officiel du CMIM, sous la direction du chef de renommée mondiale, Patrick Summers.
À cette étape, les concurrents et les concurrentes doivent présenter un programme de trois airs d’une durée maximale de 18 minutes de musique. Celui-ci doit comprendre un air d’oratorio, deux airs d’opéra ou d’œuvres avec orchestre. Le tout doit être interprété dans au moins deux langues différentes.
Venez découvrir qui sont les talents qui se rendront jusqu’à cette étape captivante!

The competition is heating up and the performance standard is rising even higher! After an intensely contested first round, the ten semifinalists will take to the stage at the Maison symphonique de Montréal for the Semifinal. Enjoy the thrill of your favourite arias performed by the finest singers of the new generation alongside the Orchestre symphonique de Montréal (OSM), the official orchestra of the CMIM, under the direction of world-renowned conductor Patrick Summers.
At this exciting stage of the competition, singers must present a program of three arias lasting no more than 18 minutes. The program must include one oratorio aria and two opera arias or orchestral works, and be performed in at least two different languages. Reserve your place or one of our packages now for an unforgettable musical and emotional experience in the company of exceptional singers.
Enjoy an unforgettable musical and emotional experience in the company of exceptional singers.

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garage-rock

Annie Dirusso au Ritz PDB

par Rédaction PAN M 360

Annie DiRusso est une artiste indie rock basée à Nashville, née à New York, et dont l’influence des deux villes transparaît dans sa musique. Elle associe des guitares garage rock percutantes à une touche pop, offrant des performances électrisantes. DiRusso insuffle une magie particulière à ses mélodies et refrains, transformant les auditeurs occasionnels en fans inconditionnels.

Annie DiRusso is a Nashville based indie rock artist born in NYC, who wears the influence of both cities on her sleeve. She blends buzzing garage rock guitars with pop-infused flair in order to put on high energy performances. DiRusso imbues her hooks and melodies with magic, turning casual listeners into hardcore fans.

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classique / hommage / musique de film

Festival Classica : Hommage Symphonique à François Dompierre à la Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue

par Rédaction PAN M 360

Célébrez la carrière extraordinaire de François Dompierre, un compositeur qui marque et enrichit le cinéma et la culture québécoise depuis plus de soixante ans. Avec l’Orchestre FILMharmonique et l’Ensemble ArtChoral, sous la direction du Maestro Francis Choinière, laissez-vous emporter par l’intensité dramatique de l’une de ses œuvres les plus emblématiques, Les Diableries, et par la profondeur émotionnelle et la beauté de son dernier chef-d’œuvre, Requiem. Une soirée en hommage à l’héritage d’une véritable icône culturel québécoise !

Celebrate the extraordinary career of François Dompierre, a composer who has shaped and enriched Québec cinema and culture for over 60 years. This tribute features the FILMharmonique Orchestra and Ensemble ArtChoral, under the direction of Maestro Francis Choinière. Experience the drama and energy of one of Dompierre’s most iconic works, Les Diableries, alongside the profound beauty and emotional depth of his latest masterpiece, Requiem. A night honoring the legacy of a true Quebec cultural icon!

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Alternative / indie pop / R&B

d4vd au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Le chanteur et auteur-compositeur d4vd (prononcé « David ») s’est fait connaître pour son indie pop et son R&B mélancoliques, produits dans un style intimiste typique des musiques de chambre. Il attire d’abord l’attention grâce à ses vidéos sur le jeu Fortnite, avant de percer avec son single « Romantic Homicide » en 2022.
En 2023, il sort ses deux premiers EPs, Petals to Thorns et The Lost Petals, qui confirment son esthétique sensible et introspective. Il continue à publier des singles et des morceaux pour des bandes sonores, notamment « Remember Me » en 2024. En 2025, d4vd atteint le Top 20 du Billboard 200 avec Withered, son tout premier album complet, qui marque une nouvelle étape dans sa jeune carrière.

Singer and songwriter d4vd (pronounced « David ») is known for his moody, bedroom-style indie pop and R&B. After initially gaining attention for his Fortnite game videos, he broke through with his 2022 single « Romantic Homicide. »
His first two EPs, Petals to Thorns and The Lost Petals, both arrived in 2023. He continued releasing singles and soundtrack cuts, such as 2024’s « Remember Me, » before hitting the Top 20 of the Billboard 200 with his full-length debut album, 2025’s Withered.

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opéra contemporain

« Hiroshima, mon amour »: une soirée pour se rappeler

par Marilyn Bouchard

Co-produit par Carte Blanche et Chants Libres dans le cadre du FTA, l’adaptation du chef-d’œuvre cinématographique Hiroshima mon amour  en opéra contemporain était un pari ambitieux. Pour rendre hommage à ce film d’une grande beauté jadis primé à Cannes, le metteur en scène Christian Lapointe et sa collaboratrice et compositrice Australienne Rosa Lind se sont penchés sur la musicalité de cette œuvre en invitant le Quatuor Bozzini, une harpe, une clarinette, une flûte et des percussions à se joindre à la distribution afin de mettre en notes la poésie d’amour et de mort par Marguerite Duras.
Le premier acte s’ouvre au « studio voix », dans lesquels les interprètes Yamato Brault-Hori et Ellen Wieser enregistrent leur dialogue devant les micros et où on comprend que l’adaptation nous réservait une surprise : le personnage de Marguerite Duras est également présent, incarné par Marie-Annick Béliveau, comme une mise en abîme de la créatrice dans la création. Le deuxième acte se situe dans la loge où les acteurs se déshabillent et se rhabillent, se retrouvant partiellement dénudés à la manière d’après l’amour. Dans le troisième, on joue au plateau avec les protagonistes qui redeviennent ceux de 1959 en répliquant avec une exactitude renversante les placements et expressions originales. Dans le quatrième acte, on est dans la fiction, notamment avec le personnage de l’amant allemand qui s’ajoute et qui fait brûler la pellicule, symbolisant l’oubli de cette mémoire, de ce film et de ses évènements, exactement tel que le propos l’affirme. Dans le cinquième, les décors tombent et nous permettent de voir apparaitre clairement les musiciens. On assiste, sur une scène dénudée, à la discussion avec les artistes où le quatrième mur n’existe plus et où on nous laisse sur le duo de Yamato et Ellen à l’avant-scène qui lentement, fondent au noir comme nos souvenirs.
Cinq actes qui se suivent dans l’ordre d’une production, faisant écho à la création de ce film mythique et à son rêve de paix. Tout au long du spectacle, les plus de 400 projections issues du film s’enchaînent, à la fois sur tulles géants mais aussi sur écrans, multipliant les formats et les effets, et la caméra live rend floue la ligne entre le film et la scène, en faisant un clin d’oeil au présent. On nous quitte sur une projection finale : Arrêtez le génocide à Gaza, la seule et unique qui est tirée de la modernité.

Une soirée où la mémoire et l’oubli, où le passé et le présent, s’entremêlent brillamment, sur une partition délicatement dissonante et merveilleusement exécutée. «Dans quelques années, quand je t’aurai oublié et que d’autres histoires comme celle-là, par la force encore de l’habitude, arriveront encore, je me souviendrai de toi (…)comme l’horreur de l’oubli » On espère tout de même qu’on oubliera pas celle-ci de sitôt. Pour découvrir ou redécouvrir cette œuvre magistrale mise en musique et en scène de manière brillante, je vous recommande de courir à l’Usine C.



 

musique contemporaine / post-minimaliste

SMCQ | Le meilleur « concert au chandelles »

par Frédéric Cardin

Non, ce n’est pas un vrai concert ‘’Candlelight’’ dont je vais vous parler. C’est le concert final de la saison 24-25 de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), In Memorian Jocelyn Morlock, dont il sera question. L’un des plus beaux concerts de la saison, à mon humble avis. Musicalement envoûtant, spirituellement poignant. Alors pourquoi la référence aux concerts hyper populaires joués à la lumière des chandelles? Simplement parce que, hier soir à la magnifique Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, la sobre mais efficace mise en scène utilisait également de nombreuses bougies pour éclairer la scène, et que cela rappelait ce genre d’ambiance. Cela dit, esthétiquement, artistiquement et humainement parlant, ce concert de la SMCQ surpassait par un facteur 1000 tout ce qui ne s’est jamais donné dans la (vraie) série Candlelight (j’en ai vu quelques-uns). 

Memoriam Jocelyn Morlock par Frederic Cardin

Tel qu’indiqué par le titre, In Memoriam Jocelyn Morlock était un hommage à la compositrice vancouvéroise décédée subitement, et bien trop jeune, en 2023. L’esthétique musicale de cette femme a conquis une large portion du monde musical contemporain et continuera assurément d’influencer bien d’autres artistes dans les années à venir. Généralement consonante sans bouder les coloris saillants qui sortent du cadre et qui titillent savamment les oreilles, sa musique est extraordinairement agréable à écouter autant pour les profanes que pour les personnes plus aguerries au langage moderne. Autrement dit, Morlock fait l’unanimité autant sur le plaisir que sa musique procure que sur sa valeur intellectuelle. 

La qualité et l’intelligence de la construction du programme d’hier est à souligner : une heure et demie environ de musique lui rendant hommage, qu’elle soit de sa plume ou de celle d’autres compositeurs et compositrices dans un lent crescendo/decrescendo d’intensité et de volumétrie sonore. On est passé d’un très touchant soliloque pour hautbois solo nouvellement écrit par Samy Moussa (Jocelyn Morlock in memoriam – c’est toujours un plaisir de revoir Samy de retour à la maison, lui qui est installé à Berlin), à des pièces pour flûte, alto et harpe de Luis Ramirez (Volador) et Morlock (The uses of solitude), un arrangement pour quatuor à cordes de Sivunittinni de Tanya Tagag (le pic d’intensité sonore de la soirée, une pièce remarquable dans la justesse de ses évocations de chants de gorge inuit), la transcendante you are a vessel for joy de Rita Ueda, une nouvelle création pour cor anglais, quatuor à cordes et choeur, puis le très poignant Exaudi de Morlock, pour violoncelle et choeur (magistrale Chloé Dominguez!), le tout se terminant par une reprise du soliloque de hautbois de Moussa, dans la noirceur, tel un symbole du départ final de l’artiste célébrée (Mélanie Harel au hautbois, qui a imprégné son jeu d’une immense tendresse). 

LISEZ L’ENTREVUE DE MON COLLÈGUE ALAIN BRUNET AVEC SIMON BERTRAND, DE LA SMCQ, À PROPOS DE CE CONCERT

En est ressorti un sentiment de très forte communion spirituelle et humaniste, bienfaisante en ces temps de stress social et politique. 

Tous les musicien.ne.s sont à saluer dans cette performance artistique inoubliable : Voces boreales dirigé par Andrew Gray, le Trio Kalysta (Lara Deutsch à la flûte, Emily Belvedere à la harpe Marina Thibeault à l’alto, une combinaison à trois dont j’adore la finess technique, velours sonore et l’infinie capacité de coloration), les cordistes Robert Margaryan et Daphnée Sincennes Richard aux violons, Marie-Louise Ouellet à l’alto et Chloé Dominguez au violoncelle, Mélanie Harel au hautbois et cor anglais (excellente). 

Dans un monde bien plus idéal, un petit organisme comme la SMCQ aurait eu les moyens de filmer et enregistrer cet exceptionnel spectacle en haute définition, pour ensuite le diffuser le plus largement possible. Nous ne sommes pas dans ce monde, malheureusement, et il faudra se résigner à ce que seulement quelques 150-200 personnes (présentes et très attentives à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours) restent imprégnées de façon mémorable par l’événement. À moins qu’on ne réussisse à porter ce concept ailleurs. Ce serait souhaitable. Si ça arrive près de chez vous, ne ratez pas votre chance. 

Oui, l’un des plus beaux concerts de l’année. 

classique

Pro Musica : Cyrille Angers, Thomas Roy-Rochette et Bruce Gaulin à la salle Claude-Léveillée

par Rédaction PAN M 360

Cyrille Angers, flûtiste, devient, en 2019, médaillé d’or au Concours de musique de la Capitale et boursier de la Fondation du Conservatoire de musique remporte plusieurs prix lors de concours nationaux tels les premières places au Concours de musique du Canada (2022) et au Concours de musique OMNI (2021/2023).
Thomas Roy-Rochette, bassoniste, est nommé en 2023, par la CBC, parmi les 30 jeunes musiciens les plus prometteurs du Canada. Il est deuxième basson à l’Orchestre symphonique du Ballet National du Canada à Toronto et, depuis peu, basson solo de l’Orchestre symphonique de Windsor. Il a reçu plusieurs prix, dont, en 2022, le premier prix du concours Pentaèdre- Youkali et le prix de la Fondation de l’Orchestre symphonique de Québec.
Bruce Gaulin, pianiste, est récipiendaire de Premiers Prix dans plusieurs concours tels les Festivals du Royaume, Clermont- Pépin et de Saint-Pierre de Saurel, le Concours de Musique de la Capitale et le Concours de musique du Canada. Soliste et chambriste, il s’est produit notamment à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, à Orford Musique, au Festival de Musique de Chambre de Sainte-Pétronille, aux Préludes de l’Orchestre Symphonique de Québec, à l’Opéra de Québec.

Cyrille Angers, flutist, became a gold medalist at the Concours de musique de la Capitale in 2019 and a scholarship recipient of the Fondation du Conservatoire de musique. He has won several awards at national competitions, including first prizes at the Canada Music Competition (2022) and the OMNI Music Competition (2021/2023).
Thomas Roy-Rochette, bassoonist, was named one of Canada’s 30 most promising young musicians by CBC in 2023. He is the second bassoonist with the National Ballet of Canada Orchestra in Toronto and recently became principal bassoon of the Windsor Symphony Orchestra. He has received several awards, including the first prize at the Pentaèdre-Youkali competition in 2022 and the Fondation de l’Orchestre symphonique de Québec prize.
Bruce Gaulin, pianist, is a recipient of First Prizes at various competitions, including the Festivals du Royaume, Clermont-Pépin, Saint-Pierre de Saurel, the Concours de musique de la Capitale, and the Canada Music Competition. As a soloist and chamber musician, he has performed at venues such as the Chapelle historique du Bon-Pasteur, Orford Musique, the Sainte-Pétronille Chamber Music Festival, the Préludes de l’Orchestre symphonique de Québec, and the Opéra de Québec.

Programme

Saison prodige – Cyrille Angers, flûte, Thomas Roy-Rochette, basson et Bruce Gaulin, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Trio pour flûte, basson et piano, W0037
I. Allegro
II. Adagio
III. Thema andante con Variazioni GAETANO DONIZETTI / ANTONIO TORRIANI,
Divertimento sur des thèmes de Lucie de
Lammermoor de G. Donizetti pour basson et pianoMIKHAIL GLINKA, Trio pour flûte, basson et piano en ré mineur,
« Pathétique »
I. Allegro moderato
II. Scherzo. Vivacissimo
III. Largo
IV Allegro con spirito

Program

Prodigy Season – Cyrille Angers, flute, Thomas Roy-Rochette, bassoon, and Bruce Gaulin, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN
Trio for Flute, Bassoon, and Piano, WoO 37
I. Allegro
II. Adagio
III. Thema andante con variazioni
GAETANO DONIZETTI / ANTONIO TORRIANI
Divertimento on Themes from Lucia di Lammermoor by G. Donizetti for Bassoon and Piano
MIKHAIL GLINKA
Trio for Flute, Bassoon, and Piano in D Minor, « Pathétique »
I. Allegro moderato
II. Scherzo. Vivacissimo
III. Largo
IV. Allegro con spirito

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musique de film / soundtrack

Bear McCreary au Théâtre Beanfield

par Rédaction PAN M 360

Compositeur américain innovant et lauréat d’un Emmy Award, Bear McCreary s’est illustré dans une grande variété de médias. Il est surtout connu pour son travail sur les séries télévisées Agents of S.H.I.E.L.D., Battlestar Galactica, Outlander, The Walking Dead et Foundation. Il a également signé les bandes originales de films tels que Colossal, Godzilla: King of the Monsters et Child’s Play, ainsi que la musique de nombreux jeux vidéo, dont Assassin’s Creed Syndicate, God of War et God of War Ragnarök. En 2024, il sort son premier album solo, un ambitieux album concept rock intitulé The Singularity.

An innovative and Emmy Award-winning American composer who has found success in a wide array of mediums, Bear McCreary is best known for his work on the television series Agents of S.H.I.E.L.D., Battlestar Galactica, Outlander, The Walking Dead, and Foundation. His film scores include Colossal, Godzilla: King of Monsters, and Child’s Play, and he has provided the music for dozens of video games such as Assassin’s Creed Syndicate, God of War, and God of War Ragnarök. In 2024, he released his debut solo effort, an ambitious rock concept album titled The Singularity.

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Alternative / emo / indie rock

Sunny Day Real Estate au Théâtre Beanfield

par Rédaction PAN M 360

Malgré leur existence relativement brève, Sunny Day Real Estate ont connu suffisamment de rebondissements dramatiques pour rivaliser avec les plus grandes sagas du rock. Leurs membres clés ont traversé presque tous les clichés du genre : la conversion religieuse, le refus de collaborer avec les médias, la séparation, l’intégration à un groupe de renom, et même l’enregistrement d’un ambitieux album pop avec orchestre — tout cela avant de se reformer en 1997.

Considering their relatively brief existence, Sunny Day Real Estate racked up enough dramatic twists and turns to rank with some of the great rock soap operas. Their key members engaged in just about every rock cliché imaginable, including finding religion, refusing to work with the media, breaking up, joining a big-name group, and even recording an ambitious full-orchestra pop album — all before reuniting in 1997.

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