électronique / expérimental

ÉLECTROCHOC No 2 | Charles Quévillon + Sawtooth

par Rédaction PAN M 360

Charles Quevillon (ca)

Charles Quevillon est un compositeur canadien, résidant en Finlande. Diplômé du Conservatoire de Musique de Montréal, il a travaillé pendant 12 ans avec le chorégraphe Tedd Robinson sur 27 projets, présentés dans des festivals majeurs. Son approche multidisciplinaire l’a amené à collaborer avec des ensembles comme Defunensemble (FI) et Sound Initiative (FR), Kollektiv Totem (CH) et avec l’artiste visuelle Maija Tammi. Actuellement doctorant à l’Académie Sibelius, ses recherches portent sur l’usage symbolique des technologies électroniques en musique.

Charles Quevillon is a Canadian composer, residing in Finland. A graduate of the Conservatoire de Musique de Montréal, he worked for 12 years with choreographer Tedd Robinson on 27 projects, presented at major festivals. His multidisciplinary approach has led him to collaborate with ensembles such as Defunensemble (FI) and Sound Initiative (FR), Kollektiv Totem (CH), as well as with visual artist Maija Tammi. Currently pursuing a doctorate at the Sibelius Academy, his research focuses on the symbolic use of electronic technologies in music.

Sawtooth Duo (Sarah Albu + Matti Pulkki)

Sawtooth est un duo éclectique voix-accordéon qui explore les liens entre la musique folklorique, la musique classique et le répertoire contemporain. Avec une passion pour les textures expérimentales, la collaboration interdisciplinaire et une profonde connexion à la narration, Sawtooth recherche des répertoires de chansons obscures, adapte des pièces de chambre écrites pour d’autres instruments et développe de nouvelles œuvres en collaboration avec des compositeurs.
Sarah Albu est chanteuse, compositrice et créatrice de performances, spécialisée dans la musique nouvelle/expérimentale, le répertoire du XXe siècle et l’improvisation libre. Basée à Montréal, Sarah est membre fondatrice du collectif vocal expérimental Phth et collabore fréquemment avec des artistes travaillant dans la vidéo, l’installation, la danse contemporaine, le textile et les médias numériques.
L’accordéoniste Matti Pulkki est un interprète actif et enthousiaste du répertoire contemporain et expérimental. Jouant souvent avec différents groupes de chambre et ensembles, Pulkki cherche à explorer et à étendre les possibilités techniques et acoustiques de son instrument dans la musique écrite de notre époque.

Sawtooth is an eclectic voice-accordion duo exploring connections between folk music, classical music and contemporary repertoire. With a passion for experimental textures, interdisciplinary collaboration and deep connection to narrative, Sawtooth seeks out obscure song repertoire, adapts chamber pieces written for other instruments and develops new works in collaboration with composers.
Sarah Albu is a singer, composer and performance-maker specializing in new/experimental music, 20th century repertoire and free improvisation. Montreal-based Sarah is a founding member of the experimental voice collective Phth and frequently collaborates with artists working in video, installation, contemporary dance, textiles and digital media.
Accordionist Matti Pulkki is an active and enthusiastic performer of contemporary and experimental repertoire. Often performing with different chamber groups and ensembles, Pulkki seeks to explore and extend the technical and acoustic possibilities of his instrument in the music written in our time.

Programme

Le Baptême du Haut-Parleur (2024) 62’00”
Opéra de chambre en 4 actes pour soprano, accordéon, Genelec 8020D, marionnettiste et électronique.
Délivrance — Mémoires — Souffrance — Sublimation
Le Baptême du Haut-Parleur cherche à déconstruire la vision ordinaire du haut-parleur comme un simple objet utilitaire et à révéler ses significations archétypales et mystiques latentes. Par une approche à la fois ludique et sincère, cet opéra relie le cadre consumériste et technologique du haut-parleur au symbolisme religieux et spirituel. Par exemple, l’Acte I : Délivrance s’inspire du baptême moderne des objets technologiques : les vidéos de « unboxing » sur YouTube. Ainsi, cet opéra interroge la manière d’intégrer de façon significative un haut-parleur, avec toute son « âme » et ses facettes plus sombres, dans la vie spirituelle humaine.

Program

Loudspeaker Baptism (2024) 62’00 »
Chamber opera in 4 acts for soprano, accordion, Genelec 8020D, puppeteer and electronics.
Delivery — Memories — Suffering — Sublimation
Loudspeaker Baptism aims to crack open the mundane perception of a loudspeaker as a mere commodity and activate its latent archetypal and mystical meanings. Through a playful yet earnest approach, this opera connects the consumerist and technological framework of a loudspeaker with religious and spiritual symbolism. For instance, Act I: Delivery is inspired by the modern baptism of technological objects: the “unboxing” YouTube videos. Thus, this opera asks, how to meaningfully integrate a loudspeaker, with its whole “soul” and darker facets, into human spiritual life.

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Ce contenu provient du festival Akousma et est adapté par PAN M 360

afro-cubain / arabe / jazz / R&B

Festival du monde arabe : MosaïQ Interlude Jazz

par Rédaction PAN M 360

Le MosaïQ Collective, ensemble montréalais de huit musiciens, crée un dialogue vibrant entre les rythmes afro-latins, les mélodies arabo-andalouses et les harmonies jazz. Leur spectacle, MosaïQ Interlude Jazz : Afro-Latin Rencontre Arabo-Andalou, est une fusion audacieuse des cultures qui composent le paysage sonore de Montréal. À travers des compositions originales et des arrangements saisissants, ils tissent un voyage musical où chaque note incarne l’essence de la diversité. L’énergie des percussions afro-cubaines rencontre la douceur des maqams orientaux, offrant une expérience sonore profonde et universelle, où les frontières se dissolvent pour laisser place à l’émotion pure.

This unique ensemble offers an exhilarating blend of Afro-Latin rhythms, Arab-Andalusian melodies and jazz harmonies, for a bold fusion of the cultures that help define Montréal’s musical landscape. Vibrant Afro-Cuban percussion combines with soulful Middle Eastern maqams for powerful, moving music that transcends borders and stirs emotions.

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arabe / percussions

Festival du monde arabe : Tempêtes sonores

par Rédaction PAN M 360

Maestro de rythmes percutants qu’il fait résonner avec panache, l’inépuisable musicien Phyras Haddad vous plonge dans l’univers fiévreux des percussions orientales. Il révèle les secrets utiles à la maîtrise de ses instruments tout en offrant un voyage sonore s’étendra de l’Inde au Maghreb, en passant par le Moyen-Orient, retraçant des siècles de traditions percussives.
Les percussions, sans doute le premier instrument de l’histoire de l’humanité, sont pour toujours liées à un archaïsme immémorial. Celui de pulsations en variations qui ne cessent de donner la mesure aux mélodies à venir. Que ce soit à travers la darbouka, le riqq ou le daf, c’est bien une palette vibrante de couleurs sonores que Phyras Haddad n’a de cesse d’agiter. À l’instar des grands virtuoses, ses mains agiles sculptent la cadence d’aventures sonores répétées. C’est ainsi qu’il fait comprendre au public comment doit battre et palpiter le cœur dansant de la musique arabe.

Join rhythm master Phyras Haddad for a thrilling display of Middle Eastern percussion. Haddad will be your guide on a musical journey from India through the Middle East to the Maghreb, as you explore centuries of techniques and traditions. It’s a rare opportunity to discover the vibrant sounds of the darbuka, riq and daf.

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arabe / électro-pop

Festival du monde arabe : Nour Kamar, Promesse de Carthage

par Rédaction PAN M 360

Le FMA présente en première en Amérique du Nord la chanteuse Nour Kamar.
Perle rare parmi les voix les plus prometteuses de la relève, l’étoile montante tunisienne subjugue par la justesse de sa tessiture vocale et l’émotion bouleversante qu’elle suscite auprès du public.
À à peine 21 ans, elle s’impose avec une grâce et une élégance rares, reprenant le flambeau perdu des vedettes d’autrefois. En cette époque aux préoccupations tumultueuses, quoi de mieux pour clôturer cette édition-anniversaire qu’une lueur de jeunesse, empreinte de beauté et de renouveau, qui augure des lendemains plus ensoleillés.

The FMA is proud to present the North American debut of Nour Kamar. A standout among the new generation of singers, this rising Tunisian star has garnered legions of fans with her impressive vocal range and emotional depth. Only 21 years old, her elegance, poise and charismatic stage presence is reminiscent of the legendary performers of yesteryear. In these troubling and tumultuous times, what better way to close this anniversary season than with a celebration of youth, beauty, and the promise of a brighter tomorrow.

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arabe / hommage

Festival du monde arabe : Kamel Benani, Mémoire andalouse

par Rédaction PAN M 360

Conçu comme un hommage à son défunt père, Hamdi Benani, “l’ange blanc” de la musique Malouf, ce spectacle, donné par ce soliste de grand talent, perpétue, un héritage musical riche de plusieurs siècles, tout en le marquant d’un sceau inhabituel et inventif.

The highly talented Kamel Benani pays heartfelt tribute to his late father Hamdi Benani—the White Angel of malouf—putting his own inventive stamp on this centuries-old musical genre.

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bossa nova / Brésil / jazz

Journées brésiliennes | La Saudade selon Erivan GD

par Sandra Gasana

En cette deuxième journée brésilienne, nous avons eu droit à un sextette composé de musiciens de haut calibre sur l’avenue Duluth, pour lancer la programmation musicale. Sous la direction du bassiste Erivan GD, qui accompagne plusieurs artistes de la scène brésilienne à Montréal, et qui nous a concocté un set haut en couleurs et en émotions.

J’avais eu le plaisir de le voir à la Brassée il y a quelques mois, mais cette fois-ci il avait agrandi sa formation pour l’occasion. Nous avions donc Jean-Philippe Grégoire à la guitare, Santiago Ferrer, au piano, le saxophoniste Thiago Ferté, Olivier Bussières aux percussions de toutes sortes et le batteur Shayne Assouline. Ensemble, ils ont réussi à nous faire oublier le froid qui régnait en ce début de septembre.
Ce que j’aime dans les performances de ce type, sans voix, c’est la longueur des solos. Dès les premiers morceaux, nous avions droit à plusieurs solos, pas toujours dans le même ordre, qui alternaient. Nous avions le temps de nous plonger entièrement dans l’univers du musicien, dans les méandres de ses rythmes, avant de passer à un autre musicien. Le percussionniste variait ses instruments, utilisant parfois un pandeiro, ou d’autres instruments typiquement brésiliens, entre autres.
« Il fait froid alors je dois bouger. Si vous voulez, bougez avec moi », nous propose Erivan, après avoir débuté par le morceau Afternoons, de Milton Nascimento, qui vient de sortir un album avec Esperanza Spalding. (MILTON + ESPERANZA – PAN M 360)

Il enchaîne ensuite par trois de ses compositions, dont Déjà vu. Les instruments entre graduellement, donnant l’impression que les musiciens habillent le morceau, couche après couche. Même durant ses solos, Erivan parvient à garder le rythme et la structure du morceau, lui permettant de revenir avec l’ensemble de manière fluide. Dans son rôle de chef d’orchestre, il communique du regard avec ses musiciens qui savent quand entrer, quand sortir, le tout très subtilement. L’intensité était à son maximum lors du morceau Everything is sound, qui comportait parfois des arrêts brusques, avant de poursuivre avec des envolées rythmiques.

« La troisième pièce est très spéciale pour moi en cette journée et s’appelle Saudade, qui est un terme portugais difficile à traduire en français, un peu comme la nostalgie », nous explique Erivan, avant de nous jouer un jazz / bossa, mon coup de cœur du spectacle. La progression se faisait tout naturellement, avec des moments de solos mais aussi les instruments à l’unisson. C’est alors que le percussionniste ajoute son pandeiro pour accentuer la touche brésilienne de la formation, avant de terminer la pièce de la même manière qu’ils l’ont commencée.

On ne pouvait pas terminer le mini-concert sans y inclure un autre classique, celui de Tom Jobim, Samba de Verão, avec des solos de piano qui donnaient la chair de poule. Et pas seulement à cause du froid, mais surtout à cause des émotions intenses ressenties par les spectateurs, qui se faisaient de plus en plus nombreux durant le spectacle.

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bossa nova / Brésil / jazz brésilien / música popular brasileira (MPB)

Journées brésiliennes | Bianca Rocha : Beaucoup de chaleur dans la froidure !

par Michel Labrecque

Ce dimanche 8 septembre passera à l’histoire montréalaise pour sa température anormalement froide. Ça ne pouvait tomber plus mal pour les Journées brésiliennes, qui célèbrent la culture d’un pays tropical. Mais les artistes brésiliens ne se sont pas laissés abattre. Bianca Rocha a injecté de la chaleur dans nos âmes, avec une MPB (musique populaire brésilienne) inspirée, qui a réjoui un public nombreux, dont certains connaissaient la plupart des paroles.
Bianca Rocha affiche un sourire totalement contagieux quand elle chante. Irrésistible. Sa musique est un mélange de bossa nova, de musiques afro-brésiliennes, de musiques gauchos du sud du Brésil, de pop et de jazz, très impeccablement arrangées par le guitariste Rodrigo Simoes. Tout coule de source, avec des musiciens très compétents, dont la batteuse percussionniste Lara Klaus, qui distille instantanément le bonheur de faire de la musique…même quand on gèle.

Bianca possède un registre vocal versatile, qui lui permet d’alterner entre la douceur méditative et la puissance. Elle chante très majoritairement dans son portugais natal, mais nous a livré une composition en français, sur la possibilité de créer le paradis sur terre; ainsi qu’une chanson très féministe de l’excellente artiste Canado-Colombienne, Lido Pimienta.

Car Bianca Rocha est aussi une chanteuse engagée, mais avec une perspective ludique. Même sa chanson Fim Do Mundo (Fin Du Monde) donne envie de danser. C’est d’ailleurs le titre de son unique album, paru en 2021.

Cette femme, originaire de Curitiba dans la sud du Brésil, est débarquée à Montréal en 2019 à cause de l’arrivée au pouvoir du politicien d’extrême-droite Jair Bolsonaro, me confie-t-elle en entrevue après son spectacle. Son conjoint obtient une opportunité professionnelle intéressante et la famille déménage au nord. Depuis, Bianca Rocha adore Montréal et elle compte y demeurer, tout en s’ouvrant éventuellement au marché musical brésilien. 
Bianca Rocha s’ajoute donc à l’écosystème musical brésilien montréalais, qui est de plus en plus riche, avons-nous pu le constater cette fin de semaine.

Disons-le sans ambages : il y a du talent musical venant de partout au monde à Montréal. Et tous ces gens se mélangent et créent ensemble. Quoiqu’en pensent certains politiciens frileux, ça rend Montréal formidable. Y compris pour les Québécois de souche, qui étaient présents aux Journées brésiliennes. 

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Brésil / jazz / jazz brésilien

Journées brésiliennes | Manoel Vieira : un hommage à João Donato meilleur que l’original ?

par Michel Labrecque

En ce samedi 7 septembre, la rue Duluth s’est transformée en un mini Brésil. Des churrascos (barbecues brésiliens), des kiosques alimentaires en tous genres, des centaines de personnes qui parlent majoritairement le portugais brésilien, et de la musique. C’est sur cette note qu’ont débuté les Journées brésiliennes avant que la pluie ne gâche la fête en après-midi.

Le pianiste et compositeur Manoel Vieira et ses amis musiciens étaient les premiers à se produire sur scène. Juste en les entendant se réchauffer, il était clair pour mes oreilles qu’on allait assister à un concert de musique brésilienne au-dessus de la moyenne.

Manoel nous a offert un concert hommage au grand jazzman et compositeur brésilien João Donato, décédé l’an dernier. Ça a débuté sur Vento do Carnaval et ça s’est terminé sur Bananeira. Et nous avons plané pendant un peu plus d’une heure.

Manoel Vieira a étudié le piano classique tout en étant un adepte des musiques improvisées. En 2020, il nous a livré le disque Rhizome, un mélange de be-bop et de forro brésilien. Il enseigne à l’Université de Montréal et se produit parfois avec des orchestres symphoniques brésiliens. Allez écouter mon entrevue avec lui sur PANM360 pour en apprendre davantage.(Manoel Vieira lancera les Journées brésiliennes – PAN M 360)

Sur scène, il était appuyé par des musiciens hyper-solides. Erivan Duarte à la basse, Laurent Cauchy au trombone, Thiago Ferté au saxophone, Aquiles Melo à la batterie et aux percussions, ainsi que João Lenhari à la trompette et au flugelhorn. Ce dernier enseigne aussi à l’Université de Montréal et dirige son big band. Je lui ai dit à la blague que le Brésil était en train d’envahir la faculté de musique de l’université. Il m’a répondu : « Que veux-tu, nous sommes les meilleurs. »

Effectivement, les musiciens de ce groupe sont excellents. Tout en suivant les mélodies savantes de João Donato, ils s’en sont donnés à coeur joie dans les improvisations et les solos. Mélange de virtuosité et d’émotion. Malheureusement, comme c’était le début de la journée, nous étions trop peu nombreux. Mais celles et ceux qui étaient là avaient le sourire aux lèvres.

Souhaitons que ce concert soit repris bientôt dans un lieu plus propice à l’écoute. Un moment musical magique. Savant et festif !

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Brésil

Journées brésiliennes | Un dimanche avec Maracatu Raio De Ouro et plus encore

par Rédaction PAN M 360
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punk

POP Montréal: The Spirit of the Beehive + Winter

par Rédaction PAN M 360

Au cours de la dernière décennie, SPIRIT OF THE BEEHIVE a affiné une esthétique sans pareille. Iels découpent des échantillons, les mâchent et les recrachent pour nous nourrir à la cuillère. En quatre albums et quelques EP, Zack Schwartz, Corey Wichlin et Rivka Ravede se sont affirmé·es comme les déconstructeur·ices les plus étranges et habiles du rock. Hypnic Jerk, sorti en 2018, était une étude d’échantillonnage noise punk. C’était une percée pour le groupe. Frank Ocean est devenu fan, faisant jouer « fell asleep with a vision » à Blonded Radio. ENTERTAINMENT DEATH, sorti en 2021, était de la dream pop sale mixant le réalisme d’un vieux dépanneur avec le charme aléatoire d’un iPod shuffle.

Over the past decade, SPIRIT OF THE BEEHIVE has honed an unparalleled aesthetic. They cut up samples, chew them up and spit them out, spoon-feeding us. In four albums and a handful of EPs, Zack Schwartz, Corey Wichlin and Rivka Ravede have established themselves as rock’s strangest and most deft deconstructors. Hypnic Jerk, released in 2018, was a study in noise punk sampling. It was a breakthrough for the band. Frank Ocean became a fan, playing “fell asleep with a vision” on Blonded Radio. ENTERTAINMENT DEATH, released in 2021, was dirty dream pop mixing the realism of an old convenience store with the random charm of an iPod shuffle.

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Ce contenu provient de POP Montréal et est adapté par PAN M 360.

EDM / électronique / techno

Palomosa | Gesaffelstein au top du festival

par Sami Rixhon

La grosse pioche de Palomosa : l’artiste électronique français Gesaffelstein se produisait vendredi en fin de soirée, clôturant cette première journée de ce nouveau festival. La performance était convaincante et a conforté le choix des organisateurs d’avoir placé Gesaffelstein comme tête d’affiche.

Sur les vestiges d’un été qui rend déjà nostalgique, en mémoire du défunt Montréal Électronique Groove, Palomosa présentait une belle brochette d’artistes urbains à faire trémousser les plus curieux des amateurs montréalais du genre.

À 21h50, Gesaffelstein lance la dernière performance de la journée à la scène Vidéotron avec le morceau The Urge, de son troisième et plus récent album, Gamma. Les yeux jaunes et perçants du casque de Gesaffelstein, dit « le prince noir de la techno française», transpercent l’obscurité de l’endroit. L’artiste se place en haut du podium sur scène, ses tables de mixage ressemblent à de longs cristaux noirs. Rayons laser et projections renvoyant à l’espace accompagnent la musique oppressante orchestrée par Gesaffelstein. Le style musical ténébreux aux basses très présentes rappelle les compositions de Justice, s’étant justement produit à quelques centaines de mètres de là il y a un mois dans le cadre d’Osheaga 2024.

L’ambiance ne baisse pas d’un cran durant tout le set et le public semble plus que satisfait de ce qu’il peut voir sur scène. Les tenues des festivaliers ne sont pas toutes adaptées aux températures d’une soirée de septembre, mais donnent une piqûre de rappel du mandat premier de Palomosa : ici, vous êtes libres, ici, vous vous sentirez toujours accueillis.

hip-hop / rap

Palomosa | Destroy Lonely et sa playlist…

par Sami Rixhon

Jeune protégé de Playboi Carti, Destroy Lonely se produisait devant une foule survoltée à Palomosa, vendredi. Si l’ambiance était au rendez-vous, la qualité de la performance était quant à elle fort peu impressionnante. Comme bien souvent dans les concerts de rap…

On est quelques minutes avant 20h, le soleil est déjà couché et nous rappelle que les feuilles dans les arbres seront colorées d’ici peu. La foule à l’avant de la scène est composée à 90% de jeunes hommes, vêtus de hoodies de marque ou de cagoules.

Dès les premières notes de LUV 4 YA, le mosh pit est formé et ne s’arrêtera pas durant toute la performance, qui a duré un peu moins d’une heure. Destroy Lonely, arborant des lunettes fumées à montures blanches, présente notamment des titres de son album LOVE LASTS FOREVER, lancé il y a une semaine à peine.

Et pourtant… Le rappeur d’Opium s’appuie en majeure partie sur la bande préenregistrée de ses chansons, il ne fournit pas énormément d’efforts afin de rendre sa performance plus attrayante qu’une playlist Spotify. Imaginez un orchestre de musique classique simulant de jouer une symphonie de Beethoven, utilisant leurs instruments comme simples accessoires décoratifs. Ça ferait scandale, non? Allez savoir pourquoi ça en est devenu une norme dans le rap.

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